C'est peut-être, pour vous comme pour moi, du vu et revu... Mais ça ne fait pas de mal de les (re)visionner une nouvelle fois. D'autant que l'actualité de
la semaine nous a prouvé montré que certains étaient experts dans l'art d'utiliser le logiciel PhotoShop ! Et ici, sur mon blog, il n'y a pas de poignées d'amour, de bourrelets
de graisse, de bouées qui disparaissent, ça serait même plutôt le contraire !...
Si l'on dégage du soleil, du bonheur, si l'on s'aime un peu soi-même, le regard que les autres posent sur vous sera infiniment plus indulgent." [Gisèle Bundchen, Votre
Beauté, mai 2007]
Contrairement à Closer je n'ai rien à vendre, même pas mon blog, je n'ai pas un objectif de ventes visites à atteindre. Je vais simplement utiliser le principe des
"magazines à sensations" et une information parue dans le nouveau numéro (#115) de Closer pour pousser un coup de gueule...
Oui, p'tain, faudrait peut-être arrêter de prendre les Français pour des cons !
On avait eu un précédent à l'époque de François Mitterrand, Président, où les mondes politique et médiatique qui avaient connaissance de l'existence de sa fille cachée Mazarine avaient
décidé d'un commun accord, et sous la pression du Chef de l'Etat, de ne pas divulguer l'information connue de tous ou presque pourtant !...
Et bien, y'en a marre de ces politiciens et autres journalistes qui fricotent en permanence, font copain copain et même copain copine sans l'avouer. On l'a vu au moment de la dernière
élection présidentielle. On le voit au grand'jour aujourd'hui. Depuis l'annonce officielle de la séparation du couple Hollande chacun savait que le Premier Secrétaire du PS fréquentait une
journaliste. Mais silence, il ne fallait surtout pas en parler, ne pas écrire là-dessus, ne pas le dire... Aujourd'hui Closer lâche l'info en révèlant, photos à l'appui, la liaison entre François
Hollande et Valérie Trierweiler. Résultat, politiques et journalistes s'indignent du procédé ! Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles ou quoi ? Y'a rien de neuf dans cette news people.
C'est comme annoncer un scoop en disant que Ségolène Royal fréquenterait un acteur qu'on a souvent vu au premier rang de ses meetings, comédien qu'on connaissait précédemment comme étant le
compagnon d'une célèbre présentatrice de JT ! Tout le monde le sait, non ?
NB Closer (sous la pression ?) a été jusqu'à flouter la photo sur son site Internet. Ici vous l'avez sans artifice !...
Après une manifestation sur place à Pékin il y a quelques jours, RSF (Reporters Sans
Frontières) a pris aujourd'hui Paris à témoin pour condamner une nouvelle fois la répression et les arrestations de journalistes, d'internautes et d'opposants politiques qui continuent chaque
jour en Chine !...
A un an, jour pour jour, de l'ouverture des Jeux Olympiques 2008 dans la capitale chinoise, il est plus que temps d'agir pour tenter d'y faire respecter les droits de l'homme, sachant par
exemple que la liberté de la presse étrangère "couverte" par la loi depuis quelques années n'est toujours pas à l'ordre du jour : la méfiance des policiers, les interpellations arbitraires et les
contrôles d'identité y restent d'actualité. Qu'en sera-t-il dans un an lorsque des milliers d'athlètes et de touristes vont débarquer là-bas pour participer ou suivre les J.O. ? Comment
oserons-nous regarder en face la population chinoise si nous n'obtenons pas pour elle le droit aux libertés fondamentales ?
Je vous le dis tout net, j'en prends l'engagement devant vous ! J'avais en son temps condamné l'attribution des Jeux Olympiques 2008 à la ville de Pékin. Je persiste et je signe. Puisque
les politiques et sportifs français ne sont pas assez couillus (désolé, Mesdames !) pour dénoncer l'atteinte aux droits de l'homme en Chine je boycotterai à ma façon les J.O. : dans un an je ne
me mettrai pas à l'heure pékinoise et je ne regarderai pas les exploits télévisés des athlètes français. Pas plus, pas moins que ceux des autres !...
Fin avril dernier, suite
au décès de Grégory Lemarchal, j'avais osé dire que la TV-réalité avait fait son premier mort en France. Etayant mon discours en affirmant que le rythme de travail imposé au jeune chanteur avait
sans doute accentué les effets de sa maladie sur sa santé déjà fortement fragilisée...
Aujourd'hui je vais reprendre le même raisonnement affirmatif et absurde (?) pour commenter un autre décès particulièrement choquant : les OGM ont tué en France ! Bien sûr, pour l'heure,
aucune preuve ne vient démontrer un quelconque lien entre les faucheurs anti-OGM, la culture du maïs transgénique et le suicide d'un agriculteur de Girac dans le Lot. Mais une chose est certaine
: l'homme s'est pendu ce matin à un arbre à proximité du champ dans lequel il avait planté du maïs OGM et aux abords duquel des militants anti-OGM s'étaient donnés rendez-vous aujourd'hui même
pour un pique-nique citoyen, non pas pour faucher les plans de maïs mais pour tenter d'ouvrir un débat sur les organismes génétiquement modifiés...
Alors est-ce la peur de la perte éventuelle de revenus en cas de fauchage volontaire qui serait la cause de cette morte ? Est-ce la pression des grands groupes agro-alimentaires qui
imposent (?) ses cultures contestées ? Au contraire serait-ce celle des amis de José Bové ? Ou tout simplement un drame personnel sans rapport aucun avec les OGM ? Sans réponse judiciaire, sans
explication complémentaire, le public retiendra qu'aujourd'hui, chez nous, dans la belle campagne française, les OGM ont tué...
Un titre à mettre au puriel. Car les exécutions continuent à Téhéran et en Iran sans que la communauté internationale ne s'en émeuve, sans qu'elle ne
bouge...
"Alors que le funeste anniversaire de la pendaison publique de deux jeunes iraniens assassinés par le régime des mollahs a eu lieu le 19 juillet
dernier, 16 pendaisons publiques ont eu lieu ces derniers jours en Iran, dont certaines avaient été originairement motivées par l'homosexualité, réelle, supposée, fantasmée ou de circonstance,
des condamnés.
Le site d'information d'opposants iraniens Iran Resist avance ainsi que «Le procureur Saïd Mortazavi a triomphalement annoncé la
pendaison de «16 des plus célèbres voyous de Téhéran». 12 d'entre eux ont été pendus ce dimanche à l'aube à l'intérieur de la prison d'Evin et 4 autres avaient été exécutés la semaine
dernière. Il s'agit des personnes dont le porte-parole du système judiciaire avait la semaine dernière annoncé la prochaine pendaison».
Dans un relatif silence général, seules des agences de presse, médias communautaires et associations identitaires ont réagi pour l'heure, le mutisme
des autorités diplomatiques française et européenne est également dénoncé. Pour l'association activiste strasbourgeoise TaPaGeS, «Ce que l'on sait, de manière sûre, c'est notre nausée et
notre colère devant le silence des diplomaties européennes, devant l'indifférence générale. Trop pédé, trop iranien : pas terrible pour s'émouvoir». Au-delà de la condamnation de la peine
de mort dans son principe même, les militantEs LGBT appellent à plus de mobilisation dans ce genre de cas et «Cette solidarité doit imposer le rapport de force nécessaire pour que nos États
daignent enfin réagir (et cela inclut aussi le droit d'asile pour toutE transpédégouine menacéE qui en fait la demande)» estiment-ils encore.
Le régime iranien avançait pour 6 des condamnés à mort l'homosexualité comme cause de la sentence. Ce ne serait plus le cas souligne toujours Iran
Resist : « on évoque des charges comme enlèvements, viols et trafic de drogue, mais il n'est plus question de sodomie (mot qui désigne l'homosexualité)», «Cette modification
sera suivie d'un grand soulagement chez les journalistes français qui se verront exemptés de la corvée de protestation contre leur pendaison». Rassurons les, cela ne nous soulage en rien
pas plus qu'Iran Resist ne sera soulagé de devoir continuer à défendre la condition des minorités sexuelles en Iran.
Pour les opposants, tous les condamnés sont innocents des délits qui leurs sont imputés : «il s'agit de jeunes qui ont été tirés du lit par des
miliciens cagoulés armés de matraques, de mitraillettes et de sabres ! Ils avaient alors été rudement molestés avant d'être embarqués, et toute l'opération avait été filmée de A à Z par des
cameramen suivant pas à pas les hommes armés de sabre. De nombreux iraniens pensent que les jeunes appréhendés et finalement pendus n'étaient pas des criminels, mais des jeunes charismatiques
des quartiers populaires qui tenaient tête aux véritables voyous que sont les miliciens du régime (Pasdaran ou Bassidjis)».
Selon les informations recueillies par Têtu, 17 personnes seraient encore sur le point d'être pendues. On ne sait pas si Nicolas Sarkozy
enverra un émissaire personnel comme cela a été le cas pour les infirmières bulgares et le médecin palestinien condamnés en Lybie."
J'ai compris, ce soir, pourquoi je délaisse de plus en plus souvent la TV. Ce que j'y vois est de plus en plus navrant...
Je ne dirai pas qu'elle est allumée en permanence, ça serait mentir. Mais bien souvent elle fonctionne sans que je la regarde... Ce matin elle était allumée pendant que je déjeunais : je
voulais voir le premier défilé du 14 juillet version Sarkozy Président ! Quelques sites Internet annonçaient des surprises, voire des entorses au protocole immuable... Il y en a eu, mais rien
d'exceptionnel ! En fait ce qui m'a le plus choqué (?) en cours de cette matinée sur les Champs Elysées s'est produit en toute fin de retransmission, et pour en être le témoin il fallait regarder
TF1...
Depuis quelques jours déjà on savait que la traditionnelle interview du Président à 13h00 en direct sur la chaîne privée et France 2 n'aurait pas lieu. Par contre il était acquis que N.
Sarkozy serait interrogé à la fin du "20 Heures" de la chaîne publique depuis le Champ de Mars (dans le cadre du Concert de la Fraternité voulu par le Président de la République). Ce qu'on
n'avait pas prévu, mais que TF1 avait prémédité, c'est que Télé Bouygues userait de son copinage avec le Chef de l'Etat pour griller la "priorité" à France 2 et obtenir (sans autorisation
préalable ?) 10 minutes d'interview après le défilé, 10 minutes "surprise" remplaçant le rendez-vous des années passées à 13h00. Et Charles Villeneuve et Jean-Claude Narcy de se précipiter au
devant N. Sarkozy pour lui poser 1, puis 2, puis 3, puis 4 questions au moins évoquant par là-même des sujets politiques n'ayant pas de rapport avec le Défilé auquel nous venions d'assister... Et
après cela on trouvera encore des "aveugles et sourds" pour dire qu'il n'y a pas de connivence entre TF1 et le pouvoir en place...
Quelques heures plus tard, TV toujours en marche, je regarde d'un oeil l'étape du Tour de France qui arrive en Savoie, région que je connais bien pour y avoir passé mes vacances à
plusieurs reprises. Passons sur les faits de course et la victoire du jeune (et beau !) Linus Gedermann. Après l'arrivée, c'est l'heure des interviews du vainqueur et des autres cyclistes qui
passent à portée de micro du célèbre Jean-René Godard : Alexander Vinokourov, un des favoris de la Grande Boucle, n'y coupe pas et, après sa méchante chute d'avant-hier, a droit à la question qui
tue : "Avec plus de 5 minutes de retard au classement général, pensez-vous pouvoir encore gagner le Tour ?". Le coureur kazhake vient de passer près de 5 heures sur son vélo à souffrir le
martyre, ayant eu mille fois la possibilité d'abandonner s'il l'avait envisagé tant la douleur de ses blessures le fait souffrir. S'il a franchi la ligne d'arrivée c'est pour continuer, aller le
plus loin possible et faire honneur à son statut de vainqueur potentiel. Pourquoi vouloir en faire un perdant, après seulement une semaine de course ?... Du grand journalisme de la part de J.-R.
Godard, le reporter sportif de France Télévision qui s'écoute parler et que le ridicule (de ses questions) n'a pas encore tué !...
3ème accroc du jour, 3ème chaîne également (en fait sur M6). Le bouquet c'est ce soir. Pas celui des feux
d'artifice parisiens. Mais presque. Ma TV diffuse le concert de Michel Polnareff en direct depuis le Champ de Mars, "Concert de la Fraternité" voulu par N. Sarkozy (encore lui !). En fin de
prestation le chanteur aux longs cheveux blonds et aux fameuses lunettes blanches s'adresse aux 500000 spectateurs et au Président, présent parmi le public : "Je suis très très flatté... Et je remercie Nicolas Sarkozy de m’avoir proposé de chanter pour cette fête de la fraternité. Dans le monde des artistes on ne dit pas bonne chance ça
porte malheur. Alors, monsieur le Président je vous dis merde et on ira tous au Paradis !"... Etonnante rencontre (et échange) entre ces deux-là, alors que l'artiste vient à peine de rentrer en
France après un long exil fiscal, et que la promesse du candidat Sarkozy concernant la diminution des impôts (pour les plus gros revenus et la fortune) est en passe de devenir réalité !...
3 faits, et 3 images télévisées que j'exécre. Je n'aime pas ça... Je rale, encore, mais je comprends enfin pourquoi je perds petit à petit l'envie de regarder la petite lucarne. Demain
elle restera éteinte !
Je suis devant un grand dilemme : demain je dois travailler plus (= faire des heures supplémentaires !?) et je ne serai pas payé plus : au mieux je récupérerai. Oui, mais
quand ?... Et la faute à qui ? Devinez !...
Celui qui dit que chacun doit pouvoir travailler plus pour gagner plus, s'il ne compte pas son temps au service de sa République, ne le sait pas encore, mais ce jeudi son déplacement en
province va m'obliger à quitter mon travail au-délà de l'horaire habituel, sans que j'ai mon mot à dire : la promenade du Président est une mission d'Etat ! Et la mienne ce jeudi sera de lui
faciliter la tâche, tout au moins, qu'il puisse arriver, partir, revenir et repartir (définitivement !) sans souci. Je n'ai pas envie de bosser plus (à cette heure-là je préférerais être chez moi
!), primo parce que je gagnerai pas un kopeck de plus, secundo parce que mon temps de travail supplémentaire ne lui coûtera rien, pas plus qu'à l'Etat et qu'à mon employeur. Ma conclusion : je
suis perdant !
Oui, Môssieu Sarkozy, je vais demain soir devoir travailler gratuitement pour votre bon plaisir. Ce que j'apprécie peu, d'autant que (je vous le rappelle !) je n'ai pas voté pour vous
!
Sans compter (1ère !) que pour venir dire ici tout le bien (et tout le mal !) que vous pensez des institutions françaises vous allez dépenser sans compter
(2ème !) nos deniers : 3 avions et 2 hélicoptères de l'Etat, plusieurs dizaines de fonctionnaires, policiers et militaires mobilisés pour que vous puissiez voyager
rapidement et sans désagrément... Je ne demande pas l'aumône mais j'aurais aimé profiter un peu du budget alloué votre balade vosgienne ! A bon entendeur...
- Up-date - 13/07/2007. En fait, hier, pour le déplacement en province de notre Président ce ne sont pas moins de 7 aéronefs qui ont été affrétés pour les journalistes, ses
collaborateurs et lui-même. Et les fonctionnaires civils et militaires étaient plusieurs centaines à participer et surveiller le cirque sarkozien ! La République est riche...
Et c'est marrant comme, même en congés, l'actualité vous rattrape... Vous essayez de vous déconnecter un peu beaucoup,
plus ou moins, de ce qui fait votre quotidien habituel. TV et radio en veilleuse, Internet coupé... Les écouteurs du lecteur MP3 dans les oreilles, un bon livre dans les mains, séance lecture aux
abords de la Place de Varsovie (au pied du Trocadéro) je faisais abstraction du public environnant. D'un coup, de derrière les haies de troène (?) surgit en courant une vingtaine d'Africains
portant tous un petit sac de voyage. Et de détaler en remontant l'allée vers le Palais de Chaillot, ça court vite. 2 d'entre eux prennent le parti de se séparer du reste en redescendant vers le
bas du Trocadéro. Pas de chance, les forces de l'ordre (à pied) qui ont déclenché l'envolée noire sont là à attendre les malheureux. Un croche-pied plus tard un Africain est couché par terre,
face au sol, maintenu sans ménagement, un policier à genou sur lui pendant qu'un autre lui attache les mains dans le dos. Quelques minutes plus tard, après des palabres et des interrogations,
l'homme est embarqué dans le fourgon sous le regard étonné, peut-être réprobateur, des badauds... Un sans-papiers (?) de plus qui, une semaine après les faits, est peut-être déjà de retour au
pays, sinon encore dans un centre de rétention ou une cellule de prison !
PS J'oubliais de signaler que pour parachever leur show les policiers n'ont pas hésité une minute pour faire le tour des bassins du Trocadéro, tous gyrophares allumés et sirènes hurlentes, en
emmenant l'homme vers le commissariat : sans doute le transport à risques d'un dangereux terroriste... J'opterais plus volontiers pour du zèle de m'as-tu-vu.
"Messieurs
les Censeurs, bonsoir !" C'était il y a un peu plus de 35 ans, Maurice Clavel quittait en direct (à la télévision) la plateau de l'émission "A armes égales" en appelant les téléspectateurs et le
peuple français au "soulèvement de la vie contre ces espèces de morts que sont la censure et autres fascismes"... Le temps a passé, l'époque du Ministère de l'Information est révolue, le nombre
de chaînes TV a été multiplié par 10, par 100... Est arrivée "Arrêt sur images" (ASI), d'abord sur feue la 5ème en 1995, puis sur France 5 en 2002. Emission de décryptage et
de débât sur les médias et leurs contenus. Malgré une diffusion le dimanche à l'heure du repas de midi (mais visionnable aussi sur le Net !) elle avait trouvé sa place dans la grille de la chaîne
publique. Elle avait trouvé son public, d'inconditionnels (j'en étais !), de détracteurs parfois. Audience maintenue à 7%... Menacée à plusieurs reprises déjà elle avait jusqu'ici résisté, mais
là visiblement Daniel Schneidermann et son équipe vivent leurs derniers jours : la direction de France 5 a brutalement annoncé que "Arrêt sur images" ne serait plus diffusée à partir de la
rentrée de septembre. Le directeur de l'antenne, Philippe Vilamitjana (un ancien de Thalassa !) a simplement précisé qu'il avait lui-même pris cette décision et que l'émission avait vieillie,
qu'il était de la responsabilité de la chaîne de changer les programmes. On peut toutefois s'étonner que le directeur de l'antenne soit seul à décider du maintien ou non d'une émission telle
qu'ASI. Surtout quand on sait le coté sensible qu'a ce type de programme critique vis-à-vis des médias, de l'information notamment. Compte tenu de la façon cavalière dont l'annonce officielle de
la fin de "Arrêt sur images" s'est faite, (la production de l'émission n'en a pas été informée directement par France 5), on peut douter de la sincérité de Philippe Vilamitjana, surtout quand il
dit prévoir le remplacement d'ASI par une émission (en direct) du même acabit (mais plus soft ?!). On peut, sans risque de se tromper, penser que la Présidence de France Télévision n'est pas
étrangère à la décision, la direction du groupe cherchant (depuis que Patrick de Carolis en est à la tête) à arrondir les angles avec les pouvoirs politiques et médiatiques en place.
Critiquer ? Oui mais en carressant dans le sens du poil, c'est tellement plus agréable...
A noter que France 5 qui supprime également 5 autres émissions* aurait toutefois renoncé à faire disparaître "Riposte" de Serge Moati.
Pour ceux qui pensent, comme moi, que la décision de la direction de France 5 est une erreur, il y a la possibilité de signer une pétition en ligne ici afin de demander le maintien de "Arrêt sur images" dans la grille de rentrée.
* "Etats généraux", "Madame, Monsieur, bonsoir !", "L'atelier de la mode", "Mondes et merveilles" et "Ubik, la mensuelle".
Vous avez été nombreux à regarder sur Planète ou sur le Net (sites de vidéos ou blogs) le reportage "Haro sur les homos", nombreux à le mettre en ligne,
nombreux à le commenter également. Voici un rappel pour ceux qui n'auraient rien vu, rien lu et rien entendu, comme souvent quand cela concerne l'homophobie...
Mais combien avez-vous été à visionner la suite consacrée à l'homophobie dans les autres pays ? Assurément beaucoup moins nombreux, alors je vous propose de
voir (toujours en 3 parties) le second reportage "L'homophobie, ce douloureux problème" diffusé au cours de cette soirée spéciale de Planète Société... Oui il n'est vraiment pas gai d'être homo
!
Après cela est-il nécessaire de rappeler à tous que la lutte contre l'homophobie est un combat quotidien ?
Contrairement à Closer je n'ai rien à vendre, même pas mon blog, je n'ai pas un objectif de 
Fin avril dernier, suite
au décès de Grégory Lemarchal, j'avais osé dire que la TV-réalité avait fait son premier mort en France. Etayant mon discours en affirmant que le rythme de travail imposé au jeune chanteur avait
sans doute accentué les effets de sa maladie sur sa santé déjà fortement fragilisée...
Je suis devant un grand dilemme : demain je dois travailler plus (= faire des heures supplémentaires !?) et je ne serai pas payé plus : au mieux je récupérerai. Oui, mais
quand ?... Et la faute à qui ? Devinez !...
Et c'est marrant comme, même en congés, l'actualité vous rattrape... Vous essayez de vous déconnecter un peu beaucoup,
plus ou moins, de ce qui fait votre quotidien habituel. TV et radio en veilleuse, Internet coupé... Les écouteurs du lecteur MP3 dans les oreilles, un bon livre dans les mains, séance lecture aux
abords de la Place de Varsovie (au pied du Trocadéro) je faisais abstraction du public environnant. D'un coup, de derrière les haies de troène (?) surgit en courant une vingtaine d'Africains
portant tous un petit sac de voyage. Et de détaler en remontant l'allée vers le Palais de Chaillot, ça court vite. 2 d'entre eux prennent le parti de se séparer du reste en redescendant vers le
bas du Trocadéro. Pas de chance, les forces de l'ordre (à pied) qui ont déclenché l'envolée noire sont là à attendre les malheureux. Un croche-pied plus tard un Africain est couché par terre,
face au sol, maintenu sans ménagement, un policier à genou sur lui pendant qu'un autre lui attache les mains dans le dos. Quelques minutes plus tard, après des palabres et des interrogations,
l'homme est embarqué dans le fourgon sous le regard étonné, peut-être réprobateur, des badauds... Un sans-papiers (?) de plus qui, une semaine après les faits, est peut-être déjà de retour au
pays, sinon encore dans un centre de rétention ou une cellule de prison !
"Messieurs
les Censeurs, bonsoir !" C'était il y a un peu plus de 35 ans, Maurice Clavel quittait en direct (à la télévision) la plateau de l'émission "A armes égales" en appelant les téléspectateurs et le
peuple français au "soulèvement de la vie contre ces espèces de morts que sont la censure et autres fascismes"... Le temps a passé, l'époque du Ministère de l'Information est révolue, le nombre
de chaînes TV a été multiplié par 10, par 100... Est arrivée "Arrêt sur images" (ASI), d'abord sur feue la 5ème en 1995, puis sur France 5 en 2002. Emission de décryptage et
de débât sur les médias et leurs contenus. Malgré une diffusion le dimanche à l'heure du repas de midi (mais visionnable aussi sur le Net !) elle avait trouvé sa place dans la grille de la chaîne
publique. Elle avait trouvé son public, d'inconditionnels (j'en étais !), de détracteurs parfois. Audience maintenue à 7%... Menacée à plusieurs reprises déjà elle avait jusqu'ici résisté, mais
là visiblement Daniel Schneidermann et son équipe vivent leurs derniers jours : la direction de France 5 a brutalement annoncé que "Arrêt sur images" ne serait plus diffusée à partir de la
rentrée de septembre. Le directeur de l'antenne, Philippe Vilamitjana (un ancien de Thalassa !) a simplement précisé qu'il avait lui-même pris cette décision et que l'émission avait vieillie,
qu'il était de la responsabilité de la chaîne de changer les programmes. On peut toutefois s'étonner que le directeur de l'antenne soit seul à décider du maintien ou non d'une émission telle
qu'ASI. Surtout quand on sait le coté sensible qu'a ce type de programme critique vis-à-vis des médias, de l'information notamment. Compte tenu de la façon cavalière dont l'annonce officielle de
la fin de "Arrêt sur images" s'est faite, (la production de l'émission n'en a pas été informée directement par France 5), on peut douter de la sincérité de Philippe Vilamitjana, surtout quand il
dit prévoir le remplacement d'ASI par une émission (en direct) du même acabit (mais plus soft ?!). On peut, sans risque de se tromper, penser que la Présidence de France Télévision n'est pas
étrangère à la décision, la direction du groupe cherchant (depuis que Patrick de Carolis en est à la tête) à arrondir les angles avec les pouvoirs politiques et médiatiques en place.