20 avril 2008
7
20
/04
/avril
/2008
06:59
...Rock'n'Roll Overdose mortelle ! C'est une news qui relève de la rubrique du fait
divers mais elle entraîne un vif débat sur les sites relayant l'information, particulièrement ceux ouverts aux commentaires. Réactions "homophobes, nauséabonds, hors-chartes", etc. Tout
ça parce que 3 homosexuels (au moins) avaient convenu de se retrouver chez l'un d'eux après avoir pris rendez-vous sur le Net. Tout ça parce que la soirée était en fait très sex and drug, partie
de jambes en l'air accompagnée de cocaïne, de GHB (la drogue des violeurs) et de poppers. Tout ça parce que l'hôte n'était autre que P. B., 55 ans, le big boss de TF1 International, et la victime
F. L., 40 ans, ni plus ni moins que le chef du bureau* du cabinet de la Ministre de la Culture... Oui, rien que de la haute (société) ! Et, une fois encore, cette party "fine", qui a mal fini,
vient jeter l'opprobre sur la communauté gay de Paris, sans oublier le discrédit amplifié à propos du monde des médias et des milieux de la Culture...
"Une soirée spéciale où la drogue était le seul élément féminin" ! Même si ce évènement vient confirmer ce que beaucoup connaissent déjà, à savoir que drogue et homosexualité ont
toujours fait bon ménage avec médias et culture, il n'en reste pas moins que les articles de presse (qui relatent ce fait divers) et les commentaires qui les accompagnent sont particulièrement
affligeants. Peut-il être dit et écrit, ailleurs qu'ici, que les homos parisiens, ou non, ne sont pas tous salariés de TF1, de ses filiales, de ses partenaires, (ou de leurs concurrents), qu'ils
ne gravitent pas tous autour du Ministère de la Culture (des musées, des théâtres, du cinéma et de la chanson, etc.) et qu'ils ne sont pas tous consommateurs de stupéfiants et autres substances
illégales ?
* Merci à Olivier A. pour la précision... et la correction !
7 avril 2008
1
07
/04
/avril
/2008
18:57
Honte à la France,
Honte à l'Etat français,
Honte au Président de la République,
Honte au Gouvernement français,
Honte au Comité National Olympique & Sportif français,
Honte aux sportifs, aux forces de l'ordre, aux pompiers, etc. qui ont organisé et participé au parcours de la flamme olympique dans Paris et ont, par là-même, cautionné la répression brutale
contre les manifestants mobilisés pacifiquement* pour le respect des droits de l'homme en Chine et au Tibet.
Je vous invite à aller visionner sur des sites de partage de vidéos en ligne (YouTube, DailyMotion, etc.) les images des incidents ayant
émaillé le parcours de la flamme olympique aujourd'hui à Paris. Comme cela a été confirmé par des témoins et des journalistes présents, comme l'ont montré les reportages des journaux télévisés,
non seulement les policiers et CRS ont frappé, matraqué, blessé jusqu'au sang, mais les banderoles de protestation contre le régime chinois et les drapeaux tibétains exhibés par les manifestants
ont été confisqués et détruits méthodiquement par les forces de l'ordre, qui au contraire ont laissé les banderoles en faveur des J.O. de Pékin et autres drapeaux chinois être déployés sans
restriction. La consigne donnée aux policiers et CRS, assurément sous l'autorité des officiels chinois plus que du Ministère de l'Intérieur : éloigner du cortège et faire disparaître tout ce que
de près ou de loin pouvait faire référence au Tibet.
Et pourtant... Je vous rappelle que la France est le "pays des droits de l'homme" !
* Ont-ils été plus violents que les forces de l'ordre dont le travail du jour a été à peine moins brutal que ce qui est observé en Chine depuis des décennies et vu au Tibet depuis quelques mois
?
6 avril 2008
7
06
/04
/avril
/2008
08:09
Chronique d'une drague annoncée... Je vous le dis tout net : cette PA ne me correspond pas. Je veux dire, elle ne me concerne pas, ni
de près ni de loin. J'en suis l'auteur mais elle a été créée pour la circonstance. C'est d'ailleurs la 1ère que je publie. Et encore, vous l'aurez remarqué, ce n'est pas
dans les pages spécialisées de Têtu ou de toutes autres revues très gay(-friendly). J'ai bien un profil (rempli !) ici ou là, à droite, à gauche, sur un, deux, trois... sites de rencontres gays,
mais ça s'arrête effectivement là. Sans abonnement, mes connexions ne sont pas régulières et, à dire vrai, ne m'apportent pas grand'chose. Le constat est simple : le chiffre ou le nombre inscrit
en face de "Ils ont visité votre profil" est nettement moins grand que celui figurant après "Vous avez vu leurs profils". Et je ne vous parle même pas du début du commencement d'un éventuel
dialogue. Vous dire qu'il y en a un nombre certain ou un certain nombre serait vous mentir. Je suis loin de figurer parmi ceux (bôgosses ?) qui annoncent fièrement ne plus savoir où donner de la
tête (à défaut d'autre chose). Vous dire qu'il n'y en a pas serait sous-estimé le pouvoir (le rôle) des dits-sites ! J'ai cependant la nette impression qu'avoir (ou passer) un certain âge, avoir
un certain physique favorise le temps libre. De repos. Oui, dial, amitié, drague, love (ça c'est Rezog !), peu importe le plan cherché, il est des moments où on se demande ce qu'on fait là. C'est
comme être près du téléphone à attendre qu'il sonne et qu'il reste désespèrément muet. Il y a bien quelques noms pseudos dans la case contacts
mais même actifs ils restent passifs, sourds à votre désespoir grandissant. Il y a peu, un ami écrivait qu'il envisageait sérieusement de supprimer ses profils, par manque de rentabilité. Faire
un tri, ne conserver que ceux fréquentés régulièrement, avec un chiffre de connexions "entrantes" qui au mieux se compte sur les doigts de la main...
A bien y réflèchir c'est peut-être la meilleure des solutions. On est (on naît ?) ou on n'est pas dragueur dans l'âme, on se l'a joue bôgosse (même si on ne l'est pas !) ou on est honnête
avec soi, avec l'autre, et on se dit que son temps est passé... Il faut passer à autre chose !
6 avril 2008
7
06
/04
/avril
/2008
07:04
C'est selon ! Sûr que je ne vais pas me faire que des amis. J'exagère mais c'est mon coup de gueule du jour... Enfin ! Oui, enfin, nous ne l'entendrons
plus clamer à qui veut l'écouter qu'il est juste que tout citoyen américain puisse posséder une arme à feu pour se défendre, possibilité offerte par le 2ème amendement
de la Constitution américaine. Celui qui fût membre actif de la National Rifle Association, et dont la famille dit aujourd'hui qu'il "se dévouait avec passion à chaque rôle qu'il incarnait, et
souscrivait à chaque cause avec un enthousiasme incomparable", celui-là est décédé hier à 84 ans. Par chance (?!) la maladie d'Alzheimer l'avait éloigné des médias ces dernières années, nous
permettant de nous rappeler plus de sa carrière cinématographique et de ses rôles légendaires (Moïse, oscarisé en 1959 pour Ben-Hur, le Cardinal Richelieu, etc.) que de ses positions de citoyen
américain de base vieillissant, républicain très conservateur alors même qu'il avait été un jeune démocrate engagé, qu'il avait pris parti pour les "auteurs maudits", ces réalisateurs mis au ban
par Hollywood et qu'il avait participé en 1963 à la marche des droits civiques de Martin Luther King...
Oui, je sais, et je m'attends à des critiques s'élevant contre ce que j'écris ici, ce n'est pas intelligent de se réjouir de la mort de quelqu'un. Mais quand cette personne, légende vivante
dans son pays, dans le monde entier, en arrive à militer pour cette cause indéfendable qu'est le port d'une arme en raison d'une soi-disante liberté constitutionnelle, quand on voit jour après
jour, année après année, les dégâts faits aux Etats-Unis par cette pseudo-autorisation issue de la "guerre des cow-boys et des indiens". Oui je pense (et on peut dire haut et fort !) que Charlton
Heston, né John Charles Carter, honoré et décoré à la Maison Blanche en 2003 par G. W. Bush pour "l'ensemble de son oeuvre à Hollywood et en dehors", n'a pas fait que du bien à ses compatriotes.
D'ailleurs, un de ses derniers rôles, pas forcément voulu à l'origine celui-là, lui a valu d'apparaître dans le documentaire "Bowling for Columbine" de Michael Moore, film dans lequel est malmené
pour ses prises de position très actives pour le 2ème amendement...
Certains diront : "Une légende de plus de l'âge d'or du cinéma hollywoodien qui disparaît...", quelques jours après Richard Widmark. Moi, je dis et j'écris : "Un imbécile (heureux) de moins
!" Position, critique idiote ? Peut-être, mais pourquoi donc n'est-il pas resté simplement, uniquement, pour toujours, l'acteur au physique d'Appollon ? Pourquoi s'est-il fourvoyé dans ce combat
de trop, au risque d'être le Moïse, plus que le Ben-Hur, des lobbys de l'armement US ?
3 avril 2008
4
03
/04
/avril
/2008
08:25
Après l'affaire "Cavada" lors des élections municipales* en France, voici que les Britanniques ont eux aussi leur débat sur le
versement de subventions lié à l'orientation sexuelle des demandeurs. C'est le célèbre quotidien The Times qui dévoile les intentions
du très british "Arts Council" (Conseil des Arts, en français !) : l'information, reprise hier par le site de l'hebdomadaire Courrier International, a fait l'objet d'une chronique sur France Info aujourdhui... Une histoire ridicule mais
"dangereuse et insultante" parce que vraie :
"Le Conseil des Arts d'Angleterre, un organisme public, a décidé de demander aux candidats aux subventions leur orientation sexuelle. Le quotidien conservateur [The Times,
NDLR] considère que cette mesure est "grotesque". "Quel pourrait donc bien être le but du 'Conseil des Arts' ? S'assurer qu'une pièce de théâtre subventionnée sur dix traite des questions
homosexuelles ? Ou que les peintres et danseurs homosexuels doivent être identifiés comme tels pour rassurer le public homosexuel ? Si c'est pour cette raison, cela trahit une conception
grossière de l'interaction entre la société et les arts. Ce que les gens font au lit n'a pratiquement aucun lien sur leur perception de la peinture ou leur interprétation de la musique. En dehors
de quelques activistes professionnels, les homosexuels ne voient pas leurs vies, leurs valeurs et leurs idéaux uniquement à travers le prisme de leur orientation sexuelle. Loin de favoriser la
diversité, une telle catégorisation revient à un stéréotype simpliste et à la forme la plus grossière de bigoterie."
Le formulaire à remplir lors de la demande de subvention comporte une question (la #22 !) relevant explicitement de la vie privée : association, membres de l'association, artistes, public
visé, êtes-vous (ou quelle est la part de...), hétéro, gay, lesbienne, bi, trans ou "je ne sais pas" ?
Source : Courrierinternational.com
* L'ex-Modem Jean-Marie Cavada, investi UMP dans le XIIème arrondissement de Paris, avait assisté sans broncher à une conférence dont l'un des protagonites avait ouvertement mis en
doute le bien fondé de la politique de subventions de la municipalité parisienne sortante (celle de Bertrand Delanoé), subsides accordés en trop grand nombre, selon lui, aux associations juives
et homosexuelles...
29 mars 2008
6
29
/03
/mars
/2008
17:47
Alors que l'Inter-LGBT vient d'obtenir du gouvernement Fillon l'inscription de la lutte contre les violences homophobes dans la
circulaire de l'Education Nationale préparatoire à la rentrée 2008, et que l'Inter-LGBT vient de choisir le mot d'ordre "Pour une école sans aucune discrimination" pour la prochaine Marche des
Fiertés qui aura lieu à Paris le 28 juin, le même gouvernement Fillon (par l'intermédiaire de Valérie Létard, secrétaire d'Etat à la Solidarité) vient de présenter au Parlement un projet de loi
visant en premier lieu à mettre la France en conformité avec les directives européennes sur les discriminations mais qui en fait revient sur des dispositions françaises qui s'étaient traduites
depuis 2004 par une égalité de traitement et de condamnation des dites discriminations quels qu'en soient les motifs. L'Europe réflèchit actuellement à une nouvelle directive qui tendrait à se
rapprocher à ce qui s'est fait en France depuis 4 ans ; pendant ce temps le gouvernement français revient en arrière et vient de faire adopter par l'Assemblée Nationale, le 25 mars dernier, un
projet de loi qui segmentise les discriminations suivant différentes catégories : celles liées à l'origine ou la race seront combattues dans toutes les domaines de la vie. Au contraire celles
liées au handicap, à l'âge ou à l'orientation sexuelle ne seront jugées que dans la vie professionnelle...
Il y a donc selon notre gouvernement et nos députés une différence entre le racisme et l'homophobie. Face aux discriminations, face à la future loi, mieux vaut être black, beur, asiat.
qu'homo ou trans ! Chapeau bas Madame Létard, Messieurs Fillon et Sarkozy, Mesdames et Messieurs les Députés !! Vous nous confirmez que pour vous en France "les hommes [ne] naissent [pas] et [ne]
demeurent [pas] libres et égaux en droits"...
"Monsieur le Président,... Oui ou non, voulez-vous combattre toutes les discriminations avec une égale détermination ?" (Lire ici le communiqué de presse de l'Inter-LGBT).
26 mars 2008
3
26
/03
/mars
/2008
18:46
Alors qu'on n'arrête pas de nous dire "Faites l'amour, pas la guerre", voilà que la Pologne
pourrait déclarer la guerre à l'amour. La désormais célèbre Ewa Sowińska, ici-bas médiatrice à l'enfance dans le pays le plus catholique du vieux continent, vient
d'émettre l'idée sogrenue d'interdire aux jeunes de moins de 18 ans de faire l'amour. Qu'ils soient hétéros ou homos. Ce alors même que la majorité sexuelle en Pologne est fixée à 16 ans. Non
contente d'avoir déjà fait parler d'elle, par le passé, en voyant dans les Teletubbies (et notamment Tinky Winky) une promotion déguisée pour l'homosexualité, en voulant réserver les emplois
dans l'éducation aux seuls hétérosexuels, en souhaitant que tout concubinage (avec enfant ?) soit déclaré, Ewa Sowińska a donc
annoncer le plus sérieusement du monde sa dernière lubie : interdire l'amour, l'acte sexuel, aux moins de 18 ans. Elle n'a cependant pas encore fait savoir comment elle allait pouvoir contrôler
la libido des adolescents polonais... Autant d'idées et de propositions farfelues pour lesquelles la femme politique catholique et très conservatrice (famille,
patrie,... et religion !) a été la risée de la communauté internationale, mais également d'une majorité de Polonais. Heureusement pour elle, pour ne pas régresser socialement, la Pologne peut
compter sur sa population dont une majorité s'est montrée opposée (par sondage) à de telles lois, sur un peuple qui lors des dernières élections a fait tomber le gouvernement du
jumeau Kaczyński, sur ses intellectuels qui publiquement ont dénoncé les propos et les idées de la bête noire des associations LBGT...
Comme le temps est à la commémoration d'une certaine époque de révolte libertaire aux slogans restés célèbres, disons-le tout net à Ewa Sowińska et aux Polonais, il
est interdit d'interdire, alors faites l'amour pas la guerre !
18 mars 2008
2
18
/03
/mars
/2008
14:16
Une médaille d'or vaut-elle plus que la liberté d'un milliard et demi de personnes ? Là est la question... Posée à la conscience de plusieurs centaines de
sportifs appelés à aller s'affronter sur un stade, dans un gymnase ou une piscine lors des prochains Jeux Olympiques de Pékin. Devant le refus des politiques (hommes et femmes) de prendre
position pour ou contre des sanctions ou le boycott de l'évènement sportif de l'année, c'est aux athlètes qu'incombe la décision de faire ou non le voyage. Vaut-il mieux rester chez soi et
dénoncer depuis son canapé les privations de liberté en Chine ? Vaut-il mieux se rendre sur place, participer et marquer le moment venu (en cours de compétition, sur le podium ?) son opposition
au régime chinois ? Ou encore vaut-il faire comme la meilleure nageuse mondiale à l'heure actuelle (vous la connaissez, elle est française) qui annonce qu'elle n'a pas d'opinion sur le sujet.
Elle est là pour nager et gagner (autant que possible) des médailles. Elle dit ne pas être intéressée par le sort de la population chinoise. A-t-elle tort ? Quand on voit la position adoptée
(pour l'instant ?) par la diplomatie française il ne faut pas s'étonner que nos sportifs préfèrent participer et se taire : "L'évènement ne doit pas être politisé" a estimé le Ministère des
Affaires Etrangères qui s'est de fait implicitement opposé à l'idée d'un boycott des Jeux Olympiques de Pékin pour protester contre le manque de liberté en Chine et la repression récente au
Tibet. Heureusement pour le peuple chinois, même si le résultat de l'action n'est pas connu à l'avance, certaines voix politiques et sportives commencent à se faire entendre, non pas pour un
boycott total des J.O. mais pour celui de la cérémonie d'ouverture (notre Omni-Président, champion des Droits de l'Homme pendant la campagne présidentielle, s'y rendra-t-il ?), et pour la
manifestation et l'expression sur place de l'opinion des participants (sportifs, délégations, officiels) en faveur de la liberté et des Droits de l'Homme... Reste à patienter quelques mois pour
connaître l'issue de ce débat. En attendant je vous propose de revoir des extraits mis en musique d'un très beau docu-fiction (diffusé l'an passé) sur les Jeux Olympiques à l'époque de la Grèce
antique.
18 mars 2008
2
18
/03
/mars
/2008
12:14
Il y a peu, je
vous parlais ici des
supporteurs de football (exemple des Marseillais) qui dans les stades étaient prompts à utiliser des insultes homophobes pour invectiver les joueurs et supporteurs des autres clubs... Aujourd'hui
je reviens sur le sujet pour évoquer, toujours au Stade Vélodrome, la dernière sortie de l'espoir français Samir Nasri. Celui qui était encore considéré il y a quelques mois comme la "petite
merveille de Marseille" a connu un début de saison footballistique difficile et n'a pas retrouvé son niveau de jeu précédent. Critiqué par les journalistes spécialisés pour ses prestations très
moyennes, le minot d'origine algérienne, issu du quartier de la Gavotte Peyret de la Cité phocéenne, après un but marqué dimanche dernier contre Lens, a pris en grippe ces professionnels de la
presse écrite et TV, au travers de l'équipe de Canal+ à qui il répondait : dans un esprit vengeur, et déplacé dans ses propos, le meneur de jeu aurait asséné, dans un français approximatif,
mélangé d'arabe (traduit mot à mot), des "bandes d'invertis", "fermez vos bouches", "faisez l'amour à vos mères" et autres "bandes de vils rectums"... Des
expressions choquantes (pour partie homophobes) et inexcusables, même sous le coup de la colère, si elles sont avérées, de la part de la belle gueule du football marseillais, arrivée chez les
pros à 17 ans et qui aujourd'hui à 20 ans vit sur son petit nuage. C'est du moins l'image qui ressort d'un comportement critiqué jusque dans le staff de l'O.M. qui a bien du mal à recadrer son
joueur qualifié de "vizir" ou "nabab" : grosse tête, fréquentations peu recommandables (dans le milieu marseillais ?), gestion de carrière douteuse, statut d'international très discutable,
etc.
Des insultes comme il s'en dit tous les jours et partout. Expression de l'énervement d'un jeune qui n'a pas pris conscience des mots utilisés ? Et alors ? A qui la faute ? Marseille ? Le
football et ses dérives de toutes sortes ? A coup sûr, voilà un p'tit'gars qui a grandi trop vite, oubliant au passage de se faire une éducation, et qui mériterait d'être sorti de son cocon, de
son quartier, pour faire quelques heures de TIG au sein d'associations d'aides aux familles en difficulté ou aux jeunes homosexuels, et lui faire oublier le coté macho et "bling-bling" qui touche
aussi le sport #1.
12 mars 2008
3
12
/03
/mars
/2008
21:33
Infos news d'aujourd'hui : Amnesty International se mobilise en Suisse contre l'expulsion d'A... Z..., un jeune gay venu d'Afrique et menacé d'être renvoyé dans son pays d'origine où l'homosexualité est punie par une peine de prison pouvant aller jusqu'à 5 ans... En France le préfêt du Rhône s'acharne à vouloir expulser Nadir, un jeune Algérien réfugié chez nous en raison de son homosexualité. Renvoyé en Algérie il y risquerait sa vie. Heureusement le Tribunal Administratif vient de suspendre l'arrêté de reconduite à la frontière... Au Pays-Bas Medhi Kazemi attend dans un centre de rétention d'être renvoyé en Iran : successivement les Justices britannique et néerlandaise ont rejeté ses demandes d'asile. Le tort de Mehdi : être un gay sans papier. Il a fui son pays où il se sait condamner à mort (son petit ami y a été exécuté pour délit d'homosexualité). Aucun pays européen ne veut pour l'instant lui accorder le droit d'asile. Son salut viendra peut-être du Parlement Européen qui pourrait voter très prochainement une motion obligeant le Royaume-Uni à revenir sur sa décision première...
La semaine passée, du Canada, un jeune Malais a été renvoyé vers son pays d'origine malgré les menaces de sévices qui pèsent sur lui en raison de son homosexualité déclarée : là-bas les gays sont emprisonnés (et fouettés pour peu qu'ils reconnaissent pratiquer la sodomie)... Fin février, en France, Louka Koutateladze, un jeune Géorgien de 23 ans est arrêté et transféré dans un centre de rétention en Alsace dans l'attente d'une décision administrative d'expulsion : son retour en Géorgie serait une menace grave pour sa vie. Il y risque brimades et agressions, notamment de la part des forces de l'ordre locales. C'est le lot quotidien des homosexuels dans cette ex-République de l'Union Soviétique...
Voilà quelques cas parmi d'autres. Mais voilà surtout ce qui me rend fou de rage à la lecture quotidienne de toutes ces dépêches de presse qui nous révèlent jour après jour qu'en France, en Europe, les autorités d'Etat n'ont que faire des menaces qui pèsent toujours et encore sur les homosexuel(le)s dans plus de 90 pays à travers le Monde...