1 juillet 2007
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09:28
Et c'est marrant comme, même en congés, l'actualité vous rattrape... Vous essayez de vous déconnecter un peu beaucoup,
plus ou moins, de ce qui fait votre quotidien habituel. TV et radio en veilleuse, Internet coupé... Les écouteurs du lecteur MP3 dans les oreilles, un bon livre dans les mains, séance lecture aux
abords de la Place de Varsovie (au pied du Trocadéro) je faisais abstraction du public environnant. D'un coup, de derrière les haies de troène (?) surgit en courant une vingtaine d'Africains
portant tous un petit sac de voyage. Et de détaler en remontant l'allée vers le Palais de Chaillot, ça court vite. 2 d'entre eux prennent le parti de se séparer du reste en redescendant vers le
bas du Trocadéro. Pas de chance, les forces de l'ordre (à pied) qui ont déclenché l'envolée noire sont là à attendre les malheureux. Un croche-pied plus tard un Africain est couché par terre,
face au sol, maintenu sans ménagement, un policier à genou sur lui pendant qu'un autre lui attache les mains dans le dos. Quelques minutes plus tard, après des palabres et des interrogations,
l'homme est embarqué dans le fourgon sous le regard étonné, peut-être réprobateur, des badauds... Un sans-papiers (?) de plus qui, une semaine après les faits, est peut-être déjà de retour au
pays, sinon encore dans un centre de rétention ou une cellule de prison !
PS J'oubliais de signaler que pour parachever leur show les policiers n'ont pas hésité une minute pour faire le tour des bassins du Trocadéro, tous gyrophares allumés et sirènes hurlentes, en emmenant l'homme vers le commissariat : sans doute le transport à risques d'un dangereux terroriste... J'opterais plus volontiers pour du zèle de m'as-tu-vu.
PS J'oubliais de signaler que pour parachever leur show les policiers n'ont pas hésité une minute pour faire le tour des bassins du Trocadéro, tous gyrophares allumés et sirènes hurlentes, en emmenant l'homme vers le commissariat : sans doute le transport à risques d'un dangereux terroriste... J'opterais plus volontiers pour du zèle de m'as-tu-vu.