L'histoire peut faire sourire, mais elle doit avant tout faire réfléchir : un plombier (pas Polonais !) a été condamné hier au Royaume-Uni à 150 heures de travaux d'intérêt général et à 5468 € d'amende pour avoir uriné dans un vase dans une maison où il effectuait des réparations. Notre homme, un dénommé Roy Williams, agé de 47 ans, a été l'un des artisans piégés dans une des maisons créées par le gouvernement britannique pour tester le comportement des entrepreneurs anglais. Ces maisons factices (?) sont truffées de caméras dissimulées un peu partout dans toutes les pièces, pour vérifier l'honnêteté des artisans. Notre plombier avait ainsi été filmé par une de ces caméras en train d'uriner dans un vase qu'il avait ensuite vidé dans le réservoir d'eau chaude de la maison. La vidange de ce dernier avait coûté 1000 € supplémentaires. L'artisan a déclaré ne rien regretter... sauf la diffusion de la vidéo à la télévision !

De l'humour britannique ? Pas vraiment, quand on apprend dans le même temps (merci aux auteurs des derniers attentats de Londres (?!), sans eux on ne l'aurait pas su) que le Royaume-Uni déteint plus de 10 % du parc mondial de caméras de vidéosurveillance... Déjà qu'on doit maintenant éviter de se promener avec un sac à dos dans le métro londonien (sous peine de "tir au lapin"), il va falloir aussi vérifier si une caméra n'est pas cachée derrière la photo d'Elisabeth II accrochée au-dessus du lit (du bed-and-breakfast) ou si un oeil électronique n'est pas introduit dans le pommeau de la douche... Humour français ? Souriez, vous êtes filmé...

Voilà ça vient... Parce que c'est l'été, le temps des vacances... L'époque où tout devrait être plus facile et plus calme puisque la moitié de la France est en congés (?)... En fait pour ceux qui restent et qui bossent la tranquilité espérée est toute relative car la charge de travail n'est pas forcément mois importante.

C'est ce qui m'arrive... Au boulot nous sommes 5 agents qualifiés pour occuper le poste de travail auquel je suis rattaché. En fait nous sommes 5 pour l'équivalent de 4 "pleins temps" : vous l'avez compris, il y a 2 "temps partiels" (TP). Le problème est qu'actuellement 2 véritables "pleins temps" sont en vacances, autrement dit je suis là avec mes 2 collègues TP... qui travaillent par obligation et qui sont loin d'être réellement motivés !

Nous sommes 5 (je l'ai déjà dit), et dans l'ordre chronologique d'arrivée il y a le N°1 (aujourd'hui M. Le Directeur, en congés), le N°2 (c'est moi, et je bosse !), le N°3 (à temps partiel, pour qui salaire = argent de poche), le N°4 (lui aussi absent, en congés mérités !) et le N°5 (l'autre TP, qui souhaiterait faire mieux mais n'est pas trés doué)... L'ennui c'est que depuis quinze jours les 2 TP se permettent des choses qui gênent la bonne marche du service : "Quand le chat n'est pas là, les souris dansent" dit-on. C'est exactement cela, le N°1 étant absent, le N°3 se fait régulièrement remplacer laissant le N°5 travailler à sa place (à charge de revanche ?) alors que celui-ci dernier arrivé n'a pas encore acquis la totalité des subtilités de l'emploi (et du savoir faire nécessaire !). Me voilà donc à devoir assurer non seulement ma partie mais également à vérifier, à corriger ce qu'a fait le N°5 tout en devant traiter ce qui a aussi été laissé en stand-by... Et là je crise car chaque été cette histoire se répète, le N°3 ne fiche plus rien, le N°5 rame et le N°1 ferme les yeux. Brossé dans le sens du poil à longueur d'année par N°3 et N°5 il n'y voit que du feu puisque le service est assuré : quand il reprend le boulot tout a été fait. Bien ou mal ? Par qui ? (Pour lui) peu importe... J'enrage, je crise, d'où le coup de gueule !

PS J'oubliais (et ne le prenez pas mal), mais les N°3 et N°5 (les TP !) sont de sexe féminin (ça ne s'invente pas).