Pas peu fier il était l'AL1 ce midi autour de la table familiale (invité chez Papa, Maman avec les frères et soeurs, belles-familles, neveux et nièces). A un moment la conversation s'est tournée vers le cinéma et la soirée des César 2005 diffusé hier soir sur Canal+...

Pourtant cinéphiles avertis, mes frangins, frangines ont dit avoir découvert "L'esquive" en suivant cette annuelle cérémonie d'auto-satisfaction du cinéma français. Et là surprise (ma surprise) je leur ai mis sous le nez le DVD de "L'esquive"... que j'ai acquis dès sa sortie à l'automne dernier et dont je ne leur avais pas encore parlé. Pourquoi ? Parce que je ne les pensais pas sensibles à ce cinéma indépendant là.

Ma surprise a fait son effet et mon DVD m'a quitté pour quelques temps... le temps qu'il soit vu par tous. Il faut dire que maintenant estampillé "4 César" il prend de la "valeur", bienheureux ceux qui avaient vu dans ce "petit" film une réussite. J'en suis et j'en suis fier (2ème).

Autre satifaction, "Just a kiss" de Ken Loach (César ex-aequo du meilleur film de l'U.E.) : je suis fan, grand fan du réalisateur auteur d'un film brillant d'une sensibilité poignante, sensualité bouleversante avec des comédiens incroyablement sincères tout en émotion. "Définitivement un bon cru" comme l'ont écrit Les Cahiers du Cinéma.

Ultime joie de la soirée (je n'ai pas Canal+, même en clair, alors j'ai suivi le palmarès en direct sur Internet), fierté (3ème), les 5 récompenses qui sont allées à "Un long dimanche de fiançailles". J'ai adoré le film (je ne suis pas le seul !), il faut vous dire que là aussi je suis fan de J.-P. Jeunet. Vu tous ses films, les ai tous en DVD (époque Caro & J. incluse). Quoi dire de plus.

Je suis content également que la profession ait "césarisé" des acteurs et des films français qui n'ont pas forcément reçu la reconnaissance du public et un accueil  comparable aux dinosaures ou grosses productions ayant squatté le haut de laffiche en 2004. Alors toutes mes félicitations à ceux qui ont fait "Quand la mer monte", "Rois et reines", "Mensonges et trahisons et plus si affinités...", "Quand la mer monte", "Deux frères" et tous les autres. Merci à Yolande Moreau, à Mathieu Amalric, Clovis Cornillac et tous les autres... Bon cinéma, AL1.

30 janvier 1972... Derry, Irlande... "Sunday, bloody sunday", Bono chante cet hymne à la fin du film de Paul Greengrass.

30 janvier 1972, ce dimanche aurait pu rester à jamais un jour comme un autre, sauf que l'Army britannique en a décidé autrement : elle tue 13 manifestants pacifistes.

Trente ans plus tard, le réalisateur anglais recrée à l'identique cette journée sanglante, un film vérité hommage aux victimes de la connerie humaine, film touchant tant sont sincères et réalistes (vrais) la mise en scène, le jeu des acteurs (pour la plupart non-professionnels), le décor... On se retrouve propulser au coeur de l'événement et on prend une grande claque : retour à Derry le 30 janvier 1972... Je me sens Irlandais.

U2 y est sans doute pour quelque chose, "Bloody Sunday" le chef-d'oeuvre de P. Greengrass me le confirme. AL1.

  Ne passer pas à coté, pour que la mémoire collective n'oublie pas, "Plus jamais ça" : 

Entracte... 3h30' déjà... "La communauté de l'anneau"... Je ne m'en lasse pas, 1 fois au ciné, 3 fois en DVD, et toujours aussi impressionné par le travail de Peter Jackson et son équipe. Encore à découvrir des détails cachés (?)...

Une pause de 10, 20... 30' le temps de me faire un sandwiche, boire un Cactus original et de consulter les mails reçus et les (vos) blogs. Et je m'y remets car j'ai (je me suis) promis d'ingurgiter (de déguster, c'est mieux) la trilogie avant ce soir. Et hop, à l'assaut des "Deux tours"... Rendez-vous dans 4 heures, AL1.

A voir : www.leseigneurdesanneaux.com

11h00, déjà ! La journée est bien entamée... même pour quelqu'un qui est en congés et qui se laisse vivre.

Hier soir j'ai pas eu le courage de remettre ça. Donc pas de DVD, mais la TV avec la soirée de F3 sur les "Chroniques de la violence ordinaire" : pauvres malheureux de la Cité de la Commanderie à Creil / Nogent-sur-Oise, mais comment font-ils pour rester là dans la crasse, la misère avec des Elus qui se foutent pas mal de cette "zone de non-droit" ? Moi j'aurais craqué, j'aurais foutu le camp. C'est pas possible de laisser des gens dans ces cages à lapins véritables bidonvilles à la française... Un reportage à vous mettre le moral à zéro, suivi d'un de ces débats qui ne servent pas à grand chose. Avec le politique ("On va vous aider"), le sociologue ("Il faut comprendre pourquoi on en est arrivé là) et le "beur" de service (c'est la faute au système... aux autres). Mon avis sur cette émission, ça fait pas avancer la société : on nous montre une (la) réalité, on compatit, mais malheureusement les seuls à y gagner sont comme d'hab. les extrèmes. D'un coté les bandes (comme celles des Scoots) se voient "valoriser" par l'image, de l'autre le FN va gagner quelques voix.

Misère, misère... finalement rien ne vaut un bon film, AL1.