On est comme on est... comme on naît.
Je ne connais pas Monsieur Christian V., député UMP de son état, lequel a cru bon de déclarer au sein de la représentation nationale (à l'Assemblée N.) que "le comportement homosexuel est une menace pour la survie de l'humanité". Et, plus tard, que "l'homosexualité est inférieure à l'hétérosexualité".
Je connais (par médias interposés) Monsieur Nicolas S., ex-ministre de l'Intérieur, ex-ministre de l'Economie et des Finances, aujourd'hui président de l'UMP, lequel a déclaré condamner les propos tenus par son collègue député et a dit envisager de sanctionner celui-ci.
Aujourd'hui plusieurs jours, plusieurs semaines après les faits, Nicolas S. n'a pas toujours exclu Christian V. du parti présidentiel (?) alors qu'il avait indiqué le faire à court terme.
Peut-on accepter plus longtemps de tels agissements ? J'ai souvenir d'un ministre de l'Intérieur (suivez mon regard... lisez ces lignes) qui ayant entendu des propos injurieux à son encontre lors d'un déplacement en banlieue n'avait pas hésité à faire condamner rapidement le fauteur de trouble... La fonction de ministre primerait-elle sur celle de président (de parti) ? Est-elle la seule à permettre d'obtenir la sanction ? Etonnant non quand on sait que le président de l'UMP a plus de pouvoir qu'un ministre : de sa propre initiative Nicolas S. peut exclure Christian V. du parti alors que ministre il a du porter plainte pour faire condamner son agresseur verbal... Peut-on encore espérer ? Pour l'heure l'homophobie demeure une réalité chez nos parlementaires !
On est comme on est... comme on naît.
Con tu es, con tu resteras... Con tu naîs, con tu resteras...
A+, AL1.
Une pétition pour une condamnation de Christian V. est à signer sur www.actupp.org
