11 février 2008
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Il y a quelques
jours, France 2 rediffusait "Un amour à taire", présenté comme le premier film français évoquant la déportation des homosexuels lors de la 2ème Guerre Mondiale... Hier soir
j'ai eu l'occasion de voir "Bent", le film britannique réalisé en 1997 par Sean Mathias : l'histoire relate la dramatique passion amoureuse de deux hommes, déportés parce que homosexuels, et qui
s'aident à faire face aux tortures de la vie dans un camp de concentration Nazi... A l'origine c'est une pièce de théatre jouée pour le 1ère fois à Broadway (New York), qui
a connu immédiatement le succès en 1979 avec Richard Gere, révélé un an auparavant au cinéma dans "Amercian Gigolo"... Depuis cette pièce a conquis le monde entier et elle est devenu un grand
film à (re)voir et à avoir dans sa DVDthèque !
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TV Cinéma
3 février 2008
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20:58
On en reparle... Rediffusion mercredi soir prochain sur France 2 à partir de 20h55. A ne pas manquer pour ceux qui auraient raté la première diffusion en mars 2005, à revoir
pour les autres...
Rappel de l'histoire : en 1942, sous l'Occupation, trois jeunes gens se soutiennent mutuellement pour échapper à la terreur nazie : elle est juive, ils sont homosexuels...
Un amour à taire, premier (télé)film à aborder un sujet mal connu, la déportation des homosexuel(le)s pendant la 2nde Guerre Mondiale. Ce qui, parenthèses, permet de
rappeler qu'il a fallu attendre 1981 pour que soit abrogée la loi criminalisant l'homosexualité promulguée sous le régime de Vichy...
Une occasion de (re)voir Jérémie Rénier et Nicolas Cob...
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23 janvier 2008
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Aujourd'hui,
mercredi, Jeanne Moreau fête ses 80 ans dont 60 ans de carrière de comédienne... "Chapeau bas, Madame Moreau !"...
La star était présente au festival "Premiers plans" d'Angers. Après la projection du film "Journal d'une femme de chambre" de Luis Bunuel (1964), dans lequel elle joue, l'actrice est montée sur
scène : alors qu'elle empruntait les quelques marches devant l'écran le public s'est levé spontanément et s'est mis à chanter d'un seul choeur :
"Joyeux Anniversaire !"...
Je me joins à tous pour souhaiter longue vie encore à Jeanne Moreau !
Photo : Ouest-France. L'actrice émue aux larmes à Angers.
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23 janvier 2008
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"C'était en 1974, bien avant la mode des biopics, ces biographies de célébrités qui prolifèrent aujourd'hui. Portrait du peintre britannique David Hockney,
figure clé de la scène arty des années 70 et 80, A bigger splash, de Jack Hazan, innovait doublement : c'est le peintre peroxydé qui joue son propre rôle, comme tous les autres
protagonistes - une audace sans précédent. Et au lieu de raconter tout l'itinéraire de l'artiste, le film se concentre sur un épisode emblématique de quelques années (un peu comme le récent
Truman Capote de Bennett Miller) : une rupture bien réelle avec un jeune modèle-amant trop aimé, et la gestation douloureuse d'une toile, double portrait allégorique où figure le bel
absent.
Passé en trente ans d'une interdiction aux moins de 18 ans à un visa tous publics, A bigger splash fit sensation en son temps pour ses nus masculins (qui
dialoguent avec ceux, sur fond de piscines californiennes, des fameuses toiles de Hockney) et une scène d'amour gay. Aujourd'hui, c'est la composition ultraténue du récit qui étonne, tout en
ellipses feutrées, en sous-entendus mystérieux, en associations oniriques. La séparation du peintre et de sa muse produit une onde de choc à long terme dans la petite communauté, à la page ou à
la ramasse (ou les deux), qui gravite autour de David Hockney, assistant vulnérable, galeriste fauché, copain styliste, amie designer. « Quand l'amour tourne mal, il n'y a pas que les amants qui
souffrent », dit l'un d'entre eux. A Bigger Splash résonne à la fois des derniers soubresauts du swinging London et de liens défaits dont la contrepartie poétique se dépose sur
les tableaux de Hockney."
Source : Louis Guichard, Télérama.fr
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16 janvier 2008
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Sexe... Sauvagerie... Drogue... Violence... La jeunesse américaine de "Bully", film de Larry Clark qui en 2001 scandalisa l'Amérique puritaine... Brad Renfro y interprète le rôle de Marty Puccio, un ado désoeuvré dans une petite ville, souffre-douleurs de son meilleur ami... Un des
meilleurs rôles, si ce n'est le meilleur, tenu par Brad Renfro, dont on vient retrouver le corps sans vie ce mardi matin dans sa maison de Los Angeles. Pour l'instant la cause de la mort n'est
pas connue mais l'acteur de 25 ans avait un passé de toxicomane...
Révèlé dans "L'élève doué" et "Bully", avec une douzaine de films et séries TV à son actif, Brad Renfro était depuis février 2006 sous le coup d'une mise à
l'épreuve après avoir été condamné pour possession d'héroïne. Il avait 2 mois auparavant cédé à ses vieux démons et acheter de la drogue... à un policier se faisant passer pour un revendeur
!
La cure de désintoxication suivie à la suite de cette dernière condamnation n'a visiblement pas enraillé le mal qui rongeait cet accorché vif depuis
l'adolescence. Il avait eu affaire à la justice dès 1998 (dans le Tennessee, dont il était originaire) pour détention de cocaïne et marijuana, et en 2001 pour tentative de vol d'un bateau de
plaisance en Floride...
Ironie du sort (?) Brad venait d'achever le tournage de "The Informers" de Gregor Jordan, avec pour partenaires Billy Bob Thornton, Kim Bassinger, Mickey
Rourke et Winona Ryder. Une chronique de vies de stars et autres personnages dont la morale est mise en danger par le sexe, la drogue et la violence... Des ingrédients déjà présents dans
"Bully"... Et la quadrature du cercle pour Brad Renfro !
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14 janvier 2008
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29 décembre 2007
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Samedi 29 décembre, minuit... Nous ne sommes pas le premier samedi du mois. C'est même le dernier de l'année... Vous n'êtes pas sur Canal+, encore moins Pink TV...
Mais puisqu'à cette heure les enfants sont couchés... Pour finir l'année sur une note humoristique, une parodie soft mais sexy (ou l'inverse, MDR !) des productions porno-gays à 4 sous...
Comme quoi, avec un budget minimaliste (?), il n'en faudrait pas beaucoup plus pour rivaliser avec les grands studios... Sur ce, bon dimanche à tous !
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26 décembre 2007
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C'est aujourd'hui que
sort en France "XXY" le dernier film de Lucia Puenzo avec Inès Efron, Martin Piroyansky,
Valeria Bertuccelli.
"C'est de manière radicale que cette jeune réalisatrice argentine aborde le thème (incorrect à en juger par la crudité prosélyte des journaux, radios et sites Internet qui leur sont destinés) du
malaise et de la pudeur des adolescents devant la sexualité. Alex, son héroïne de 15 ans, est atteinte d'"ambiguïté génitale", terme médical désignant l'hermaphrodisme.
Et loin de toutes intentions égrillardes ou voyeuristes, Lucia Puenzo dépeint la souffrance que cette malédiction provoque chez une jeune fille exposée à la rumeur sociale, à la brutalité d'une
médecine parlant de traitements aux corticoïdes et de chirurgies "réparatrices", ainsi que chez ses parents contaminés par cet ostracisme et cernés par la culpabilité.
Les pions sont posés d'emblée. A la fois jolie fille et affublée d'un sexe de garçon, Alex est perturbée par sa différence. Assumant d'être ce qu'elle est, elle décide d'en finir avec les
changements d'école, les inspections cliniques et les médicaments qu'on lui impose pour stopper l'essor de sa masculinité. Débarquent chez elle (une maison perdue dans les dunes de la côte
uruguayenne) un couple d'amis, père chirurgien, avec Alvaro, leur fils de 16 ans. Tandis que s'affrontent les arguments d'adultes, plus ou moins tolérants, les jeunes se découvrent une
attirance.
Plaidoyer pour le libre arbitre, le respect de chaque individu dans son intégrité physique, et le droit de chaque être humain à disposer de son corps et de son identité, XXY dépeint le
trouble d'Alvaro (dadais vierge à l'homosexualité rentrée) devant le corps d'Alex (androgyne renfermée mais au désir impatient, qui lui prouve qu'elle possède une façon "spéciale" de le
satisfaire). Les deux adolescents se découvrent une complicité amoureuse et sexuelle.
Avec beaucoup de sensibilité et de probité artistique, le film évite les écueils inhérents au sujet. XXY n'est pas un film à thèse conjuguant vulgarisation clinique et plaidoyer moral ni
un drame licencieux cultivant le sensationnalisme. Mais une histoire de tolérance qui s'offre un pied de nez aux voyeurs : Alex est violée sur une plage par trois machos qui veulent
"voir".
Spécialiste de l'étude d'espèces marines bisexuelles, le père d'Alex incarne la voix d'une sagesse. Il a, avec son épouse, résisté aux pressions des scientifiques qui voulaient filmer
l'accouchement, alerter le conseil d'éthique, puis castrer la gamine. Contenant son désarroi, il adopte une belle solidarité avec sa fille, qui refuse la normalisation.
Le film a obtenu le Grand Prix de la Semaine de la critique au Festival de Cannes 2007."
Critique signée Jean-Luc Douin. Source : Lemonde.fr
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20 décembre 2007
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Film de Jean Delannoy (1964) d'après le roman de Roger Peyrefitte (1944). Chef d'oeuvre dans les 2 cas.
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8 décembre 2007
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Adaption d'un roman de Michael Downing, le long-métrage de Laurie Lynd (qui avait réalisé auparavant plusieurs épisodes de la série "Queer as folk") est
actuellement sur les écrans canadiens, nul doute qu'il devrait prochainement traverser l'Atlantique et connaître ici un succès d'estime aussi important que ces prédécesseurs "Le déclin de
l'empire américain", "Les invasions barbares" ou le plus récent "C.R.A.Z.Y."...
"L'homosexualité dans le milieu du sport professionnel, et surtout les sports d'équipe, représente un sujet tabou, parfois
plus embarrassant que la toxicomanie ; combien de sportifs de salon s'imaginent encore que tous les patineurs artistiques «en sont» et que les hockeyeurs, eux, ne mangent pas de ce
pain-là...
Voilà un des mythes que tente de démolir le cinéaste canadien Laurie Lynd, qui ne manque pas de culot en égratignant la carapace virile de notre sport national, le
hockey, ou névrose collective, selon les performances du Canadien de Montréal. Dans "Breakfast with Scot", Eric (Tom Cavanagh) patine fort, et depuis longtemps, pour afficher, sur la glace ou à la télévision, l'air d'un tyran casqué ou d'un commentateur
redoutable. Ancienne vedette des Maple Leafs de Toronto, il est reconnu tant pour ses coups de poings que pour ces coups de patins. Sa conversion télévisuelle semble l'obliger à continuer sa
mascarade hétérosexuelle, même aux côtés de son avocat, Ben (Ben Shenkman), qui est surtout son conjoint.
L'illusion sera plus difficile à maintenir lorsque Scot (Noah Bernett, une bouille inimitable et un sans-gêne amusant) va débarquer dans leur existence. Ce garçon
de 11 ans a récemment perdu sa mère dans des circonstances tragiques et le père, le frère de Ben, n'a guère le temps de porter le deuil sous le soleil de Rio. Le plus réfractaire à cette
paternité imposée est bien sûr Eric, d'autant plus que Scot représente tout ce à quoi il refuse d'être associé depuis l'enfance : efféminé, souffre-douleur à l'école, aucune aptitude sportive,
amateur de comédies musicales et, insulte suprême, il ignore totalement qui est Wayne Gretzky. Sensible et clairvoyant derrière ses extravagances vestimentaires et ses performances vocales --
il est un «musical» à lui tout seul! --, Scot va avoir le culot d'enfiler une paire de patins et de prendre un bâton de hockey pour se faire accepter. Mais la glace est mince pour celui qui
cultive sa différence au point d'avoir laissé tomber le deuxième «t» de son prénom.
Le délicieux souvenir de "Ma vie en rose" refait souvent surface devant "Breakfast with Scot". Les deux films traitent du même sujet, mais le cinéaste belge Alain
Berliner était parfaitement en phase avec l'excentricité du personnage, le garçon ne faisant pas que s'habiller en fille : son univers devenait celui d'une maison de poupée construite par un
émule de Magritte. L'approche de Laurie Lynd, nettement plus consensuelle, expose le «problème» avec de rares touches fantaisistes, visiblement contaminé par le personnage d'Eric et sa manière
carrée de voir la réalité. Cela se reflète dans le caractère tristement pudique de la relation du couple -- même les téléromans de Guy Fournier étaient plus osés... --, trop souvent de simples
colocataires, tandis que les scènes d'aréna semblent plus excitantes que les séances de maquillage.
On comprend mieux pourquoi la haute direction des Maple Leafs de Toronto ne fut pas hostile à l'idée de donner son accord pour reproduire son sigle dans "Breakfast
with Scot", une première pour un film au thème gay. Non seulement cette comédie effectue bien des pirouettes pour se donner des allures plus familiales que subversives, mais le hockey devient
le palais de glace des homosexuels incompris. D'un point de vue canadien, c'est plutôt révolutionnaire, admettons-le."
Source : André Lavoie, LeDevoir.com
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