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Mon web à moi, ma vie... Mes envies, mes amours, mes humeurs, mes emmerdes et vous !

30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 21:45
   Ou "Here come the double deckers" en version originale. Que de souvenirs. Première chaîne de l'ORTF, 18 octobre 1972 ! Les 7 garnements (5 garçons, 2 filles), les Double-Deckers, qui se réfugiaient dès que possible dans un bus à deux étages. Situé dans un terrain vague, ce bus à impériale n'était accessible que par un savant mécanisme de poulies inventé par Prof. Tour à tour salle de réunion, laboratoire ou lieu d'échange, le bus voyait cette bande âgée de 7 à 16 ans évoluer au gré des aventures. Ils s'opposèrent même à Monsieur Beaumont, homme d'affaires sans scrupule qui voulait raser le terrain vague où se trouvait le bus pour y construire un parking. Cette série passait dans Croque-vacances et semble avoir laissé un souvenir impérissable pour toute une génération. J'en suis ! Le mécanisme d'ouverture du repaire, l'aéroglisseur fou ou la maison hantée sont autant d'ingrédients qui ont contribué au succès de "L'autobus à l'impériale".


  Qui se souvient encore de Prof, Belle, Solo, Glouton, Cap'tain, Youpla et Tigrette ? [Source : Planète Jeunesse]
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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 19:08

  C'est aujourd'hui que sort sur les écrans (de cinéma !) le film documentaire "Kurt Cobain, About A Son", signé A.J. Schnack et qui aurait pu être sous-titré "K.C. à coeur ouvert" : le réalisateur met en images un entretien (des interviews) que le leader de Nirvana a eu avec le journaliste Michael Azerrad entre décembre 1992 et mars 1993, soit un an avant le décès du chanteur.

 25 heures d'enregistrement audio (condensées pour le film) dans lesquelles Kurt Cobain parle, et parle encore, de sa vie, tout y passe, intimité, musique, politique, famille, ses succès, ses échecs, etc.

 Et d'expliquer, au milieu de tout ça, son envie d'ado de "ne pas être comme les autres", avec cette confidence étonnante : "Au lycée, je suis devenu le meilleur ami d’un gay notoire. Le fréquenter m’a fait passer pour gay moi-même et j’étais fier de ça, fier d’être gay même si je ne l’étais pas ! J’avais presque trouvé une identité : j’étais enfin un marginal, mais pas un marginal moyen [average geek], j’étais un marginal pas comme les autres…"

 Pouvait-on attendre autre chose de Kurt Cobain, héros rimbaldien de la fin du 20ème siècle ?

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 18:13
  J'ai revu cet après-midi le film de Christophe Honoré, superbement illustré musicalement par les chansons (texte et musique) d'Alex Beaupain. Rien à dire... Excellent. Comme le jeu de Louis Garrel et Grégoire Leprince-Ringuet. Ici sur "Ma mémoire sale". Moteur.

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 22:37
  Alors que partout des associations (et parfois les politiques) se battent (!) quotidiennement pour lutter contre les violences dont sont trop souvent victimes les homosexuel(le)s, alors qu'on sait pertinemment qu'une proportion non négligeable des gays consomment du porno, voici qu'un débat prend naissance outre-Atlantique suite à la diffusion par Raging Stallion, célèbre studio de production pornographique gay, de plusieurs bandes annonces et trailers de films récents dans lesquels la violence tient une place de plus en plus importante. Pas une violence dans les rapports sexuels mais une violence de situation, d'action, de scenario. Une nouveauté qui fait le buzz chez les jeunes blogueurs gays américains et dont la popularité croissante a des répercussions jusque dans le comportement de ces internautes pornographes. Donc entre 2 concours de fellation et de sodomie, les (anti-)héros prennent des coups, se font assommés, sont tués à l'arme à feu, à l'arme blanche, etc... Doit-on en avoir peur ? Cela aura-t-il des conséquences sur la sexualité des consommateurs de films pornos ? Dans un pays où la criminalité reste élevée, où les meurtres et les tueries perpétrés par des jeunes en rupture avec l'idéal social US sont nombreux, les avis sont plus que partagés sur les nouvelles productions signées Raging Stallion. Extraits de "To The Last Man".

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 19:12
Hommage...

  
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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 11:24
  On en parle depuis un certain temps dèjà. Ici sur ce blog, ailleurs sur le Net. On ne connait pas encore la date officielle de sortie du film en France... Pour rappel, "Milk" raconte le parcours d'Harvey Milk, conseiller municipal de San Francisco, assassiné en 1978, en même temps que le maire de la ville, George Moscone, par un collègue, Dan White. Harvey Milk étant l'un des tout premiers hommes politiques américains ouvertement gays !
 En attendant de découvrir le film de Gus Van Sant dans les salles, voici la bande-annonce :

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 19:55
  Autant le dire de suite, il faudra attendre le 29 février prochain (oui, je sais, c'est loin) pour découvrir le film sur grand'écran... En attendant voici la première photo officielle nous montrant un (presque) baiser entre Steven Russell (Jim Carrey) et Phillip Morris (Erwan McGregor), couple héros de "I Love You Phillip Morris" réalisé par Glenn Ficarra et John Requa... Inspiré de l'histoire vraie du roi de l'arnaque Steven Jay Russell et de sa biographie écrite par le célèbre journaliste spécialiste des affaires criminelles Steve McViker, le film raconte une partie de la vie de ce père de famille, escroc notoire, qui se retrouve incarcéré dans un pénitencier du Texas. Il y est fait la connaissance d'un co-détenu Ph. Morris dont il tombe amoureux. Une fois celui-ci libéré, S. Russell multiplie les évasions pour rejoindre son amant, simulant une fois sa propre mort des suites du Sida (et signant son propre certificat de décès !), une autre fois en colorant ses vêtements comme la tenue d'un chirurgien... Malheureusement ses sorties non autorisées lui vaudront une prologation de peine de... 144 années !
  Un nouveau baiser très gay à découvrir donc l'an prochain, après celui à venir de Sean Penn et James Franco (dans "Milk" de Gust Van Sant) à voir le 12 novembre prochain. Avec Heath Ledger et Jake Gyllenhaal qui avaient donné l'exemple dans "Le secret de Brokeback Mountain", on s'aperçoit que les stars de Hollywood (ayant tout de même une certaine personnalité... sortant du moule) se mettent à accepter les rôles décalés les amenant sur le terrain des rapports homos. Faut-il y voir pour autant une reconnaissance à long terme (définitive ?) de l'homosexualité dans le cinéma américain ? Est-ce seulement une attitude gay-friendly passagère ?

- Up-date - "I Love You Phillip Morris" sortira en France le 25 février 2009, année effectivement non bissextile.
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9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 07:47
  L'acteur américain est actuellement en pleine promo pour le film "Pineapple Express" qui sort cette semaine aux Etats-Unis et que l'on pourra voir en France en novembre prochain. Et il profite de chaque interview pour parler également de son prochain long-métrage dont le tournage vient de prendre fin. On le verra prochainement au coté de Sean Penn (dont il joue l'amant) dans "Milk", film de Gus Van Sant retraçant la vie de Harvey Milk, conseiller municipal à San Francisco, l'un des premiers hommes politiques ouvertement gays, assassiné en novembre 1978...
 Reçu par Jimmy Kimmel, dans son show "J.K. Live" diffusé sur CityTV, ABC, James Franco n'a pas hésité un instant quand l'animateur l'a embarqué sur le sujet scabreux des scènes homos de "Milk". C'est sérieusement et avec beaucoup d'humour que le comédien a abordé la description des scènes de nu avec Sean Penn au cours desquelles il a dû utiliser un "prosthetic penis". Il évoque aussi les répétitions (lectures) avec son partenaire... Sûr que tout n'a pas dû être facile à jouer même pour un acteur confirmé. Il en est presque timide quand il en parle, même si visiblement le tournage de "Milk" a été plaisant. Et encore, il ne décrit pas là les "French Kisses" de Sean Penn qui lui ont laissé un goût amer, celui-ci lui ayant abandonné quelques poils de fausse barbe dans la bouche lors des prises de vue. C'est, en fait, la seule chose qu'il semble avoir regretté de ces semaines de tournage...


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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 07:52
  Vous ne pourriez pas l'inventer ! C'est l'expression qui résume le mieux "Savage Grace", le film de Tom Kalin, prochainement sur nos écrans. Une histoire d'inceste, de plan à 3, de matricide, bref de folie.
 Une histoire vraie qui tourne autour d'une relation homosexuelle, spécialité de Tom Kalin à qui on doit le remarquable "Swoon" relatant la vie de Richard Loeb et Nathan Leopold Jr, un couple gay condamné à la réclusion à perpétuité en 1924 pour le rapt et le meurtre d'un jeune garçon de 13 ans.
 Dans "Savage Grace" le réalisateur nous raconte la vie hors norme menée de New York à Paris, en passant par Majorque et Londres, entre 1946 et 1972 par Barbara Baekland, jet-setteuse, assassinée par son propre fils Tony, héritier de la fortune Bakelite.
 Barbara, née Daly, jouée par Juliaane Moore, est une arriviste de première. Elle est déterminée à faire un mariage d'argent et arrive à ses fins en épousant Brooks Baekland (Stephen Dillane dans le film), dont le grand-père a inventé la bakelite. N'étant donc pas à court d'argent la belle (qui fut par le passé élue une des 10 plus belles femmes de New York) mène grand'train en vraie m'as-tu-vue, faisant l'actrice à l'occasion, n'hésitant pas à humilier son mari en public, traitant son fils Tony (Eddie Redmayne) de phoque !
 Celui-ci est un jeune homme bisexuel heureux qui partage son temps entre son compagnon baba-cool et une beauté espagnole répondant au doux nom de Blanca (Elena Anaya). Barbara qui entretient une relation particulièrement bizarre avec son fils essaie de le faire renouer avec son père (pour qui il est un échec), le mari finissant par devenir l'amant de Blanca. Mère et fils se retrouvent alors seuls, à poursuivre leur jeu de la séduction et leur relation malsaine, Barbara proposant à un ami Sam Green (le comédien Hugh Dancy) de coucher avec Tony, le lit recevant bientôt l'ami, le fils et la mère !
 Il existe quelques différences entre l'histoire vraie et dérangeante de Barbara Beakland et celle racontée dans le film de Tom Kalin, en fait le point de vue de Tony. Ainsi Barbara était malade à l'idée que son fils soit homosexuel et c'est pour l'en guérir qu'elle avait entrepris cette relation faite de séduction... Une proximité et une décadence qui aboutissent à l'inceste et au meurtre de Barbara, assassinée par son fils.

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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 17:13
  C'est mercredi prochain, 9 juillet, que sortira en France le film "Hancock" réalisé par Peter Berg et avec Will Smith, Charlize Theron et Jason Bateman. Voir la bande annonce ici... Mais, pas encore sur nos écrans, le film et son super(-anti)-héros, odieux et ivre, font déjà l'objet d'une polémique née d'une réplique donnée par Will Smith et jugée comme homophobe par certaines associations américaines, notamment le GLAAD (Hancock est sorti ce week-end aux USA) et autres spectateurs l'ayant vu en avant-première chez nous...
 A la 25ème minute du film le personnage de Ray Embrey (interprété par Jason Bateman) propose son aide à Hancock (Will Smith) qui est au fond du trou et lui suggère d'endosser un costume de super-héros pour améliorer son image. Pour améliorer celle-ci il lui présente quelques pages d'un comics-book, ce à quoi Hancock répond par un singlant "Homo... Homo en rouge... Homo norvégien [Père Noël ? NDLR]..."
 L'effet comics comique est indéniable. Un peu trop sans doute. Sachant que Will Smith est un acteur "bankable" attirant des milliers millions de spectateurs à chacune de ses apparitions sur grand'écran, les anti-Hancock redoutent que ces propos provoquent l'hilarité entière dans les salles où le film sera projeté, d'autant que rien ne vient atténuer les propos du super-héros. Et de se demander si une telle réplique était bien nécessaire : son absence (coupée au montage ?) n'aurait rien retiré au film !...
  Alors, réellement choquant ? "Hancock" se veut un film d'action, une comédie. Nul doute qu'il sera vu en famille. Pour autant les parents sauront-ils faire la part des choses et expliquer à leurs enfants qu'aussi amusant soit-il le héros utilise un langage imagé certes mais discriminant envers une certaine partie de la population ? Chaque jour qui passe des personnes, jeunes et moins jeunes, sont insultées en utilisant ce genre d'expressions méprisantes. Les reproduire dans un film, quel que soit le contexte, attitude anti-gay d'un personnage ou simple plaisanterie (bon mot ?), peu importe qui les dit (même le très drôle Will Smith), est inacceptable.

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