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Mon web à moi, ma vie... Mes envies, mes amours, mes humeurs, mes emmerdes et vous !

30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 18:06
  "Resplendissante en satin rose et boa à plumes, une drag-queen déambule dans un village russe décrépit en imitant la chanteuse disco Gloria Gaynor et sa chanson "I Will Survive". La conclusion de "Gais Lurons" ("Veseltchaki"), premier film grand public à traiter de la question gay en Russie, où l'homophobie reste très vivace, est néanmoins beaucoup plus sombre. Le film, sorti à la mi-octobre, raconte l'histoire de cinq drag-queens qui se produisent dans une boîte de nuit gay de Moscou. Elles partagent sans compter bonne humeur, maquillage et vodka, oubliant les coups et les critiques qui pleuvent dans la journée.
 Si le rire est au rendez-vous, un lourd silence s'installe à la fin du film lorsque les cinq héros tombent sur des jeunes homophobes et décident de foncer sur eux, dans un ultime acte de bravoure à l'issue prévisible. Cette tragicomédie reflète le paradoxe vécu par les homosexuels moscovites, qui disposent d'une scène nocturne développée et décomplexée, alors que dans la rue et jusque dans les sphères du pouvoir, ils doivent encaisser les brimades.
 "J'ai vraiment aimé ce film ! Ca me rend heureux de voir que, pour la première fois, un film s'attaque à ce sujet", régait à la sortie de la projection un des spectateurs, Vladimir Frolov, à Moscou. Le film est projeté dans 12 villes et 72 salles, une diffusion non négligeable en Russie. Il doit être projeté au Kazakhstan, en Ukraine et dans les Pays Baltes. Victoire supplémentaire, des multiplexes et pas seulement des petites salles anonymes diffusent "Gais Lurons" à Moscou, alors même que le maire de la capitale, Youri Loujkov, considère l'homosexualité comme "l'oeuvre de Satan". Dans ce contexte, la presse libérale russe s'est félicitée qu'un tel film ait enfin vu le jour en Russie, où, malgré de multiples tentatives, les parades gay sont systématiquement interdites par les autorités. Le réalisateur, Félix Mikhaïlov, "a réalisé le premier film articulé qui soutienne les homosexuels", note le quotidien Vremia Novosteï, dans une critique intitulée "Douloureusement nécessaire".
 "On tombe tellement amoureux de (l'acteur finlandais) Ville Haapasalo dans sa robe en lurex que la fin tragique de son personnage est ressentie (par le spectateur) comme un deuil personnel", relève le magazine culturel Time Out dans son édition russe.
 Le réalisateur, qui n'est pas lui-même homosexuel, raconte avoir eu l'idée du film il y a dix ans en travaillant avec une troupe de drag-queens et dément avoir voulu mettre en scène un plaidoyer pour les droits des homosexuels en Russie. "S'ils le voient comme ça tant mieux [...] mais on a voulu éviter toute idéologie", explique Félix Mikhaïlov, qui se dit d'ailleurs opposé à l'organisation d'une parade gay en Russie. [Source : AP]


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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 19:47
  Le film est sorti en salle le 8 septembre 1982, ressorti (restauré) sur nos écrans le 14 octobre dernier, et son DVD de "Querelle" est en vente depuis le 20 du mois...
 Il est impossible de rester insensible au dernier film de Rainer Werner Fassdinder (le réalisateur est décédé alors que "Querelle" était au montage) qui adaptait là le roman de Jean Genet "Querelle de Brest" publié en 1947. Une oeuvre cinématographique, carrément littéraire, particulière, aujourd'hui culte et kitch, portée par Brad Davis, Jeanne Moreau, Franco Néro et le jeune Laurent Malet.
 Le synopsis ? "Le Vengeur vient d'accoster à Brest. Sur le pont, l'équipage s'affaire aux dernières tâches avant de descendre à terre. Parmi eux, Querelle, beau marin à l'immense pouvoir de séduction, ne laisse pas insensible son supérieur, le lieutenant Seblon. Dans le plus grand bouge de la ville, au milieu de la nébuleuse interlope du port, Querelle retrouve son frère Robert. D'étranges rapports de haine et d'amour lient les deux hommes. Fasciné par Lysiane, la maîtresse de Robert, Querelle doit cependant se soumettre au désir de Nono, le tenancier du bordel.." Un film à (re)voir plusieurs fois pour comprendre son thème central : l'obsession !

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 10:26
  Edouard Collin sait tout mais ne dira rien de plus. "Je suis célibataire...", c'est ce que le jeune comédien a répondu à une journaliste américaine qui lui demandait ouvertement s'il était actuellement en couple avec une femme... ou un homme !
 Pressé de questions sur sa jeune carrière de comédien et ses rôles très sexuels, et très gays, Edouard n'a pas hésité à répondre du tac-au-tac sur ce qu'il acceptait ou pas de faire au cinéma et au théatre : aucun problème à jouer les garçons hétéro, homo et bisexuel. Même zoophile si le rôle l'impose. "Mais je le jure, je n'aime pas les animaux !". Celui qui interprète actuellement le rôle d'un jardinier dans la pièce Panique au Ministère avec Amanda Lear et se compare au beau Jesse Metcalfe de Desperate Housewives sait qu'il doit beaucoup et qu'il a beaucoup appris de son expérience de comédien auprès d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau (Crustacés et coquillages, Nés en 68).
 C'est justement, peu après la sortie de Crustacés et Coquillages, que répondant à une interview du magazine gay américain The Advocate Edouard Collin (17 ans alors) avait une première fois refusé de se dire définir comme hétéro ou homo. Ce qui à l'époque lui avait fermé la porte de la Une du magazine. Sa non-réponse avait alors transformé l'interview en simple article en page intérieure alors qu'initialement The Advocate lui avait promis une double page avec photo en Une.
 Renouvelant la question aujourd'hui, la journaliste Rachael Scott, pour GaydarNation, n'a pas obtenu plus d'information : Edouard est célibataire et refuse d'en dire plus sur sa sexualité, même s'il avoue malicieusement avoir apprécié d'être embrassé par Jean-Marc Barr pour son premier French kiss à l'écran.
 L'interview est à lire ici (en version anglaise) sur le site de Gaydarnation.com.
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 00:00
  Peut-être l'avez-vous reconnu marchand ici dans les rues de New York ? C'est à l'occasion du tournage du film Wall Street 2 : l'argent ne dort jamais que ces photos ont été prises à la sauvette à Meatpacking District. Un nom prédestiné quand on observe de près le bonhomme! Car il y a... abattage ! Lui, c'est le jeune Shia LaBeouf, acteur de son état, héros récent des films Paranoïak, Transformers 1 et 2 ou bien encore d'Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal.
 Actuellement, donc, il tourne sous la direction d'Oliver Stone un remake une nouvelle version de Wall Street, le retour en quelque sorte. Rien de bien passionnant en fait, si ce n'est qu'on peut remarquer et affirmer que Shia LaBouef porte plutôt mal le costume. Enfin, peut-être l'habit de trader (oui, encore !) ne sied pas à tout le monde. Car à y voir de plus près (cliquer sur les photos pour vous faire votre idée) le natif de Los Angeles semble un peu géné aux entournures, en fait à l'entrejambe...
 Oui, Dame Nature l'a visiblement particulièrement bien doté de ce côté-là et, en adepte de ce que les Américains appellent le freeballing, Shia ne sait apparemment pas qu'un pantalon de costume de ce genre se porte avec un sous-vêtement...
 Si la caméra d'Oliver Stone a saisi la même image, et au vu du négligé de l'acteur sur ce trottoir, il y a fort à penser que cette tenue plutôt décontractée risque de poser quelques problèmes au montage. Coupé !
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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 15:31
  Au hasard de mes périgrinations sur la toile, je suis arrivé sur une page répertoriant une partie des dialogues de "Dawson's Creek" ("Dawson" en France) dont ceux du 27ème épisode de la série américaine (#2.14) intitulé "To Be or Not to Be" (malheureusement traduit par "La classe aux folles" en France !).
 Poème du très gay Jack McPhee, interprété par le beau Kerr Smith...
 10 ans déjà ! Le temps passe, n'est-ce pas, Cyril ?

  "Today. Today was a day. The world got smaller, darker. I grew more afraid. Not of what I am, but of what I could be.
 I loosen my collar to take a breath. My eyes fade. And I see... Him. The image of perfection. His frame strong, his lips smooth. And I keep thinking, What am I so scared of?
 I wish I could escape the pain, but these thoughts invade my head.
 Bound to my memory, they're like shackles of guilt. Oh, God, please set me free. Free from the pain and this guilt So that I may face Tomorrow..." Jack McPhee's poem.
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 20:03
  Pour qui a lu Gossip Girl, la série de livres à succès écrite par Cecily von Ziegesar, Charles "Chuck" Bass est le beau gosse qui aime les filles et...les garçons. Dans la série télévisée du même nom, ou tout au moins dans les 2 premières saisons de Gossip Girl, Chuck Bass, interprété par Ed Westwick, est juste un garçon qui aime les filles, en particulier Blair.
 Mais selon le journal Entertainment Weekly les scénaristes de Gossip Girl, pour la saison 3 diffusée à partir du 19 septembre prochain sur CW TV, ont décidé de coller au plus près de la série littéraire : à la demande de sa petite amie Blair, Chuck Bass embrassera un garçon, en l'occurence Josh Ellis (interprété par Neal Bledsoe) lequel doit désigner la fille qui fera le discours de rentrée à la prestigieuse New York University. Un rôle que souhaite obtenir Blair. Et un baiser qui pourrait transformer le Chuck vu à la TV, Entertainment Weekly rappelant à juste titre que dans les livres de Cecily von Ziegesar le jeune homme est bisexuel et que les scénaristes de la version télévisée envisage sérieusement de prolonger la liaison entre Chuck et Josh...
 A moins de chercher sur le Net une vidéo (pirate ?) de l'évènement, malheureusement pour les fans et téléspectateurs français, il faudra encore attendre quelques mois avant de voir ce premier baiser très gay...
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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 00:10
  C'est en cherchant des informations sur le court-métrage néo-zélandais "Teddy" sélectionné dans différents festivals de films gay que j'ai découvert un autre court-métrage au même titre. Celui-ci est suédois, écrit et réalisé à 4 mains. Et je dois dire que Daniel Leppänen ne laisse pas indifférent : il est l'un des 4 co-auteurs de cette toute petite fiction, il en a écrit la musique et il en est l'interprète principal. De plus, et ce qui ne gâte rien, c'est même plus qu'un avantage, il est à croquer ! Bonne séance à vous. 5' de délice...

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 16:19
  Ce mercredi matin, je suis allé m'enfermer un peu plus de 2 heures de temps dans une salle de ciné, histoire de revalider ma carte de fidélité UGC et surtout de m'installer devant "The Reader" qu'il me tardait de voir, avant qu'il ne disparaisse défintivement des écrans. Dans les bandes-annonces précédant le film, il y avait, entre autres, celle de "I Love You Phillip Morris" dont on sait maintenant qu'il sortira prochainement, c'est-à-dire pas en septembre prochain en comme prévu initialement mais au plus tôt au printemps 2010. Diffuser ce trailer 6 à 8 mois à l'avance, avec la mention prochainement, ça sent le couac. On ne reviendra pas sur les raisons qui sont à l'origine de ce report... Pour nous faire patienter le cinéma américain nous promet en novembre une autre comédie très gay(-friendly) : "Were the World Mine", dont voici le synopsis et la bande-annonce VOSF.
 "Alors qu'il répète son rôle pour la comédie musicale de fin d'année de son lycée, Timothy, un jeune gay malmené par ses camarades, découvre la recette d'un philtre d'amour... Qui devra tomber amoureux de lui au premier regard ? Ce sera Jonathan, charmant, sportif et... hétérosexuel, qui sera l'élu de son coeur. Et ça marche. Tellement bien que Timothy transforme peu à peu les habitants de sa petite ville en amoureux transits et... homosexuels." [Source : Allociné.fr]


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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 08:26
  La promotion du film Adieu Gary qui sort mercredi prochain (le 22) sur les écrans français risque sera sans nul doute difficile pour l'équipe du premier long-métrage de Nassim Amaouche. Hier, samedi matin, l'un des acteurs principaux (sinon l'acteur principal), Yasmine Belmadi, est décédé à l'hôpital de le Pitié-Salpétrière, des suites d'un accident de scooter survenu un peu plus tôt en matinée. Un moment d'inattention, alors qu'il se débarassait de la cigarette qu'il fumait, aura été fatal au comédien, âgé de 33 ans, qui a percuté de plein fouet un lampadaire près du Pont de Sully à Paris (IVème)...
 Yasmine Belmady, qui a tourné dans une quinzaine de films (cinéma et TV), avait été révèlé en 1997 par son rôle de jeune beur gay dans Les Corps ouverts de Sébastien Lifshitz, qui raconte les errances et les tourments d'un jeune de banlieue fréquentant les lieux de drague homosexuelle. Ne craignant pas la critique et ne rechignant pas à interpréter des rôles très marqués, le natif d'Aubervilliers avait également joué en 1998 dans Les Amants criminels de François Ozon, en 2004 dans Wild Side du même Sébastien Lifshitz et dans Grande Ecole de Robert Salis... Des films et des réalisateurs dont on retiendra qu'ils ont souvent un (des) dénominateur(s) commun(s), l'homosexualité, le désarroi, les doutes face à certains choix sexuels.
 Nul doute, donc, que mercredi prochain, l'Adieu Gary se transformera en Adieu Yasmine Belmadi...

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 12:05
  L'image, à gauche, est la première affiche du film I Love You Phillips Morris tel(le) que présenté(e) au dernier Festival de Cannes. Sans en connaître le scénario et l'histoire, n'importe quel quidam, à la vue du titre et de la photo, pouvait en déduire que le duo d'acteurs Jim Carrey et Ewan McGregor formaient un couple homosexuel à l'écran, une homosexualité qui reste encore un tabou dans de nombreux pays...
 Aujourd'hui, à 2 mois de la sortie sur les écrans français (le 9 septembre), on découvre une affiche internationale définitive beaucoup plus soft à voir ici... "qui semble ne rien vouloir laisser transparaître de son sujet : exit Ewan McGregor, Carrey dans la peau du personnage avant qu'il n'assume sa sexualité, pas de tagline,... Faut-il croire que EuropaCorp. joue les honteuses ? Ou bien un poster avec l'acteur écossais va-t-il faire son apparition pour être ensuite mélangé avec celui du Canadien grimaçant ?
 Ceci dit, quand on voit la première affiche (...), il n'y a pas trop à se plaindre tant celle-ci se révélait absolument horrible, du niveau de la plus "tartouille" des comédies romantiques. Attendons donc de voir comment va évoluer la campagne de communication,..." [Source : dvdrama.com]
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