24 novembre 2009
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C'est ce soir que France 2 diffuse le téléfilm "Mourir d'aimer", réalisé par Josée Dayan, avec Muriel
Robin et Sandor Funtek, lesquels reprennent dans cette version années 80, les rôles qu'avaient tenus Annie Girardot et Bruno Pradal en 1970 dans le film d'André Cayatte... Gabrielle Delorme,
professeur de lettres, et Lucas Melzieu, lycéen de 15 ans, succèdent à Danièle Guenot et Gérard Leguen. Mais l'histoire reste basée sur le fait divers qui marqua l'année 69 et se termina
tragiquement lorsque Gabrielle Russier se suicida le 1er septembre 1969 : séparée de son mari, Gabrielle rencontre Christian, lycéen de seconde, en marge de manifestations
de l'après-mai 68. L'amour s'installe. Après avoir laissé faire un temps, les parents de l'adolescent portent plainte. Christian fugue et Gabrielle est arrêtée. Plusieurs semaines d'enfermement
qui aboutissent au procès qui se tient en juillet 69. La professeure est condamnée à 12 mois de prison et 500 francs d'amende. Peine pas assez lourde pour le parquet qui fait appel. Gabrielle, à
qui l'Université vient de refuser un poste, n'attendra pas le nouveau verdict. Fatiguée, usée par cette histoire d'amour impossible (pour l'époque), elle met fin à ses jours juste avant
la rentrée scolaire. Sa mort ne fera pas 2 lignes dans la presse nationale ou régionale alors que quelques semaines, quelques mois plus tôt, l'enseignante a été l'objet d'un véritable lynchage
politique et médiatique...
Un an plus tard, l'affaire est portée à l'écran dans le superbe film d'André Cayatte, illustré par la belle chanson titre de Charles Aznavour "Mourir d'aimer". La polémique née du fait divers ne l'empêche pas de cumuler plus de 4,5 millions d'entrées en salle. Espérons que le téléfilm de soir obtienne un audimat aussi brillant.
Un an plus tard, l'affaire est portée à l'écran dans le superbe film d'André Cayatte, illustré par la belle chanson titre de Charles Aznavour "Mourir d'aimer". La polémique née du fait divers ne l'empêche pas de cumuler plus de 4,5 millions d'entrées en salle. Espérons que le téléfilm de soir obtienne un audimat aussi brillant.