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Mon web à moi, ma vie... Mes envies, mes amours, mes humeurs, mes emmerdes et vous !

24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 16:30
  On sait tous que les pays du Moyen Orient ayant élevé l'Islam en religion d'Etat sont particulièrement psychorigides en ce qui concerne la sexualité. Il suffit de se rappeler les peines encourues notamment en Arabie Saoudite comme en Iran pour avoir le sang qui se glace dans nos veines à l'idée de ce que peuvent subir ceux qui se détournent des lois islamiques... C'est justement à Téhéran que les médias viennent de publier une étude (réalisée par une université irannienne) qui dévoile ce que les autorités du pays redoutaient : les Iranien(ne)s ont bel et bien une sexualité qui ne répond pas toujours aux critères définis par les ayatollahs.
 Sont publiés tels quels des chiffres qui horrifient Gouvernement et religieux de tout poil : 24% des femmes et 16% des hommes du pays reconnaissent ont eu au moins une relation homosexuelle. Le rapport d'étude, écrit par le sociologue Parvaneh Abdul Maleki et repris par l'International Gay and Lesbian Human Rights Commission, précise par ailleurs que 26% des femmes et 73% des hommes admettent avoir (eu) recours régulièrement à la masturbation, ce qui est considéré comme un péché par l'Islam. On apprend également qu'un pourcentage important d'Iranien(ne)s ont (eu) des rapports sexuels hors mariage.
 Pour couronner le tout, 9% de ceux et celles qui se sont masturbés, 5% de ceux et de celles ayant eu des rapports homosexuels, 87% de ceux et de celles qui ont eu des relations extraconjugales et enfin 77% de ceux (et de celles ?) qui ont déjà vu un film porno, ont déclaré avoir grandi dans des familles avec des idées religieuses et conservatrices.
 Alors qu'ils sont habituellement soumis à la censure politique et religieuse, et qu'ils ne sont généralement pas autorisés à aborder un tel sujet, les médias de Téhéran ont pu pour une fois s'étendre largement sur cette étude, non sans critiquer l'attitude des personnes interrogées : les résultats ont été décrits comme "alarmants", l'homosexualité et la masturbation comme "anomalies sexuelles qui nécessitent un traitement médical, culturel et éducatif." Voilà certainement les seuls éléments qui n'auront pas été désapprouvés par l'Etat iranien.
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