22 décembre 2007
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Oh oui, oui, oui, oui ! Oh, ouiiiiiiiiiiii ! Oui, c'est aujourd'hui la Journée Internationale de l'Orgasme. Oui, ça existe et c'est sérieux !
"...Dit en anglais, ça en jette encore plus : «synchronized global orgasm.» Orgasme : ce seul mot suffit, chez tout être normalement constitué, à susciter des gloussements irrépressibles. D’autant que sa prononciation est malaisée. Faut-il mettre l’accent sur le «org» ou le «asme» ? Le dire vite, pour éviter de rougir, ou bien articuler chaque syllabe, genre «oui j’assume» ? Faut-il le susurrer comme un râle de bête («ooorrr-gaaaa-sme»), ainsi qu’aime à le faire cette amie que l’on ne citera pas, la bouche en cœur et les yeux de biche plongés dans ceux de l’homme visé ? Sous-titre: «je voudrais vivre un orgasme avec toi». En général, le type comprend, assure-t-elle.
Mais célébrer l’orgasme chaque 22 décembre, deux jours avant de découper la dinde de Noël, qu’est-ce que cela signifie exactement ? Est-ce une sorte de fête des voisins où, plutôt que de manger dans la cour d’un immeuble, il faudrait rugir de plaisir tous ensemble, tel un festival du savoir-jouir collectif ? Ou bien est-ce une kermesse plus intime, le samedi des samedi des couples Bidochon ? Ou juste un argument tout trouvé et pratique pour quémander - subtilement - un câlin abouti à son conjoint(e) («dis donc chéri(e), ce ne serait pas la fête de l’orgasme, aujourd’hui ?»). Le but de l'opération : oeuvrer à une concentration «d’énergie biologique, mentale et spirituelle», disent les organisateurs Donna Sheehan, 77 ans, et Paul Reffell, 56 ans.
De Prince au Buzzcocks en passant par le cinéaste Benoît Jacquot («Le Septième ciel»), l’orgasme est un sujet d’exploration sans fin. Et dans le monde entier, il provoque le même paradoxe: l’envie de le vivre et l’incompréhension de son fonctionnement. Bref, n’ayons pas peur de l’écrire : l’orgasme, c’est le Saint Graal du XXIème siècle. Comme il le fut un temps au cours du XXème.
Sauf que, à ce stade de l’article, on ne sait toujours pas ce qu’est un orgasme (et il n’est pas sûr qu’on en sache davantage une fois arrivé au terme de cette lecture). D’après Le Robert, c’est «le point culminant du plaisir sexuel». «Chez l’homme, l'orgasme correspond presque toujours à l'éjaculation», expliquent des médecins sur ce site consacré à la sexualité.
Mais tout le flou est dans le «presque toujours». Comment distinguer l’éjaculation orgasmisque d’une éjaculation non-orgasmique ? Ceux qui connaissent la réponse sont priés de l’expliquer dans les commentaires ci-dessous. Pour les femmes, on murmure que ce serait encore plus compliqué. Voire que, les pauvres, elles n’en auraient parfois jamais connu. Foutaises ! Sinon, comment pourraient-elles le simuler à l’écran, comme dans la scène devenue culte de Meg Ryan face à Billy Crystal dans «Quand Harry rencontre Sally» ?"
"...Dit en anglais, ça en jette encore plus : «synchronized global orgasm.» Orgasme : ce seul mot suffit, chez tout être normalement constitué, à susciter des gloussements irrépressibles. D’autant que sa prononciation est malaisée. Faut-il mettre l’accent sur le «org» ou le «asme» ? Le dire vite, pour éviter de rougir, ou bien articuler chaque syllabe, genre «oui j’assume» ? Faut-il le susurrer comme un râle de bête («ooorrr-gaaaa-sme»), ainsi qu’aime à le faire cette amie que l’on ne citera pas, la bouche en cœur et les yeux de biche plongés dans ceux de l’homme visé ? Sous-titre: «je voudrais vivre un orgasme avec toi». En général, le type comprend, assure-t-elle.
Mais célébrer l’orgasme chaque 22 décembre, deux jours avant de découper la dinde de Noël, qu’est-ce que cela signifie exactement ? Est-ce une sorte de fête des voisins où, plutôt que de manger dans la cour d’un immeuble, il faudrait rugir de plaisir tous ensemble, tel un festival du savoir-jouir collectif ? Ou bien est-ce une kermesse plus intime, le samedi des samedi des couples Bidochon ? Ou juste un argument tout trouvé et pratique pour quémander - subtilement - un câlin abouti à son conjoint(e) («dis donc chéri(e), ce ne serait pas la fête de l’orgasme, aujourd’hui ?»). Le but de l'opération : oeuvrer à une concentration «d’énergie biologique, mentale et spirituelle», disent les organisateurs Donna Sheehan, 77 ans, et Paul Reffell, 56 ans.
De Prince au Buzzcocks en passant par le cinéaste Benoît Jacquot («Le Septième ciel»), l’orgasme est un sujet d’exploration sans fin. Et dans le monde entier, il provoque le même paradoxe: l’envie de le vivre et l’incompréhension de son fonctionnement. Bref, n’ayons pas peur de l’écrire : l’orgasme, c’est le Saint Graal du XXIème siècle. Comme il le fut un temps au cours du XXème.
Sauf que, à ce stade de l’article, on ne sait toujours pas ce qu’est un orgasme (et il n’est pas sûr qu’on en sache davantage une fois arrivé au terme de cette lecture). D’après Le Robert, c’est «le point culminant du plaisir sexuel». «Chez l’homme, l'orgasme correspond presque toujours à l'éjaculation», expliquent des médecins sur ce site consacré à la sexualité.
Mais tout le flou est dans le «presque toujours». Comment distinguer l’éjaculation orgasmisque d’une éjaculation non-orgasmique ? Ceux qui connaissent la réponse sont priés de l’expliquer dans les commentaires ci-dessous. Pour les femmes, on murmure que ce serait encore plus compliqué. Voire que, les pauvres, elles n’en auraient parfois jamais connu. Foutaises ! Sinon, comment pourraient-elles le simuler à l’écran, comme dans la scène devenue culte de Meg Ryan face à Billy Crystal dans «Quand Harry rencontre Sally» ?"
Source : 20minutes.fr
Après ça, n'en faites pas trop, limitez l'intensité sonore de vos gloussements et bonne journée à tous !
Après ça, n'en faites pas trop, limitez l'intensité sonore de vos gloussements et bonne journée à tous !