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Mon web à moi, ma vie... Mes envies, mes amours, mes humeurs, mes emmerdes et vous !

3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 18:28
kaka.jpgLa presse s'est récemment faite le relais d'une déclaration du footballeur britannique David Beckham qui annonçait sa fierté d'être aujourd'hui une icône pour les gays sportifs ou non. Ses poses très dénudées n'étant pas pour rien dans cette reconnaissance de la communauté homosexuelle...
Il doit aujourd'hui composer avec la concurrence, notamment en Amérique du Sud où les lecteurs de la revue brésilienne "G.Magazine", destinée à un public gay, ont élu le jeune Ricardo Izecson Dos santos Leite Kaká (25 ans) comme le joueur de football le plus sexy du monde, avec le secret espoir que le mensuel publie quelques photos de l'ex-attaquant de Sao Paulo posant nu.
Cette perspective semble cependant devoir être écartée : les éditeurs de la revue voient cela comme une mission impossible, après avoir pourtant espéré jusqu'au bout la publication d'un reportage avec une double page montrant Kaká dans le plus simple appareil...
En fait le footballeur de l'AC Milan, élu "Ballon d'Or 2007" est de confession évangélique, il le montre régulièrement en match, n'hésitant pas à se signer avant, pendant et après les rencontres, à faire également allusion au Christ lors d'interviewes... Malheureusement pour les lecteurs de "G.Magazine", au regard de sa religion et de ses propres convictions,
celui qui aime à rappeller qu'il est arrivé vierge au mariage a fait savoir qu'il lui est interdit de poser nu... De quoi (dé)multiplier les regrets des gays brésiliens qui auraient aimé compléter la collection de joueurs brésiliens ayant déjà accepté de poser nus par le passé, Vampeta, Roger ou Tulio...
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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 22:00
bd-pressions-et-impressions.jpgPour militer contre l'homophobie dans le monde du travail par l'intermédiaire d'une bande dessinée...
Elle s’adresse aux organisations patronales et syndicales, aux directions des ressources humaines des entreprises ainsi qu’au monde de l’éducation, a indiqué la porte-parole de la fédération nationale de L’Autre cercle, une association de lutte contre l’homophobie en milieu professionnel. Initié par la branche alsacienne de l’association, cet album, réalisé par Didier Eberlé et préfacé par l’auteur de BD culte Moebius, compte une trentaine de pages et s’intitule "Pressions et impressions". En suivant les parcours professionnels ponctués de brimades et de discriminations de deux jeunes homosexuels, l’album entend être un outil de sensibilisation au problème de l’homophobie au travail : l’histoire se déroule au sein d’une imprimerie. Un poste de responsable d’équipe se libère et par ricochet celui de chef adjoint. L’homosexualité du futur chef adjoint, qui était très discret sur sa vie privée jusque là, est découverte par un de ses collègues et déclenche l’hostilité de ce dernier. Il met tout en oeuvre pour discréditer son collègue gay tandis qu’un autre se porte candidat. Parallèlement à cette histoire, on suit une jeune intérimaire lesbienne à l’aise avec sa sexualité mais qui se demande si elle ne doit pas être discrète sur sa vie privée si elle veut être embauchée définitivement. Au travers de ces deux personnages, on verra comment se met en place l’exclusion de l’employé homosexuel, les conséquences pour lui et pour l’entreprise ainsi que les moyens qui lui permettront de lutter contre cette discrimination...

"L’homophobie s’exprime, et donc se ressent, de différentes façons. Les formes les plus violentes, les plus évidentes de ce rejet ne sont pas forcément les plus courantes. Le rejet silencieux, celui qui consiste à se détourner d’une personne homosexuelle, et les préjugés, « il ne se comporterait pas ainsi s’il n’était pas homosexuel », sont les formes les plus récurrentes d’une exclusion qui s’expriment par accord tacite de « tolérance » à condition que les personnes homosexuelles se confinent dans un espace de liberté restreint (non expression de son identité, non revendication de libertés individuelles, non accès aux postes hiérarchiques impliquant des situations de donneurs d’ordre). Pour les auteurs de cette forme de rejet, l’accusation d’homophobie est d’autant plus invraisemblable qu’ils se considèrent comme tolérants à l’égard des personnes homosexuelles.
Pour pouvoir aborder le sujet de l’homophobie, il nous est donc apparu nécessaire de montrer les différentes formes d’expression qu’elle pouvait prendre. Par ailleurs, l’objectif de L’Autre cercle n’est pas de condamner, mais de sensibiliser et de convaincre afin de faire évoluer les mentalités et les comportements. En outre, nous souhaitons resituer cette discrimination dans le cadre plus général de toutes les discriminations et faire émerger le respect de toutes les diversités.

Cette exigence nous paraît d’autant plus importante, que nous savons que les comportements individuels d’exclusion à l’égard des personnes, quelle qu’en soit la cause, se traduisent in fine par des dysfonctionnements dans le monde du travail.
Afin de pouvoir sensibiliser l’ensemble des acteurs, dans un souci pédagogique, nous avons fait le choix d’un outil convivial qui permette d’exprimer une grande palette de situations : une bande dessinée. L’ouvrage se présente en deux parties, d’abord l’illustration concrète de comportements homophobes et lesbophobes, avérés ou latents, à travers une histoire qui donnera l’occasion de mettre aussi en parallèle d’autres formes de discriminations. Les trois dernières pages expliquent au lecteur comment se manifestent les discriminations LGBT (Lesbiennes, Gaies, Bisexuelles, Transgenre) et donnent des conseils et contacts utiles en cas de discrimination."
Projet soutenu par :
MOEBIUS, le célèbre dessinateur a accepté de rédiger la préface de notre ouvrage, M. Azouz BEGAG, ancien ministre délégué à la Promotion de l’Egalité des Chances, M. Paul BENAYOUN, chargé de mission auprès du ministre Jean-Louis BORLOO, M. Fouad BENSEDDIK, directeur de la Recherche et des Relations Institutionnelles de VIGEO, M. Jean-Louis BORLOO, ancien ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du logement, ministre d’Etat de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durables, Mme Françoise COCUELLE, présidente du Centre des Jeunes Dirigeants 2004-2006, Mme Charlotte DUDA, présidente et M. Pascal BERNARD vice président de L’ANDRH, Mme Fabienne KELLER, sénatrice-maire de Strasbourg, Mme Martine ROURE, députée européenne, M. Louis SCHWEITZER, président de La HALDE, Mme Catherine TRAUTMANN, ancienne ministre, députée européenne.  Source : Autrecercle.com
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29 décembre 2007 6 29 /12 /décembre /2007 18:52
ThomasMorgan.jpgC'est un grand défenseur de la cause noire et homosexuelle qui vient de disparaître aux USA. Thomas Morgan III, 56 ans, ancien correspondant et rédacteur en chef au New York Times, est mort lundi des complications de Sida.
Comme l'indique la nécrologie parue dans le N.Y. Times, Thomas Morgan avait assumé de nombreuses responsabilités et reçu de multiples distinctions pendant sa carrière : il avait ainsi été le premier président ouvertement gay de la National Association of Black Journalists (NABJ) [Association Nationale de Journalistes Noirs (américains), NDLR] entre 1989 et 1991. Il avait reçu la "Nieman Fellowship" de l'Université d'Harvard en 1990, et avait intégré le "Panthéon" de l'Association nationale des Journalistes Gays et Lesbiennes, en 2005, année pendant laquelle il, lui-même, avait mis en place une structure LGBT au sein de la NABJ.
Pendant sa présidence, l'organisation a pris un essor important, multipliant les programmes d'entraide en créant notamment l'Association Ethel Payne qui permet de financer des voyages et des séjours en Afrique pour ses membres souhaitant travailler et enquêter sur leur continent d'origine.
Un bémol toutefois dans cette carrière riche et respectable, Thomas Morgan avait été vivement critiqué lorsqu'il avait, pendant une grève au New York Daily News, proposé les services de la NABJ pour remplacer certains journalistes grévistes. Une position qui l'avait mis en minorité au sein de la communauté journalistique de couleur...
Né à Saint-Louis, Missouri, le 17 mai 1951, Thomas Morgan était diplomé de journalisme de l'Université de Missouri (1973). Après avoir servi en tant qu'officier dans l'US Air Force, il avait travaillé pour le Miami Héraut et pour le Washington Post. Il avait enfin pris un poste de assistant rédacteur en chef puis de correspondant au New York Times en 1983. Il avait pris sa retraite en 1994 et, depuis, occupait son temps à la lutte contre le SIDA, une maladie qui a finalement eu raison de son ultime combat...
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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 16:27
darrenmanzella.jpg...Ou les vacances heureuses de la famille Manzella qui a pu accueillir un invité très attendu pour Noël : le sergent Darren Manzella, héros d'un reportage télévisé de l'émission dominicale "60 minutes", magazine traitant des sujets d'actualité et de société mide-in-US. Le titre du reportage : "Don't ask, don't tell" [en français : "Ne demande rien, Ne dit rien", NDLR], une doctrine instituée sous la présidence Clinton qui conduit au renvoi de l'armée de tout(e) militaire homosexuel(le) dont l'orientation sexuelle serait connue.
Après un long séjour au Koweit, Darren et son unité sont rentrés aux Etats-Unis ce 20 décembre.
"L'histoire de sergent Manzella illustre à merveille l'application arbitraire et inégale du "Don't ask, don't tell", explique Aubrey Sarvis, directeur exécutif du Servicemembers Legal Defence Network (SLDN), une association de défense des droits des militaires en service actif.
"Beaucoup d'officiers et de sous-officiers, dont Darren Manzella, reconnaissent d'ailleurs que les militaires gays et lesbiennes jouent un rôle-clé dans les armées du pays. Les gradés, qui souhaitent servir le pays au mieux avec des troupes efficaces, ne devraient pas avoir à composer avec cette loi inique. L'engagement de notre nation pour les libertés individuelles et l'égalité [des citoyens, NDLR] nécessite l'abrogation du "Don't ask, don't tell"...".
Depuis 1993, plus de 12000 hommes et femmes ont été renvoyés de l'armée en application de cette doctrine et, selon le Government Accountability Office (GAO), environ 800 d'entre eux ont été écarté alors même qu'ils avaient des compétences classées "secret défense" par le Pentagone dont 322 experts de langue étrangère (notamment 58 en arabe).
Bien que les révocations "Don't ask, don't tell" aient diminué de 50 % depuis les attentats du 11 septembre 2001, en moyenne 2 militaires actifs sont ainsi écartés des armées chaque jour. Et l'application de la loi reste arbitraire et varie selon le degré de commandement des militaires concernés et leur cantonnement. Une enquête récente du SLDN montre que les renvois touchent principalement les gays et lesbiennes en poste sur le territoire américain : moins de 25% affectent des soldats actuellement en opérations extérieures (Irak, Afghanistan, etc.), donc quelque part moins visibles...
Pour la petite histoire le sergent Manzella a rejoint l'Armée en avril 2002 et a été envoyé en Irak en mars de 2004 où il a exercé au sein des services médicaux. Il a à son actif plus de cent patrouilles "12 heures" dans les rues de Bagdad, y soignant aussi bien des gardes nationaux et des civils iraquiens que des militaires américains. Il y a obtenu diverses médailles et citations honorant son engagement et son courage... Il est actuellement stationné au Koweit pour un 2ème séjour au Moyen-Orient commencé en 2006...
Le blog du SLDN évoque à son propos : "Comme vous pouvez l'imaginer, son apparition à l'écran de CBS dimanche a provoqué de multiples réactions, en particulier chez les militaires LGBT. Darren [qui dans l'émission "60 minutes" dénonce le "Don't ask, don't tell", NDLR] explique que son témoignage a reçu un retour extraordinairement positif de la part de beaucoup de personnes dans et en dehors des forces armées américaines, lui offrant spontanément soutien et félicitations".
J'oubliais de préciser (mais cela se voit peut-être en regardant la photo de Darren ?) : il est ouvertement gay, ne s'en cache pas et à trouver dans le reportage de CBS l'opportunité de dénoncer toutes sortes de mesures discriminatoires touchant les gays et lesbiennes aux USA.

PS Si à l'avenir Darren Manzella venait à être lui aussi victime du "Don't ask, don't tell" je veux bien créer une armée dont il pourrait être l'unique soldat... Sous mon commandement, bien sûr ! MDR !!

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22 décembre 2007 6 22 /12 /décembre /2007 11:28
Oh oui, oui, oui, oui ! Oh, ouiiiiiiiiiiii ! Oui, c'est aujourd'hui la Journée Internationale de l'Orgasme. Oui, ça existe et c'est sérieux !

"...Dit en anglais, ça en jette encore plus : «synchronized global orgasm.» Orgasme : ce seul mot suffit, chez tout être normalement constitué, à susciter des gloussements irrépressibles. D’autant que sa prononciation est malaisée. Faut-il mettre l’accent sur le «org» ou le «asme» ? Le dire vite, pour éviter de rougir, ou bien articuler chaque syllabe, genre «oui j’assume» ? Faut-il le susurrer comme un râle de bête («ooorrr-gaaaa-sme»), ainsi qu’aime à le faire cette amie que l’on ne citera pas, la bouche en cœur et les yeux de biche plongés dans ceux de l’homme visé ? Sous-titre: «je voudrais vivre un orgasme avec toi». En général, le type comprend, assure-t-elle.
Mais célébrer l’orgasme chaque 22 décembre, deux jours avant de découper la dinde de Noël, qu’est-ce que cela signifie exactement ? Est-ce une sorte de fête des voisins où, plutôt que de manger dans la cour d’un immeuble, il faudrait rugir de plaisir tous ensemble, tel un festival du savoir-jouir collectif ? Ou bien est-ce une kermesse plus intime, le samedi des samedi des couples Bidochon ? Ou juste un argument tout trouvé et pratique pour quémander - subtilement - un câlin abouti à son conjoint(e) («dis donc chéri(e), ce ne serait pas la fête de l’orgasme, aujourd’hui ?»). Le but de l'opération : oeuvrer à une concentration «d’énergie biologique, mentale et spirituelle», disent les organisateurs Donna Sheehan, 77 ans, et Paul Reffell, 56 ans.
De Prince au Buzzcocks en passant par le cinéaste Benoît Jacquot («Le Septième ciel»), l’orgasme est un sujet d’exploration sans fin. Et dans le monde entier, il provoque le même paradoxe: l’envie de le vivre et l’incompréhension de son fonctionnement. Bref, n’ayons pas peur de l’écrire : l’orgasme, c’est le Saint Graal du XXIème siècle. Comme il le fut un temps au cours du XXème.
Sauf que, à ce stade de l’article, on ne sait toujours pas ce qu’est un orgasme (et il n’est pas sûr qu’on en sache davantage une fois arrivé au terme de cette lecture). D’après Le Robert, c’est «le point culminant du plaisir sexuel». «Chez l’homme, l'orgasme correspond presque toujours à l'éjaculation», expliquent des médecins sur ce site consacré à la sexualité.
Mais tout le flou est dans le «presque toujours». Comment distinguer l’éjaculation orgasmisque d’une éjaculation non-orgasmique ? Ceux qui connaissent la réponse sont priés de l’expliquer dans les commentaires ci-dessous. Pour les femmes, on murmure que ce serait encore plus compliqué. Voire que, les pauvres, elles n’en auraient parfois jamais connu. Foutaises ! Sinon, comment pourraient-elles le simuler à l’écran, comme dans la scène devenue culte de Meg Ryan face à Billy Crystal dans «Quand Harry rencontre Sally» ?"
Source : 20minutes.fr

Après ça, n'en faites pas trop, limitez l'intensité sonore de vos gloussements et bonne journée à tous !
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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 19:34
mouche-drosophile.jpgConnaissez-vous la mouche drosophile ? Non ? Moi, pas d'avantage avant ce matin. C'est un article paru sur Swissinfo.ch qui m'a appris l'existence de ce dyptère car pour moi une mouche est une mouche, qu'elle soit "mouche à merde" (oup là, pardon !), "mouche à damier", "mouche de la viande" ou "mouche des chenilles". Sans parler de la tsé-tsé ou du taon... Bref, tout ça pour évoquer la réussite (?) de chercheurs suisses, français et américains qui ont modifié l'orientation sexuelle de mouches drosophiles en laboratoire :  c'est en travaillant sur un gène qu'ils ont renommé "genderblint" (aveugle au genre) qu'ils sont parvenus à faire d'un exemplaire de ce dyptère supposé hétéro une mouche bisexuelle capable de s'accoupler avec un congénère du même sexe...
Je vous laisse imaginer si dans l'avenir ces scientifiques poussaient plus en avant leurs recherches en passant de la mouche à la souris, de la souris au cochon ou au singe... Pour aboutir à l'homme. Mais ne rêvons pas !

- Update - 12/01/2008. Merci à Yom, webmaster de Swissgay.ch d'avoir rectifié mon erreur. C'est bien Swissinfo qui a servi de source à cet article, et non Swissgay... Néanmoins je ne peux que vous conseiller de vous informer auprès de ces 2 excellents sites !
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 23:18
  Des athlètes nus dans un calendrier audacieux ? Hasta no... Ou à peine... Les nageurs d'élite du club Ferca de Valence, environ 25 sportifs, ont posé pour un calendrier avec l'intention de récolter des fonds destinés à supporter les activités du club.
L'idée de poser dans un calendrier a surgi cet été après avoir obtenu quelques résultats excellents aux Championnats d'Espagne de natation à Barcelone. Le Ferca est l'un des clubs sportifs de Valence qui obtiennent les meilleurs résultats, malgré cela les nageurs valenciens déplorent de ne pas être reconnus à leur juste valeur. Aussi ont-ils décidé d'agir en réalisant "quelque chose qui attirait l'attention sur [eux]” tout en réussissant à réveiller l'intérêt des habitants et des organismes publics et privés de Valence pour leur club.
Lors de leur séjour à Barcelone ils ont pris un contact avec le célèbre photographe Marcos Domingo qui a accepté de donner de son temps et son talent pour réaliser ce calendrier.
L'élaboration des 14 pages de photos, noir et blanc, et couleurs, a demandé plus de temps que prévu (plus d'argent aussi) mais le calendrier Ferca 2008 est là, prêt à être vendu pour les fêtes de fin d'année.

 
Marcos Domingo, en accord avec les sportifs, n'a pas cherché à copier les stéréotypes du genre. Couleurs, lumières, attitudes et poses sobres, romantiques et artistiques. Voilà ce que retiennent les athlètes du Ferca. Loin de l'érotisme dégagé par la plupart des calendriers masculins édités ces dernières années... Maintenant à vous de juger !

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11 décembre 2007 2 11 /12 /décembre /2007 15:14
rickymartin.jpg  Et bien, merde mince alors ! Pendant que GayClic disserte sur la supposée homosexualité de Bill Kaulitz, le leader adulescent (?) et boutonneux (si, si c'est vrai !) de Tokio Hotel, ce dont (de toute façon) tout le monde se fout, sauf peut-être les adolescentes (pré-)pubères françaises... Donc, pendant ce temps, le très gay mensuel suédois Salonk (info reprise chez nous par Têtu.com) présente ce mois-ci une interview d'Ole Henriksen. Un illustre inconnu pour la majorité d'entre nous... L'homme n'est cependant pas un inconnu pour ceux qui fréquentent le show-biz international et/ou ceux qui lisent régulièrement la presse pipôle. Ole Henriksen n'est autre que le garçon-coiffeur-visagiste-ami-intime-des-stars si vous voyez ce que je veux dire... N'ayant pas la langue dans sa poche (à mon avis il doit l'utiliser aussi très régulièrement pour autre chose que jouer la commère !) Ole Henriksen s'est risqué à déclarer le plus naturellement qui soit que son ami et chanteur latino Ricky Martin (lui vous le connaissez !) est "un peu plus ouvert [sur l'homosexualité, NDLR] ces derniers temps qu'il ne l'a été dans le passé... Mais je ne sais pas s'il a un boy-friend". Encore plus précis Ole Henriksen n'hésite pas à avouer qu'à défaut de partir en vacances avec l'ex-footballeur danois Stig Tofting (bôgosse mais hétéro) il accepterait volontiers d'être le chevalier servant de Ricky Martin... Vous me direz (et vous aurez raison) que cela ne fait pas du chanteur un homosexuel déclaré même s'il est vrai qu'on l'a vu ces derniers temps beaucoup plus souvent accompagné de beaux garçons que de groupies... De toute façon, quitte à choisir entre Bill Kaulitz, Ricky Martin et les rumeurs, je vous laisse le tout et je pars avec Wentworth Miller !
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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 00:15
tireruncoup.jpg  "The Gift" est un documentaire polémique de Louise Hogarth sur le phénomène des "bug-chasers" (les chasseurs d'infections), ces personnes qui pratiquent un sexe sans aucune protection avec les séropositifs pour se transmettre délibérément le virus du Sida. Le film suit un groupe d'homosexuels américains qui cherchent à devenir VIH positifs. D'un autre côté, il montre les "gift-givers" (ou les "donateurs") qui se sachant séropositifs se proposent de transmettre le virus aux "volontaires".
Les raisons évoquées par les "bug-chasers" vont du désir (étrange ?) d'appartenir à une certaine caste de la communauté gay ("celle qui est séropositive") à la simple (?) envie d'être semblables à leurs meilleurs amis, leurs amants ou leurs idoles. L'un des garçons interviewé dans le film explique aussi combien il se sent libéré d'être enfin infecté par le virus : terminée la peur constante d'être contaminé, plus besoin de se préoccuper de l'utilisation de la capote anglaise (en ignorant volontairement ou non l'éventualité de la contamination d'autres MST/IST).
Et que dirent des "gift-givers" et des raisons avancées pour s'autoriser un tel comportement...
La réalisatrice a promené sa caméra dans des fêtes privées célébrant un sexe sans protection. Elle a tendu son micro à des séropositifs et à des hommes sains qui désirent contracter la maladie. À la manière du jeu "de la roulette russe", disent certains.
Bien que circonstances et causes soient comparables par le coté "autodestructeur" il n'y a là rien qui puisse associer cette expérience à la récente augmentation de la pratique inconsciente du barebacking. Aujourd'hui, par ignorance, la maladie n'est plus perçue comme mortelle. Homosexuels comme hétérosexuels ont relâché leur vigilance et veulent (re)découvrir le plaisir du sexe sans preservatif. Une disparition de la notion de danger accentuée que certaines associations mettent sur le dos de médecins et autres experts que auraient tendance à considèrer maintenant l'infection VIH et le Sida comme une maladie chronique en raison des avancées médicales et dans les traitements individualisés...
Le documentaire est à l'origine d'un débat houleux dans la communauté gay aux États-Unis où il a néanmoins été intégré dans les programmes de prévention.

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 17:08
beinjaminnicholasettrentlott.jpg  Peut-on raisonnablement être élu conservateur aux USA et entretenir une relation homosexuelle ? C'est la question que doivent désormais se poser les amis de George W. Bush pourtant prompts à critiquer la communauté LGBT...
Car une nouvelle fois, un républicain, Trent Lott, vient de démissionner (mystérieusement ?) une année seulement avant de sa possible (et attendue) réélection. Entre autres raisons évoquées on parle de la relation avérée (?) entre le sénateur conservateur et un escort-boy connu, accessoirement blogueur, répondant au nom de Benjamin Nicholas.
Les rumeurs pointent Larry Flint, éditeur de "Hustler" et farouche opposant aux conservateurs, comme l'instigateur de cette liaison et donc comme le responsable de cette démission subite. Il y a quelques temps ce même Larry Flint avait indiqué sur son site Web que son équipe et lui-même enquêtaient sur un sénateur... Qui avait passé des "vacances très libertines" avec Benjamin Nicholas...
A peine révèlée sur le Net l'histoire n'a mis que quelques minutes à faire le tour du tout Washington. Devant le scandale qui se profilait Trent Lott a préféré anticiper et démissionner de son poste...
Peut-être un peu trop rapidement, si l'on s'en réfère au démenti publié par l'escort-boy sur son propre blog. (Par peur de perdre une partie de sa clientèle dans la capitale étatzunienne, selon Larry Flint) Benjamin Nicholas y déclare qu'il n'a pas eu de relation avec l'homme politique démissionnaire, indiquant par ailleurs qu'il est toujours resté discret sur son travail.
Pourtant, peu à peu, des informations sont publiées sur le Net à propos de cette relation, notamment des courriels croustillants échangés par Trent & Nicholas...
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