
La République tchèque a elle demandé à un artiste de chacun des 27 pays de représenter les stéréotypes ou préjugés contre son propre pays. "Les stéréotypes sont des barrières qu'il faut faire tomber", expliquent les Tchèques, qui ont choisi comme slogan de leur présidence "L'Europe sans barrières". Résultat : une exposition baptisée Entropa qui provoquait lundi matin rires et interrogations.
Par exemple, la Pologne de l'artiste Leszek Hirszenberg est représentée par une imitation de la célèbre photo de soldats plantant un drapeau américain sur une colline lors de la bataille d'Iwo Jima : les soldats sont remplacés par des prêtres en soutane qui lèvent le drapeau arc-en-ciel de la communauté gay.
Le territoire de la Bulgarie est recouvert par des toilettes à la turque. "Cela énervera beaucoup de monde, c'est ce qui m'intéresse d'ailleurs, provoquer le scandale, notamment chez nous", a expliqué l'auteur Elena Jelebova, revendiquant un acte primitif et vulgaire, scatologique. Cinq minarets émergent des flots qui recouvrent les Pays-Bas. L'Italie se transforme en un terrain de football géant sur lequel chaque joueur tient un ballon devant son sexe pour participer à un système auto-érotique, selon l'artiste Francesco Zampedroni. Le Luxembourg est à vendre, l'Espagne est totalement bétonnée. Quant à la Grande-Bretagne, réputée pour son euroscepticisme, sa place dans l'installation est tout simplement vide." [Source : AFP]
- Up-date - 15/01/2009 7:30AM - Il s'avère qu'en fait si l'oeuvre d'art est bien réelle elle est dûe à un seul et
même artiste tchèque qui a trompé tout son monde en affirmant avoir demandé l'aide de 27 collègues issus chacun d'un pays de l'Union Européenne...
« Les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, transsexuels sont des membres à part entière et égaux de la famille humaine et ont le droit d'être traités de la sorte », a déclaré Mme Pillay lors d'une table ronde de haut niveau sur les droits de l'homme, l'orientation sexuelle et l'identité de genre qui s'est déroulée jeudi au siège des Nations Unies à New York.
« L'idée que tous les êtres humains sont égaux mais que certains sont plus égaux que d'autres n'est pas acceptable. Aucun être humain ne devrait se voir refuser ses droits fondamentaux à cause de son orientation sexuelle ou de son identité sexuelle. Aucun être humain ne devrait être victime de discrimination, de violence, de sanctions pénales ou d'abus à cause de son orientation sexuelle ou de son identité de genre », a-t-elle ajouté dans un message vidéo.
Elle a rappelé que 10 Etats ont toujours des lois punissant de mort toute activité homosexuelle.
Selon elle, « nombre de ces lois, comme les lois de l'apartheid (en Afrique du Sud) qui criminalisaient les relations sexuelles entre adultes consentants de races différentes, sont des reliques d'un passé colonial et sont considérées de plus en plus comme anachroniques et en contradiction avec le droit international et les valeurs traditionnelles de dignité, d'inclusion et de respect de tous ».
Une soixantaine de pays ont appelé jeudi à la dépénalisation universelle de l'homosexualité se fondant sur le principe d'universalité des droits de l'homme consacré dans la Déclaration universelle de ces droits, dont on fête cette année le 60e anniversaire. Une déclaration a été lue pour la première fois en séance plénière de l'Assemblée générale de l'ONU par l'ambassadeur de l'Argentine au nom des pays qui la soutiennent.
L'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme déclare que "tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits".
« Nous réaffirmons le principe de non-discrimination qui exige que les droits de l'homme s'appliquent de la même manière à chaque être humain, indépendamment de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre", ont déclaré ces pays qui se disent « profondément préoccupés par les violations des droits de l'homme et des libertés fondamentales fondées sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre".
Ils "condamnent les violations des droits de l'homme fondées sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, où qu'elles soient commises, en particulier le recours à la peine de mort sur ce fondement, les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, la pratique de la torture et autres traitements ou peines cruels, inhumains et dégradants, l'arrestation ou la détention arbitraire et la privation des droits économiques, sociaux et culturels, notamment le droit à la santé" [Source : Un.org]