Le titre de cet article peut paraître exagéré, cependant après quelques explications la réflexion s'impose... Je me suis
absenté une dizaine de jours et à mon retour un courriel m'attendait, expédié par l'hébergeur de ce blog. Faisant référence à l'article 6 de la loi LCEN du 21 juin 2004 (Loi pour la confiance dans l'économie numérique),
l'administration d'OB a retiré trois articles publiés ici, ceux-ci reprenant entièrement ou pour partie des dépêches de presse signées par une grande agence nationale mondialement connue,
laquelle interdit la reprise totale ou partielle sans autorisation de ses publications.
Cordialement, l'équipe d'OB m'avertit qu'à l'avenir, si je venais à utiliser le texte ou une image issue d'une
dépêche publiée par cette agence de presse, des poursuites judiciaires pourraient être entreprises à mon encontre.
Je reconnais, sans m'en cacher et sans excuse, avoir usé de la facilité qui m'était offerte de reprendre le contenu
entier (ou des extraits) d'informations transmises par cette AP. Je l'ai fait sans avoir obtenu son accord préalable, sachant également qu'un média, un site Internet ou un blog ne peut publier
ces dépêches que s'il est professionnel et a au préalable payé à l'agence de presse en question une taxe, une redevance, un abonnement. Le blogueur amateur, lui, n'a aucun droit...
Je ne conteste pas le fait de payer pour utiliser commercialement ces écrits, ces photos. Seulement, et jusqu'à
preuve du contraire, mon blog ne me rapporte aucun revenu, pas un centime d'euro. Il est sans publicité (excepté la présence de logos associatifs). En conséquence la publication, ici, de dépêches
de presse ne me rapporte rien, sauf peut-être (mais cela reste à démontrer) un accroissement temporaire du nombre de mes visiteurs. Je ne suis même pas certain que mon hébergeur en tire un
quelconque bénéfice... Au contraire, et c'est sans doute ce qui l'inquiète, risque-t-il tout comme moi quelques déboires si d'aventure l'AP venait à déposer plainte.
Ce qui me gêne le plus dans cette menace à peine voilée ("Toute nouvelle reprise d'une dépêche XXX* future ou
passée pourra entraîner des poursuites judiciaires") c'est qu'autant que possible j'ai toujours pris soin de citer mes sources lorsque je me suis permis d'emprunter un texte, une citation, à
un média presse. Lui faisant de la sorte, à ma façon, une publicité gratuite. Juste retour des choses. Pour quel résultat ?
J'en suis donc aujourd'hui à me demander si je vais continuer à publier sur ce blog, sachant qu'une grande majorité
de mes articles est inspirée de réflexions faites à propos d'informations parues dans d'autres médias et agences de presse, prenant la liberté de citer leurs publications et qu'on me l'interdit
aujourd'hui.
* XXX : j'ai décidé de ne pas nommer cette agence de presse dans l'article. Par ailleurs le
logo de mon hébergeur vu ci-dessus a été capturé sur Google Images et publié sans l'accord d'OB.