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Mon web à moi, ma vie... Mes envies, mes amours, mes humeurs, mes emmerdes et vous !

10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 09:23
arthurrimbaudparverlaine.jpg...Un jour, une saison. De Verlaine à Gainsbourg...

"...Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone. Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure. Et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte, deçà, delà, pareil à la feuille morte..."
Paul Verlaine - Chanson d'automne.







Arthur Rimbaud (20/10/1854-10/11/1891). Dessin de Verlaine pour Delahaye, 1875.
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8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 20:46
  "Trois membres d'une famille ont porté plainte contre X suite à la diffusion d'une vidéo de l'émission «Millionnaire» sur YouTube et DailyMotion car, depuis que ce film circule sur le net, les «gens (les) regardent» différemment.
  La scène se passe en 1993. Philippe Risoli présente l’émission «Millionnaire». Une candidate,
qui «aime faire des farces» arrive sur le plateau, quelque peu grisée. Elle enchaîne les blagues, demande à son mari de faire la roue pendant qu’elle fait tourner la roue et offre un string au présentateur.

 



  Une vidéo qui ne fait pas rire du tout Ketty Bigotte et sa famille. Roland, son mari, en instance de divorce, explique à l’AFP pourquoi sa famille a porté plainte : «Ce qui me choque c'est qu'il y a 14 ans que cela s'est passé et que ça ressorte maintenant [...] Pour nous, c'est un déshonneur pour la famille et pour (notre) village» de Wahagnies. Précisant qu’en 1993, TF1 avait seulement diffusé un extrait «trés court», du passage de sa femme - le moment où elle tournait la roue et gagnait - alors que sur internet, la totalité, soit 10 minutes, est diffusée. D’après le retraité de 62 ans, Ketty était stressée au moment de l’enregistrement et avait bu quelques verres avec une autre candidate.
  La Française des Jeux, qui a souligné que l'extrait
«ne provenait pas» d'elle, a confirmé les propos de Roland Bigotte, précisant qu'«à l'époque» il n'avait «pas été diffusé dans l'émission télé, par respect pour le joueur». Source AFP.

  Merci à Brice de nous avoir rappelé ce grand moment de télé et d'avoir ajouté la fameuse séquence volontairement oubliée à l'époque... Alors que parfois (souvent ?) les gagnants ne décrochaient pas un mot, d'autres après 2 ou 3 coupes de champagne bues en loge se lachaient totalement lors de l'enregistrement...
«Quand t'es stone tu fais bien la roue au bistro ? ah bah tu vas faire la roue ici ! C'est pas vrai Jean-Marc ?»

 

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 22:20
trabant.jpg  La Trabant ?... 18 ans pour nous mais 50 ans pour les Allemands de l'Est. Première présentation publique le 7 novembre 1957. Les plus jeunes d'entre nous (les plus vieux aussi !), je ne parle pas de ceux qui n'étaient pas nés (lol !), l'ont découverte fin 1989 peu après la chute du Mur de Berlin. Pourtant elle avait déjà une belle page d'histoire derrière elle. Une "voiture du peuple" à la sauce communiste, un peu à l'image de la 2CV chez nous, pas chère à l'achat (quoique !) et d'utilisation. 4 places, 4 roues, un moteur et un volant ?! Le principal, quoi. Avec tout de même une carroserie en Duroplast (résine et coton) cause pénurie d'acier, le moteur 2 temps 500 cc et 18 cv, 90 km/h maxi, 5,5 litres aux 100...
  3 millions d'exemplaires fabriqués (50000 encore en service aujourd'hui) à éliminer car finalement trop polluants pour notre société moderne et un tant soit peu écologique. Comment faire ? En passant par le laboratoire du chimiste et en inventant une "bactérie mangeuse de Trabant". Véridique !
  Pour la petite histoire, la dernière Trabant sortie des chaînes le 30 avril 1991 était un modèle break de couleur... rose !
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 22:00
bilde-liban-gay.jpg  "Une association gaie ayant pignon sur rue dans le monde arabe, où être homosexuel peut être puni de mort, cela n'existe qu'à Beyrouth. Mais si le Liban est synonyme d'une relative liberté de moeurs dans la région, l'homosexualité continue d'y susciter l'opprobre.

  «Beyrouth? C'est une bulle de liberté pour les homosexuels», affirme à l'AFP Georges Azzi, coordinateur de Helem (rêve), la première association gaie dans le monde arabe.
  «Les homosexuels y sont beaucoup plus libres, beaucoup plus visibles qu'ailleurs dans les pays arabes ou même au Liban», poursuit-il.
  «Sûrement parce que nous sommes une société hétérogène à tous les niveaux, politique, religieux, culturel, et donc habituée aux différences», ajoute-t-il, en allusion notamment aux 18 communautés religieuses que compte ce petit pays de quatre millions d'habitants.
  Avec ses bars, cafés et boîtes de nuit gais ou «gay friendly», Beyrouth est devenue une destination privilégiée de vacances pour de nombreux homosexuels aisés du monde arabe, en particulier du Golfe, d'Égypte ou de Jordanie, fuyant l'atmosphère pesante de leur pays.
  Quant à Helem, fondée en 2004, elle collabore même avec le ministère de la Santé dans la lutte contre le sida et milite au grand jour pour la dépénalisation de l'homosexualité au Liban.
  Car bien que cette dernière ne soit pas explicitement mentionnée dans le Code pénal, l'article 534 prévoit des peines pouvant aller jusqu'à un an de prison pour les relations sexuelles «contre nature».
  «Au début, les journalistes venaient nous voir comme on va dans un zoo», dit Georges Azzi en riant. «Mais aujourd'hui, nous sommes reconnus et respectés».

  Une évolution qui se traduit aussi dans le langage.

  «Dans les médias libanais, nous sommes passés de "pervers" et "dépravés" à homosexuels, tout simplement», explique Bilal, le responsable du centre beyrouthin de Helem.
  Mais le Liban a beau être plus permissif que le reste des pays arabes, la honte, la peur du scandale et de l'exclusion restent fortes.
  «Vu de l'extérieur, le Liban est un pays libéral, qui respecte les libertés individuelles. Mais nous restons prisonniers du regard de l'autre, de la famille, de la religion, du système patriarcal autoritaire», estime Linda Chartouni Zahm, chercheuse en psychologie sociale à l'Université libanaise.
  «Il y a des homosexuels qui sont menacés de mort par des membres de leur famille, d'autres sont expulsés de leur lycée ou quittent le Liban», renchérit Bilal.
  Et certains mènent une double vie pour sauver les apparences.
  «Personnellement, je refuse de rester dans le placard, mais je suis un cas vraiment exceptionnel», affirme Jean, 37 ans, en fustigeant «les gens qui sont gay le samedi soir, mais pas le dimanche à midi avec la famille».
  À 19 ans, Jean a annoncé à son père qu'il était homosexuel.
  «Sa réaction a été de me dire: "Bon, marie-toi, aie des enfants, et vis ta vie sexuelle à côté, discrètement", en me donnant en exemple des gens qui faisaient la même chose dans son entourage», affirme-t-il.
  «Avoir une descendance et une filiation, c'est très important ici. Et la mère libanaise ne rêve que de marier sa fille», explique Mme Chartouni Zahm.
  Les lesbiennes, elles, sont doublement stigmatisées, assure Nadine, 25 ans, l'une des fondatrices de Meem, un groupe de soutien aux lesbiennes libanaises.
  «Il ne faut pas se leurrer: le Liban reste un pays machiste, conservateur, où les femmes sont victimes de discriminations. Si mes parents ne me laissent pas sortir, ce n'est pas parce que je suis gay, c'est d'abord parce que je suis femme», affirme-t-elle.
  Pour Mme Chartouni Zahm, «les Libanais veulent montrer au monde arabe qu'ils ont l'esprit ouvert, qu'ils sont en avance. Mais dans l'inconscient de la majorité des jeunes gens, les idées conservatrices des parents demeurent».

 
De la difficulté d'être gai dans le monde arabe

  Assimilée à un comportement contre nature et stigmatisée par les religions monothéistes, l'homosexualité reste un tabou majeur dans l'écrasante majorité du monde arabe, où certains pays la punissent de la peine de mort.
  Au mieux ignorés et condamnés à adopter un profil bas, au pire emprisonnés ou menacés de mort, les homosexuels sont passibles de sanctions sévères dans la plupart des pays arabes.
  En Mauritanie, au Soudan, en Arabie saoudite, au Yémen et aux Émirats arabes unis, l'homosexualité est en théorie un crime passible de la peine capitale. En pratique, flagellation et emprisonnement sont les sanctions les plus courantes.
  À Bahreïn, la sodomie est punissable de peines pouvant aller jusqu'à dix ans de prison. En Algérie, tout auteur d'un acte d'homosexualité peut être condamné jusqu'à trois ans de prison.
  En Égypte, bien que l'homosexualité ne soit pas officiellement considérée comme un délit, une loi relative à la «débauche» prévoit des peines allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement et peut être utilisée pour poursuivre les homosexuels.
  Le 4 octobre, en Arabie saoudite, royaume ultra-conservateur appliquant strictement la «charia», ou loi islamique, deux hommes ont été condamnés à recevoir 7000 coups de fouets chacun après avoir été reconnus coupables de sodomie.

  À travers le monde, plus de 70 pays pénalisent encore l'homosexualité.

  «Pervers», «dépravés», «délinquants sexuels» ou encore «peuple de Loth» et «adorateurs de Satan» restent quelques-unes des dénominations utilisées dans les médias arabes pour décrire les homosexuels.
  Indéniablement taboue, la question de l'homosexualité sort toutefois épisodiquement de l'ombre dans certains pays.
  Elle a été abordée dans le best-seller L'Immeuble Yacoubian (2002) de l'Égyptien Alaa al-Aswany, adapté au cinéma, et plus récemment dans le film Caramel de la Libanaise Nadine Labaki.
  Souvent traitée de pathologie occidentale, l'homosexualité a pourtant été évoquée par la littérature arabe classique.

  Le grand poète arabe Abou Nawwas (VIIIe siècle après Jésus-Christ) en est l'exemple le plus éclatant, lui qui déclarait sans ambages préférer les éphèbes aux femmes."
Source : Inès Bel Aïba - AFP Beyrouth
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 20:25
  Voilà, mon week-end post-Toussaint se termine ce soir. J'étais de permanence mais par chance je n'ai pas eu à bouger question boulot. Donc 3 jours passés chez moi à ne rien faire, levé pas plus tard qu'à l'habitude mais pas rasé, douché et habillé avant la fin de matinée. La flemme sans doute mais comme je ne m'étais pas fixé d'objectif précis ni d'obligation il n'y avait pas nécessité de précipiter les choses. Il n'y a qu'aujourd'hui où j'ai consenti à faire une vraie sortie. En fait j'avais bien besoin de remplir à nouveau frigidaire et placards. Surtout y mettre de quoi me faire chaque matin un bon petit-déjeuner. C'est pour moi le repas principal de la journée, indispensabe. Après, les 2 autres (du jour, midi et soir !) sont pris de façon trés irrégulière, je n'ai aucune difficulté à sauter l'un ou l'autre. Je suis donc revenu en fin d'après-midi avec eau, lait, jus d'orange, céréales, pain grillé, yaourts, kiwis, café, miel, confitures et... Le dernier album de Rufus Wainwright "Release The Stars". Je m'étais promis de l'acheter dès sa sortie mais un oubli... Achat retardé. Aujourd'hui c'est fait et je n'en suis pas mécontent. J'adore le chanteur, le comédien, le touche-à-tout, le bonhomme quoi !

 

  Ce soir, j'enregistre "Barry Lyndon" que je regarderai un autre jour et je blogue tout en zieutant d'un oeil distrait (mais en écoutant d'une oreille attentive !) "Rufus Wainwright Live At The Fillmore"... Demain matin, reprise à 08:00...
Slide by al1web
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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 00:20


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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 08:41
  Les médias (pas tous !) ont rapporté récemment la condamnation à laquelle la "micro" Eglise Baptiste de Westboro, Kansas USA, (à peine 100 adeptes !) devra se soumettre si elle n'abuse pas de recours et autres appels : 11 millions de $ (selon les uns, 2,9 seulement selon d'autres !) à verser à la famille d'un GI tué en Irak par la volonté divine notamment parce que l'Amérique est trop peu regardante et critique envers l'homosexualité (Merci GayClic pour l'info !). Fondée en 1955 cette église prétend avoir perturbé par ses manifestations "God hates fags" plus de 30000 funérailles aux Etats-Unis depuis sa création...
  Pour bien comprendre de quoi il retourne, et parce je sais que vous ne l'avez pas encore vu, je vous propose de regarder un docu-fiction intitulé "God hates Fags" signé Joe Pitcher. Beaucoup d'humour pour une réalité bien concrète : on fait tout et n'importe quoi au nom de Dieu !...
  Quand je vous dis que celui-là n'est que pure invention. Je me répète : Dieu n'existe pas !



NB. Désolé pour ceux qui ne seraient pas bilingue (trilingue ou plus !) la vidéo est en anglais. Mais à mon avis facilement compréhensible...

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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 07:39
wikipedia-logo.jpg  "Wikipédia n’est pas responsable des propos de ses contributeurs. C’est en vertu de ce constat que le tribunal de grande instance de Paris a débouté, le 29 octobre, la plainte contre l’encyclopédie en ligne de trois particuliers dont l'homosexualité avait été dévoilée dans un article. Ceux-ci demandaient 69.000 euros de dommages et intérêts à la fondation Wikimedia, propriétaire de Wikipédia, pour atteinte à la vie privée et diffamation. Dans une ordonnance de référé, le tribunal a jugé qu'il «n'apparaissait pas avec évidence (...) que la responsabilité de la fondation Wikimedia s'était trouvée engagée».
  Pour Wikipédia, la nouvelle est salvatrice. «On est très heureux, s’enthousiasme Jean-Philippe Hugot, avocat de la fondation Wikimédia. Le tribunal a interprété de façon orthodoxe la loi.» Cette loi, c’est celle sur la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004 qui dit que l’hébergeur est «présumé non responsable sauf si les propos qu’il héberge sont racistes, antisémites ou pédophiles», reprend Jean-Philippe Hugot.
  Dans cette affaire, Wikipédia est considéré comme un espace de stockage et non comme l’auteur des propos qui se trouvent en ligne, écrits par des internautes. «Les hébergeurs ne sont pas des éditeurs, explique l’avocat. Sur Wikipédia, il y a environ 580.000 articles (en langue française) mais il n’existe aucun organe central qui serait chargé de tout relire. Faisons une analogie : imaginez une société qui détient des panneaux d’affichage. Si le message d’une affiche pose problème, c’est l’auteur de l’affiche qui est incriminé, pas la société qui met à disposition les panneaux.»
  Prenons l’exemple d’un blog sur lequel figureraient des propos calomnieux à l’égard de quelqu’un. La plate-forme qui héberge ce blog (Typepad, Over-blog, etc.) n’est pas responsable, mais l’auteur des lignes incriminées (le blogueur donc), oui. A condition, bien sûr, que les propos soient véritablement jugés diffamants, ce qui relève de l’interprétation du tribunal.
  Néanmoins, quiconque peut signaler à un site qu’il veut retirer un contenu le concernant. Ce que les trois plaignants disent avoir fait dans deux mails envoyés à Wikimédia, laquelle répond ne pas les avoir reçus. Le tribunal a donc considéré que les deux mails ne constituaient pas une notification "dans les formes". Si on lui notifie un propos «manifestement illicite», l’hébergeur est tenu de le retirer «promptement», dit la loi. Or «il n’y a pas de définition judiciaire de la promptitude, souligne Jean-Philippe Hugot. 1 jour, 5 jours, 10 jours? On ne le sait pas. Ce qui est sûr, c’est que la notification d’un particulier pour un retrait de contenu doit respecter des règles précises pour être valable.» Dans ces courriers, il faut que le plaignant s’identifie (nom, date de naissance, domicile, nationalité), qu’il identifie par écrit le contenu en question et qu’il le qualifie juridiquement, en disant en quoi il le juge par exemple diffamant. Ces règles éviteront que les internautes «s’amusent à faire des notifications pour leur bon plaisir, sous le seul prétexte que tel ou tel contenu ne leur plaît pas», explique l’avocat.
  Sur Wikipédia, les internautes peuvent aussi se faire justice eux-mêmes, en modifiant en ligne un article. Sauf qu’en ligne, la mémoire des mots reste. Et des propos retirés ici se retrouvent dans l’historique des modifications ou ailleurs, dupliqués à l’infini sur la Toile.
  Désormais, le seul recours possible pour les trois plaignants serait d’engager une nouvelle procédure contre les auteurs, identifiables par l’adresse IP de leur ordinateur. Mais si l’ordinateur est celui-ci d’un cybercafé? «Il n’y a pas plus d’anonymat en ligne que dans la vie, répond Jean-Philippe Soufron, juriste. Si quelqu’un vole une voiture avec une cagoule, la police mène l’enquête. Là, c’est pareil, l’auteur, même virtuel, finit par être retrouvé
.»
  La décision sur la non-responsabilité éditoriale de Wikipédia fera-t-elle jurisprudence? Wikipédia dit «l’espérer» mais les avocats confient que «cela n’est pas encore gravé dans le marbre.» En effet, des décisions contradictoires ont été rendues sur ce sujet : au mois d’octobre, Google a, contrairement à Wikipédia, été condamné à payer, en tant qu’hébergeur, 35.000 euros d’amende à un producteur de film qui avait demandé le retrait d'un contenu en ligne." Alice Antheaume, 20Minutes.fr

  Voilà qui a le mérite d'être clair : mon outing wikipédien reste du domaine du possible pour celui qui voudrait s'amuser (?), mais je l'assure : gare aux fesses de mon meilleur ennemi ! PTDR !

PS. Qui sont les "3 particuliers" (célébrités du show-bizz médiatico-politico-sportif ?) outés sur Wikipédia ? Vie privée, vie publique ?

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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 20:26
lestemoins.jpg  Je vous en avais déjà parlé ici quelques jours avant sa sortie nationale au printemps. Le DVD du film est disponible à la vente depuis fin septembre mais il reste rare : je ne l'ai pas trouvé dans le commerce traditionnel et j'ai dû me rabattre sur Internet pour me le procurer ,avec difficulté, puisque vendu seulement sur Alapage... Fana du cinéma d'André Téchiné je mettais donc promis d'acheter le DVD de son dernier film "Les témoins", notamment pour compléter la liste des anachronismes relevés dès le premier visionnage. Hier soir je me suis fait une séance ciné maison en essayant d'avoir l'oeil aussi averti et critique qu'en mars dernier lorsque j'avais remarqué dès les premières minutes du film des enseignes LCL qui n'ont remplaçées celles du Crédit Lyonnais qu'en août 2005 ou encore la présence de taies de traversin siglées AP-HP Paris 2006 alors que l'action se passe en 1984. Même grossière erreur avec l'écran de contrôle de la caméra de surveillance à l'entrée du camping qui indique le groupe dateur "03-04-2006 12:50:41"... Quelques véhicules qui dénotent : Renault Twingo, Clio et Vel Satis en arrière-plan, bus RATP années 2000. Les puristes auront remarqué que la tenue des policiers devant le 36 Quai des Orfèvres est l'actuelle mise en place à partir de... 1985 seulement. Ils vous diront aussi que la chanson "Marcia Baïla" des Rita Mitsouko n'est entrée au Top 50 qu'en avril 85 (et "I'm a lover" d'Andrea qu'en octobre) alors qu'elle apparait pendant la période été 84 du film... La direction Cergy Poissy à la gare alors que le RER A n'y est arrivé qu'en 1988. La Tour Eiffel  et son dernier éclairage en date... Et mon coté professionnel vous dira que l'avion dans lequel volent Manu et Medhi est d'un modèle trop récent (avec de plus une immatriculation F-GSRM attribuée de 1995), que l'helicoptère du Samu qui décolle à la fin du film est un Eurocopter EC135 dont le prototype a volé en 1994 !...
  "Des détails !" direz-vous. Oui et vous avez raison, ces anachronismes ne sont peut-être que des liens voulus par André Téchiné comme une piqûre de rappel faite aux spectateurs pour leur signifier que l'épidémie du Sida est toujours là, bien présente de nos jours...
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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 19:58
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