Après les rugbymen du Stade Français et leurs désormais fameux calendriers des Dieux du Stade, après celui des agriculteurs du Gâtinais (Deux-Sèvres), après
celui des commerçants de la Rue de la Monnaie à Lille, (et j'en oublie !), c'est au tour des handballeurs locaux ici (chez moi) d'être victimes de l'épidémie annuelle (du symdrome) de
désapage... Et en cette de fin d'année on ne sait plus vraiment où donner de la tête pour reluquer les corps dénudés des uns et des autres... On pourrait penser que la maladie est
franco-française. Que nenni. Qui sait d'ailleurs si les Dieux du Stade ne se sont pas inspirés des pompiers new-yorkais (le célèbre NYFD). Aujourd'hui ce sont les membres de la Police locale de
Pinto (Espagne) qui s'y collent, l'agent Arturo Lopez (à l'origine de la chose) expliquant qu'il fallait montrer une autre image de la Police... Et quand on sait que "90% des interventions de
cette unité ont un caractère social" (selon le même Lopez) je vous laisse imaginer comment peuvent se terminer ces actions qu'on appelle chez nous "aide à la personne"...
Bien sûr comme tous leurs congénères atteints de "mise à nu" aiguë, ces policiers posent pour la bonne cause : les bénéfices de la vente du calendrier (que l'on
peut trouver pour 7 € dans tous les bons commerces de Pinto) iront à 2 associations, l'une pour la lutte contre le cancer, l'autre pour la lutte contre les violences domestiques...
PS Et si on proposait à notre Police Nationale de faire la même chose au bénéfice de la lutte contre les violences... policières ?!
Pourquoi devoir toujours se justifier ? Homo ou hétéro, on l'est ou on ne l'est pas, peu importe. Mais quel besoin y a-t-il à sans cesse s'affirmer l'un ou
l'autre ? Cacher une vérité connue ou refoulée ? On s'en tape.
Tout comme de savoir que Georges Frêche, ancien maire de Montpellier et présentement président de la Région Languedoc-Roussillon, qui annonce à qui veut le lire (c'est dans son dernier livre)
qu'il aurait pu "à la réflexion devenir homosexuel" si sa mère n'en avait pas fait un mâcho. Ce qui pour lui est incompatible avec l'homosexualité. Et de rappeler sa gay-friendly attitude en
offrant il y a 30 ans un local pour les associations homos de Montpellier, en inaugurant il y a un an les Francos Games en plaisantant avec les participants : "C'est trés bien que vous soyez
gays, ça laisse plus de femmes pour nous les hétéros !"... Mais Georges Frêche l'assure : il n'est pas gay...
Pas gay non plus le tennisman Richard Gasquet qui à l'issue de sa participation aux Masters de Shangaï souhaitait s'amuser un peu en profitant de la vie nocture de la capitale économique
chinoise. Manque de chance : "Je n'ai pas de petite amie... Je vais devoir me trouver une Chinoise...". Pourtant interrogé sur la jeune femme accompagnant son oncle présent à Shangaï, le joueur
français déclare : "Je ne la connais pas, ce n'est pas mon amie...", ajoutant alors que personne ne le lui demande : "J'ai des amis hommes, je ne suis pas homosexuel..." !
Le 3ème coming-out hétéro est l'oeuvre (?) de Quentin de la Star'Ac 7. S'adressant à son collègue Bertrand, le jeune DJ varois déclare : "Je ne suis pas gay !!" ! Puis après il se confie à la caméra "J’aime les femmes". Sevan en remet une couche "Quentin n’est pas homosexuel !". Son percing et ses bagues ne sont peut-être
pas étrangers à ces insinuations… A 2 le message passe mieux, c'est ce qu'on appelle (parfois) l'entraide masculine... De toute façon on s'en tape : l'élément LGBT de la Star'Ac 2007 n'est plus
au château, il (elle !) a été éliminé(e) la semaine passée...
Coming-out hétéro ? Ou tout au moins à se déclarer comme tel... A qui le tour ?
Qui ne devrait pas tarder puisque (c'est bien connu) le chef de l'Eglise Catholique se mêle de tout, même de ce qui ne le regarde pas... Têtu nous l'annonçait
lundi dernier... L'Eglise Protestante de Norvège devait se prononcer prochainement sur l'ordination d'homosexuels à la prêtrise. C'est chose faite depuis hier : "L'Eglise protestante de Norvège a décidé vendredi d’autoriser l’ordination d’homosexuels à la prêtrise au grand dam des milieux religieux conservateurs qui se sont battus bec et ongles
contre la mesure.
Une proposition annulant l’actuelle interdiction d’embaucher et d’ordonner des homosexuels «actifs», hommes ou femmes, aux postes de pasteur, diacre, vicaire et chantre, a été adoptée
par 50 des 84 représentants du Synode général, la plus haute instance représentative de l’Eglise luthérienne. Les 34 autres votants s’étaient prononcés pour un report de la question.
Dans les faits, le texte adopté prend acte de l’existence de deux points de vue et laisse le dernier mot aux évêques et aux instances cléricales chargées du recrutement.
Ceux qui le souhaitent pourront donc continuer de refuser une charge religieuse aux homosexuels vivant en partenariat, mais une majorité d’évêques de l’Eglise de Norvège (six sur 11) a une
position ouvertement libérale sur le thème.
Pour les plus traditionnalistes, cette liberté de choix est déjà un franchissement de ligne jaune qui va à l’encontre des enseignements de la Bible. «A mes yeux, l’Eglise est en passe de se
diviser en deux», a déclaré juste avant le vote Tanja Randby Garthus, une représentante du Synode opposée à la levée de l’interdiction d’ordonner des homosexuels.
Dans l’autre camp, on s’est félicité d’un vote qui «contribue à réhabiliter la place des homosexuels dans l’Eglise et dans la société».«Il y a eu des discriminations et les
discriminations vont continuer mais aujourd’hui, on a fait un grand pas en avant», a déclaré à l’AFP Gard Realf Nielsen, leader d’Aapen Kirkegruppe for lesbiske og homofile, une organisation
représentant les homosexuels croyants.
Monique Serf, dite Barbara, (09/06/1930-24/11/2007)... Avec une semaine d'avance, avant l'avalanche (?!) de papiers et d'émissions qui ne
devraient pas manqués d'être publiés et diffusés dans la semaine à venir.
"...année 1965, elle triomphe à Bobino, avec une première exceptionnelle le 15 septembre, qui le marquera à jamais et qu'elle immortalisera peu après dans l'un de ses plus grands succès
avec : Ma plus belle histoire d'amour c'est vous."
"Ce fût un soir de septembre, vous étiez venus m'attendre, vous souvenez-vous ?..."
Barbara c'est aussi la Dame en noir aux dizaines de chansons ("Dis, quand reviendras-tu ?", "Nantes", "Au bois de Saint-Amand", "Göttingen", "La solitude", "Une petite cantate, "La
dame brune", "L'aigle noir","Marienbad", etc.), aux 16 albums studio et public, aux dizaines de concerts spectacles dont l'inoubliable "Récital à Pantin", 1981, emblématique de toute une
génération... A écouter, à réécouter encore et encore...
NB Un trés beau site à visiter pour mieux connaître Barbara, ici !
"Ils s'aiment comme avant, avant les menaces et les grands tourments, ils s'aiment tout hésitants, découvrant l'amour et découvrant le temps. Y'a quelqu'un
qui se moque, j'entend quelqu'un qui se moque, se moque de moi, se moque de qui ?
Ils s'aiment comme des enfants, amour plein d'espoir impatient, et malgré les regards, remplis de désespoir, malgré les statistiques, ils s'aiment comme des enfants.
Enfants de la bombe, des catastrophes, de la menace qui gronde, enfants du cynisme, armés jusqu'aux dents.
Ils s'aiment comme des enfants, comme avant le menaces et les grands tourments, et si tout doit sauter, s'écrouler sous nos pieds, laissons-les, laissons-les, laissons-les, laissons-les
s'aimer.
Et si tout doit sauter, s'écrouler sous nos pieds, laissons-les, laissons-les, laissons-les s'aimer.
Enfants de la bombe, des catastrophes, de la menace qui gronde, enfants du cynisme, armés jusqu'aux dents.
Ils s'aiment comme avant, avant les menaces et les grands tourments, ils s'aiment comme avant..."
Daniel Lavoie "Ils s'aiment" [Tension Attention, 1983]... Merci à Lance pour le rappel !
5 ans après avoir fait ses débuts - plutôt prometteurs - dans "La presse est unanime" (signée Laurent Ruquier), l'ex-lofteur Steevy Boulay retrouve la
scène dans une pièce écrite spécialement pour lui par Jean-Yves Rogale. Tout comme sur l'affiche il passe son temps (et joue donc toute la pièce) en slip aux cotés de Princess Erika et de
Vincent Azé, ce 5 soirs par semaine au théatre de La Grande Comédie.
Dans "Le p’tit trésor", il incarne depuis le début du mois de novembre Kévin un homosexuel capricieux pris en otage
chez lui par un gangster Chris (Vincent Azé). Ce dernier poursuivi par les policiers pénètre chez Kévin qui devient son otage mais un otage qui n'est pas de tout repos : il veut mourir car
Philippe l'a trompé. Comme un otage mort ne sert plus à rien, Chris se trouve dans l'obligation de négocier avec ce p'tit trésor imprévisble et capricieux comme une diva. Et lorsque Clarisse
(Princess Erika) la femme de Chris fait irruption tout dérape dans un déferlement de catatrophes, de confusions et de quiproquos...
Une pièce à voir à La Grande Comédie, 40 Rue de Clichy, Paris 9ème, du mardi au samedi, jusqu'au 21 décembre 2007. De 15 à 33 € la
place.
GayClic vous présente aujourd'hui le court-métrage "Lucky Blue" (sorti cette année) dont le héros reprend la chanson "Words" interprétée à l'origine en 1982
par FR David*... Une déclaration au "masculin-féminin", (qui aurait pu être masculin-masculin au mot près), un succès "inter-planétaire" vendu à 8 millions d'exemplaires, repris, revisité,
remixé des dizaines de fois en 25 ans...
"Words don't come easy to me
How can I find a way to make you see I love You ?
Words don't come easy
Words don't come easy to me
This is the only way for me to say I love You
Words don't come easy
Well, I'm just a music man
Melodies are so far my best friend
But my words are coming out wrong
Girl, I reveal my heart to you and
Hope that you believe it's true cause...
Words don't come easy to me
How can I find a way to make you see I love You ?
Words don't come easy...
This is just a simple song
That I've made for you on my own
There's no hidden meaning you know when I
When I say I love you honey !
Please believe I really do cause
Words don't come easy to me
How can I find a way to make you see I love You ?
Words don't come easy
It isn't easy words don't come easy
Words don't come easy to me
How can I find a way to make you see I love You ?
Words don't come easy
Words don't come easy to me
This is the only way for me to say I love You
Words don't come easy
Words don't come easy..."
*FR David : FR pour Fitoussi Robert qui avait commencé sa carrière musicale en 1969 (!) avec un 45T intitulé "Bal, joli bal"
Pause ! Dans mon petit travail du week-end. J'ai commencé à faire du rangement dans mes photos papier et numériques. Y'a de quoi m'occuper pendant un bon bout de
temps... Cela fait maintenant un peu plus de 6 mois que j'ai changé mon vieil argentique Praktica B100 electronic contre un Canon EOS 400D numérique. Une révolution ! Bien oui, ça plait, je
garde, ça ne plait pas, j'efface. Auparavant, bonnes ou mauvaises (ratées !) il fallait attendre pour (sa)voir... Alors, là, depuis ce matin je fais des tas avec mes photos papier. D'un coté
celles qui seront conservées, classées, sûrement scannées. D'un autre celles qui retourneront dans le carton dont elles ne devraient plus sortir avant longtemps. Au bas mot 3600 clichés. Auxquels
il faut ajouter quelques photos plus anciennes récupérées chez mes parents, époque jeunesse de votre serviteur. Celles-là seront numérisées d'office. Pour les autres il me faut faire un choix, ne
garder que celles qui en valent le coût. Mais pourquoi celle-là plutôt que celle-ci ? Je n'en sais rien, le feeling du moment sans doute. Une chose est sûre, priorité aux photos de famille...
Petit cadeau, "AL1 dans le jardin chez ses parents". Il y a bien longtemps... Excusez pour la qualité de l'image. L'original (de la photo !) a mal vieilli et je n'ai pas voulu user du
logiciel de retouches !
Pause ! Dans mon petit travail du week-end. J'ai commencé à faire du rangement dans mes photos papier et numériques. Y'a de quoi m'occuper pendant un bon bout de
temps... Cela fait maintenant un peu plus de 6 mois que j'ai changé mon vieil argentique Praktica B100 electronic contre un Canon EOS 400D numérique. Une révolution ! Bien oui, ça plait, je
garde, ça ne plait pas, j'efface. Auparavant, bonnes ou mauvaises (ratées !) il fallait attendre pour (sa)voir... Alors, là, depuis ce matin je fais des tas avec mes photos papier. D'un coté
celles qui seront conservées, classées, sûrement scannées. D'un autre celles qui retourneront dans le carton dont elles ne devraient plus sortir avant longtemps. Au bas mot 3600 clichés. Auxquels
il faut ajouter quelques photos plus anciennes récupérées chez mes parents, époque jeunesse de votre serviteur. Celles-là seront numérisées d'office. Pour les autres il me faut faire un choix, ne
garder que celles qui en valent le coût. Mais pourquoi celle-là plutôt que celle-ci ? Je n'en sais rien, le feeling du moment sans doute. Une chose est sûre, priorité aux photos de famille...