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Mon web à moi, ma vie... Mes envies, mes amours, mes humeurs, mes emmerdes et vous !

3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 20:45
Clip et chanson de la campagne STOP AIDS de lutte contre le Sida au Danemark, le tout "inspiré" de la vie de Niels, un gay nordique (et virtuel) qui se réveille le matin sans se souvenir s'il a eu la veille une aventure, avec qui, quand, comment et s'il a été "safe"...


Retrouvez les épisodes de "Pas På Røven Niels!" en cliquant ici.
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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 19:15
latentationd-aaron.jpgPeut-être avez-vous vu le film "La tentation d'Aaron", réalisé par C. Jay Cox, nous narrant l'histoire d'un jeune mormon débarquant à Los Angelès  pour prêcher et succombant au charme de Christian, un gay volage, alors même que l'homosexualité est cause d'excommunication chez les Mormons...

Pourtant dans la réalité une communauté mormonne LGBT active existe bel et bien. Ainsi près de 200 mormons gays et mormones lesbiennes se sont réunis dernièrement pour leur conférence annuelle à Washington, avec compagnons, parents et amis. Parmi les orateurs figuraient V. Gene Robinson, le premier évêque ouvertement gay de l'Eglise Episcopale, la femme de lettres mormone Carol Lynn Pearson, Lani et Robert Graves (parents mormons d'un fils gay) ainsi que Michael Kessler et Buckley Jeppson, deux membres gays (récemment mariés au Canada) de l'association mormonne Affirmation qui vient en aide aux LGBT de "l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours"...
"Votre mission à travers le monde", a déclaré l'Évêque Robinson, "... est de transmettre le message de Dieu qui vous aime, vous accepte et vous aide à être ce qui vous êtes..."
Au cours de cette même conférence le Prix Mórtensen a été attribué à Aaron Vinck et James Morris, un couple homosexuel de San Francisco, en récompense de leur travail de longue haleine au sein d'Affirmation (à noter qu'Aaron et James se sont rencontrés lors d'une réunion de l'association).
La poètesse et dramaturge Carol Lynn Pearson a elle reçu un prix spécial pour ses efforts permanents à faire accepter les gays et lesbiennes dans la communauté mormonne. Elle est l'auteur d'un livre qui exhorte les parents à accepter l'homosexualité de leurs enfants. Elle est également la créatrice d'une pièce de théâtre récente parlant de la pandémie de suicides parmi les mormons gays.
"Dieu est amour", selon Carol Lynn qui cite le Nouveau Testament (St Jean), "...Si vous trouvez l'amour dans une relation hétérosexuelle, vous trouvez Dieu. Et d'une manière similaire, dans une relation avec un partenaire de même sexe, si vous trouvez l'amour vrai, authentique et honnête, vous y trouvez Dieu..."

Et moi qui pensait que les religions condamnaient systématiquement l'homosexualité. M'aurait-on menti lorsque plus jeune je subissais les heures de cathéchisme ? Moi qui continue à critiquer et à fustiger Benoît XVI, ses prédecesseurs, ses sbires et leurs propos "homophobes"...

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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 18:28
kaka.jpgLa presse s'est récemment faite le relais d'une déclaration du footballeur britannique David Beckham qui annonçait sa fierté d'être aujourd'hui une icône pour les gays sportifs ou non. Ses poses très dénudées n'étant pas pour rien dans cette reconnaissance de la communauté homosexuelle...
Il doit aujourd'hui composer avec la concurrence, notamment en Amérique du Sud où les lecteurs de la revue brésilienne "G.Magazine", destinée à un public gay, ont élu le jeune Ricardo Izecson Dos santos Leite Kaká (25 ans) comme le joueur de football le plus sexy du monde, avec le secret espoir que le mensuel publie quelques photos de l'ex-attaquant de Sao Paulo posant nu.
Cette perspective semble cependant devoir être écartée : les éditeurs de la revue voient cela comme une mission impossible, après avoir pourtant espéré jusqu'au bout la publication d'un reportage avec une double page montrant Kaká dans le plus simple appareil...
En fait le footballeur de l'AC Milan, élu "Ballon d'Or 2007" est de confession évangélique, il le montre régulièrement en match, n'hésitant pas à se signer avant, pendant et après les rencontres, à faire également allusion au Christ lors d'interviewes... Malheureusement pour les lecteurs de "G.Magazine", au regard de sa religion et de ses propres convictions,
celui qui aime à rappeller qu'il est arrivé vierge au mariage a fait savoir qu'il lui est interdit de poser nu... De quoi (dé)multiplier les regrets des gays brésiliens qui auraient aimé compléter la collection de joueurs brésiliens ayant déjà accepté de poser nus par le passé, Vampeta, Roger ou Tulio...
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1 janvier 2008 2 01 /01 /janvier /2008 18:54
Et si c'était Gerald F. Lieberman, écrivain américain, qui avait raison : "Je n'arrive plus à souhaiter aux gens une heureuse année. Pas quand je songe vraiment à ce qui les rendrait heureux..."
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31 décembre 2007 1 31 /12 /décembre /2007 16:00
...C'est écrit sur le calendrier.  Comme c'est aussi ma dernière journée de congés de l'année 2007, mon blog est solidaire, ça sera repos pour tout le monde nous 2 aujourd'hui. Nous vous donnons rendez-vous en 2008 !
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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 22:00
bd-pressions-et-impressions.jpgPour militer contre l'homophobie dans le monde du travail par l'intermédiaire d'une bande dessinée...
Elle s’adresse aux organisations patronales et syndicales, aux directions des ressources humaines des entreprises ainsi qu’au monde de l’éducation, a indiqué la porte-parole de la fédération nationale de L’Autre cercle, une association de lutte contre l’homophobie en milieu professionnel. Initié par la branche alsacienne de l’association, cet album, réalisé par Didier Eberlé et préfacé par l’auteur de BD culte Moebius, compte une trentaine de pages et s’intitule "Pressions et impressions". En suivant les parcours professionnels ponctués de brimades et de discriminations de deux jeunes homosexuels, l’album entend être un outil de sensibilisation au problème de l’homophobie au travail : l’histoire se déroule au sein d’une imprimerie. Un poste de responsable d’équipe se libère et par ricochet celui de chef adjoint. L’homosexualité du futur chef adjoint, qui était très discret sur sa vie privée jusque là, est découverte par un de ses collègues et déclenche l’hostilité de ce dernier. Il met tout en oeuvre pour discréditer son collègue gay tandis qu’un autre se porte candidat. Parallèlement à cette histoire, on suit une jeune intérimaire lesbienne à l’aise avec sa sexualité mais qui se demande si elle ne doit pas être discrète sur sa vie privée si elle veut être embauchée définitivement. Au travers de ces deux personnages, on verra comment se met en place l’exclusion de l’employé homosexuel, les conséquences pour lui et pour l’entreprise ainsi que les moyens qui lui permettront de lutter contre cette discrimination...

"L’homophobie s’exprime, et donc se ressent, de différentes façons. Les formes les plus violentes, les plus évidentes de ce rejet ne sont pas forcément les plus courantes. Le rejet silencieux, celui qui consiste à se détourner d’une personne homosexuelle, et les préjugés, « il ne se comporterait pas ainsi s’il n’était pas homosexuel », sont les formes les plus récurrentes d’une exclusion qui s’expriment par accord tacite de « tolérance » à condition que les personnes homosexuelles se confinent dans un espace de liberté restreint (non expression de son identité, non revendication de libertés individuelles, non accès aux postes hiérarchiques impliquant des situations de donneurs d’ordre). Pour les auteurs de cette forme de rejet, l’accusation d’homophobie est d’autant plus invraisemblable qu’ils se considèrent comme tolérants à l’égard des personnes homosexuelles.
Pour pouvoir aborder le sujet de l’homophobie, il nous est donc apparu nécessaire de montrer les différentes formes d’expression qu’elle pouvait prendre. Par ailleurs, l’objectif de L’Autre cercle n’est pas de condamner, mais de sensibiliser et de convaincre afin de faire évoluer les mentalités et les comportements. En outre, nous souhaitons resituer cette discrimination dans le cadre plus général de toutes les discriminations et faire émerger le respect de toutes les diversités.

Cette exigence nous paraît d’autant plus importante, que nous savons que les comportements individuels d’exclusion à l’égard des personnes, quelle qu’en soit la cause, se traduisent in fine par des dysfonctionnements dans le monde du travail.
Afin de pouvoir sensibiliser l’ensemble des acteurs, dans un souci pédagogique, nous avons fait le choix d’un outil convivial qui permette d’exprimer une grande palette de situations : une bande dessinée. L’ouvrage se présente en deux parties, d’abord l’illustration concrète de comportements homophobes et lesbophobes, avérés ou latents, à travers une histoire qui donnera l’occasion de mettre aussi en parallèle d’autres formes de discriminations. Les trois dernières pages expliquent au lecteur comment se manifestent les discriminations LGBT (Lesbiennes, Gaies, Bisexuelles, Transgenre) et donnent des conseils et contacts utiles en cas de discrimination."
Projet soutenu par :
MOEBIUS, le célèbre dessinateur a accepté de rédiger la préface de notre ouvrage, M. Azouz BEGAG, ancien ministre délégué à la Promotion de l’Egalité des Chances, M. Paul BENAYOUN, chargé de mission auprès du ministre Jean-Louis BORLOO, M. Fouad BENSEDDIK, directeur de la Recherche et des Relations Institutionnelles de VIGEO, M. Jean-Louis BORLOO, ancien ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du logement, ministre d’Etat de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durables, Mme Françoise COCUELLE, présidente du Centre des Jeunes Dirigeants 2004-2006, Mme Charlotte DUDA, présidente et M. Pascal BERNARD vice président de L’ANDRH, Mme Fabienne KELLER, sénatrice-maire de Strasbourg, Mme Martine ROURE, députée européenne, M. Louis SCHWEITZER, président de La HALDE, Mme Catherine TRAUTMANN, ancienne ministre, députée européenne.  Source : Autrecercle.com
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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 00:10

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29 décembre 2007 6 29 /12 /décembre /2007 23:55
Samedi 29 décembre, minuit... Nous ne sommes pas le premier samedi du mois. C'est même le dernier de l'année... Vous n'êtes pas sur Canal+, encore moins Pink TV... Mais puisqu'à cette heure les enfants sont couchés... Pour finir l'année sur une note humoristique, une parodie soft mais sexy (ou l'inverse, MDR !) des productions porno-gays à 4 sous...


Comme quoi, avec un budget minimaliste (?), il n'en faudrait pas beaucoup plus pour rivaliser avec les grands studios... Sur ce, bon dimanche à tous !
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29 décembre 2007 6 29 /12 /décembre /2007 18:52
ThomasMorgan.jpgC'est un grand défenseur de la cause noire et homosexuelle qui vient de disparaître aux USA. Thomas Morgan III, 56 ans, ancien correspondant et rédacteur en chef au New York Times, est mort lundi des complications de Sida.
Comme l'indique la nécrologie parue dans le N.Y. Times, Thomas Morgan avait assumé de nombreuses responsabilités et reçu de multiples distinctions pendant sa carrière : il avait ainsi été le premier président ouvertement gay de la National Association of Black Journalists (NABJ) [Association Nationale de Journalistes Noirs (américains), NDLR] entre 1989 et 1991. Il avait reçu la "Nieman Fellowship" de l'Université d'Harvard en 1990, et avait intégré le "Panthéon" de l'Association nationale des Journalistes Gays et Lesbiennes, en 2005, année pendant laquelle il, lui-même, avait mis en place une structure LGBT au sein de la NABJ.
Pendant sa présidence, l'organisation a pris un essor important, multipliant les programmes d'entraide en créant notamment l'Association Ethel Payne qui permet de financer des voyages et des séjours en Afrique pour ses membres souhaitant travailler et enquêter sur leur continent d'origine.
Un bémol toutefois dans cette carrière riche et respectable, Thomas Morgan avait été vivement critiqué lorsqu'il avait, pendant une grève au New York Daily News, proposé les services de la NABJ pour remplacer certains journalistes grévistes. Une position qui l'avait mis en minorité au sein de la communauté journalistique de couleur...
Né à Saint-Louis, Missouri, le 17 mai 1951, Thomas Morgan était diplomé de journalisme de l'Université de Missouri (1973). Après avoir servi en tant qu'officier dans l'US Air Force, il avait travaillé pour le Miami Héraut et pour le Washington Post. Il avait enfin pris un poste de assistant rédacteur en chef puis de correspondant au New York Times en 1983. Il avait pris sa retraite en 1994 et, depuis, occupait son temps à la lutte contre le SIDA, une maladie qui a finalement eu raison de son ultime combat...
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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 20:50
Man-to-man.jpg"Man to Man retrace l'histoire de la photographie homoérotique et des représentations homosexuelles, de 1840 à nos jours. Indissociable des transformations religieuses, politiques, scientifiques et sociales, de la libération progressive des moeurs et du besoin des photographes de s'exprimer librement, cette histoire est riche aussi bien d'approches documentaires que des expressions artistiques les plus suggestives, les plus provocantes ou les plus courageuses.
[Man to Man, Pierre Borhan, Vendôme Press, 288 pages, 52 €, NDLR]

La photographie homoérotique a participé à l'acceptation de l'homosexualité par la société qui s'est de plus en plus familiarisée avec ces amours de moins en moins coupables et, progressivement, de plus en plus normales, explique Pierre Borhan, l'auteur de cet ouvrage et historien de la photographie. Quelquefois, voir aide à déverrouiller l'esprit, à décrasser l'imagination, à déstabiliser une morale aussi arbitraire que contraire à la nature, poursuit Borhan. L'image aide à désinfecter les plaies faites par les bourreaux convaincus de leur bon droit à régenter le coeur et le sexe de tous les autres humains. Nan Goldin dans les muses, je pense que ce n'est pas anodin. C'est utile.
L'ouvrage de Borhan propose une mise en perspective de photographies faites par ou pour les homosexuels, de photographies qu'ils se sont appropriées et de témoignages sur leurs manières d'être - on dirait aujourd'hui leur mode de vie -, leurs aspirations, leurs admirations, leurs joies et leurs peines.
Pour l'auteur, cette veine photographique, liée à l'évolution des idéologies, à celle de la presse et des autres médias, donc à la lente érosion d'interdits arbitraires, a profité d'interférences variées avec, notamment, l'invention de la sexologie, la résurgence de la culture physique et du sport, les audaces littéraires et cinématographiques des temps modernes, de même qu'avec l'histoire de l'art qui lui a maintes fois servi de point d'appui ou de tremplin.
Le culte de la beauté virile, nourri par l'insatiable besoin des homosexuels d'admirer, de convoiter, de fantasmer, constitue la ligne de force d'une histoire ponctuée de tabous et de transgressions, de connivences, de délectations et de jubilations. Les corps convoités d'éphèbes, d'idoles et d'athlètes musclés, tels ceux d'Eugen Sandow, de Johnny Weissmuller, de James Dean, de Marlon Brando, de Joe Dallesandro et de Peter Berlin, n'ont cessé d'agrémenter des imaginations d'autant mieux attisées que les photographes se révèlaient habiles et doués.
D'abord scandaleuse et honnie (à une époque où l'homosexualité était considérée comme un péché, un crime, une perversion), la photographie homoérotique est devenue rebelle, conquérante, avant d'être permise, acceptée, respectée. Elle a accompagné l'émancipation des gays et leur accession à une identité individuelle et collective, certes sexuelle et sentimentale, mais aussi culturelle.
Trois parties permettent d'apprécier des portraits et témoignages restés longtemps dans les placards, des nus idéalisés ou libertins, appropriés aux désirs et aux engouements des connaisseurs avertis, et des hardiesses pornographiques clandestines : la lente émergence de l'homosexualité en photographie (de 1840 à 1918) ; le choix des photographes, entre refoulement et émancipation (de 1918 à 1969) ; et les auteurs photographes s'assument finalement publiquement (à partir de 1969).
Le lecteur peut suivre, grâce à près de 350 oeuvres photographiques reconnues ou inédites, les mutations des thématiques et esthétiques des photographes amateurs et professionnels qui devancèrent ou reflétèrent la refonte des normes, de Wilhelm von Gloeden et Fred Holland Day à George Platt Lynes, de Raymond Voinquel et Herbert List aux photographies de Beefcake, de Robert Mapplethorpe et Arthur Tress à Duane Michals, Toni Catany et Pierre et Gilles.
Une histoire de l'homoérotisme ponctuée de tabous et de transgressions, de connivences, de délectations et de jubilations."
Source : Yves Lafontaine pour Fugues.com
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