Ce n'est pas dans les habitudes de ce blog mais voici une dédicace toute spéciale à Neko et Monsieur Chat, sans oublier leurs maîtres que je sais être mélomanes à
leurs moments perdus.
L'histoire débute dans les années 70's, 1973 plus précisément. Pour prendre fin définitivement au début des années 2000 avec la réalisation d'un ultime épisode à la
demande de Lance Loud... La télé-réalité avant l'heure mais déjà le coté voyeurisme qui caractérise la Real-TV d'aujourd'hui... Aux Etats-Unis (cela pouvait-il venir d'ailleurs ?) la chaîne PBS
commence à cette époque la diffusion d'une série d'un nouveau genre "An American Family" : 300 heures de prises de vue triées et assemblées pour en faire 12 d'épisodes qui ne seront ni plus ni
moins qu'un résumé de la vie au jour le jour de la famille de William (Bill) C. Loud vivant à Santa-Barbara (Californie). Pendant toutes ces années, régulièrement, PBS va permettre au public
américain, à plus de 10 millions de téléspectateurs fidèles, de suivre l'évolution de cette famille modèle qui pourtant va subir les affres du divorce des parents Bill et Pat, et le coming-out du
fils ainé, Lance...
En 2001, à la demande de celui-ci, les réalisateurs producteurs se réunissent à nouveau pour mettre en images cet ultime épisode (diffusé 2 ans plus tard). En fait, pour filmer les dernières
semaines de la vie de Lance, qui agé de 50 ans et drogué se meurt doucement du Sida et de complications hépatiques...
Ci-dessous, 3 extraits de "Lance Loud - A Death in An American Family" (2003).
Voilà une
info qui va réjouir un certain nombre de parents homosexuels, couples LGBT recomposés avec enfants... Un pas en avant vient d'être fait pour une reconnaissance totale de la famille homoparentale
tel qu'il en existe tant aujourd'hui...
"2 homosexuelles, résidant à Tourcoing (Nord), ont obtenu l'autorité parentale croisée sur les enfants qu'elles élèvent ensemble.
« C’est une première juridique en France », a déclaré l’avocat des deux femmes. Le couple a obtenu la délégation parentale croisée et cette décision de justice rendue par le tribunal de grande
instance de Lille est totalement inédite. Sur fond de débat concernant l’homoparentalité, les deux femmes avaient déposé une requête pour obtenir l’autorité parentale conjointe. « L’objectif
était de légaliser la situation pour qu’elles deviennent légalement coresponsables des deux enfants comme dans une vie de famille classique », a déclaré Me Cobert, confirmant une information
du quotidien Nord Eclair.
Tout commence il y a quinze ans. Le couple s’installe, puis se pacse en 2002. L’une a un garçon en 1998 grâce à la procréation médicale assistée, réalisée en Belgique. Elles décident ensuite
d’avoir un deuxième enfant, une petite fille qui naît en 2003. Confrontées à l’interdiction d’adopter pour les couples homosexuels, elles saisissent la justice afin d’obtenir chacune une
délégation d’autorité parentale sur l’enfant de l’autre qui permet d’avoir des droits et des devoirs sur l’enfant jusqu’à 18 ans. Pari gagné, le tribunal juge la requête recevable, malgré la
déclaration du ministère public qui s’était, quant à lui, opposé à la requête du couple."
Source : Gwedoline Debono - France Soir 10/01/2008
- Up-date - 11/01/2008 : On pouvait s'y attendre, le parquet a fait appel de la décision du juge.
Philippe Lemaire, procureur de la République, a tenu à préciser : "Nous avons un rôle de surveillance en ce qui concerne la nom ou l'évolution de la famille. Cet appel n'est pas ciblé sur
l'homoparentalité. Cette affaire intervient dans un débat public. (…) L’autorité parentale ne pose pas de problème particulier dans un couple homosexuel
lorsqu’il n’y a qu’un seul parent... Ici [le problème, donc l'appel, NDLR] est lié au croisement de l'autorité..." Le procureur estime que son rôle est de veiller au respect de la loi, notamment
celle de 2002... Affaire à suivre !
C'est en octobre 2006 qu'Aides a lancé cette "campagne d'envergure pour lutter contre la discrimination des séropositifs dans notre société" en y associant selon l'actualité des personnalités, des
stars du show-biz, des médias, de la mode, des sportifs, les politiques, etc. Le 1er décembre dernier elle trouvait son ultime déclinaison avec de nouvelles affiches et la
mise en ligne d'un mini-site à laquelle a été ajoutée une section internationale "If they were..." Cette campagne d'information a été recompensée par le Top Com d'Or et a reçu le
1er prix de la campagne solidaire (catégorie affichage).
C'est le sida qu'il faut exclure, pas les séropositifs !... Retrouvez les spots TV et les affiches sur le site participatif
"Et si j'étais séropositif ?"
Dix, quinze ans en arrière, le hip-hop et le rap étaient encore vus et considérés comme des genres musicaux particulièrement sexistes, machistes... Et homophobes.
Sur Arte, à l'automne 2003, le magazine "Tracks" affirmait même que hip-hop et rap s'enlisaient "dans leurs propres clichés. Des sales gosses, braillards et prétentieux, qui se la jouent
macho débordant du slip. Ce qui était au départ de la provoc est devenu une attitude qui finit par lasser. Le rappeur lamba s'en prend à tous ceux qu'il imagine plus faibles que lui : les femmes,
les obèses et,surtout, les homosexuels. Le premier a donné le mauvais exemple est Eminem"... Les comportements violents et de paroles assassines à l'encontre des LGBT ne manquent pas. Il
suffit de réécouter les chansons d'artistes tels les Américains 50 Cent, DMX, du Français (Antillais) Krys lequel appelait ni plus ni moins à "brûle[r] les bisexuels, les transexuels, les
homosexuels, les travestis..." ! "De cette mission je m'investis !" rappait le Guadeloupéen... Encore tout récemment la participation de Bushido à un concert contre la violence chez
les jeunes (à Hanovre) a été à l'origine d'une vive polémique dont la conséquence est une censure (bienvenue !) du rappeur allemand par les chaînes musicales MTV et Viva qui ont décidé de ne plus
programmer ces clips vidéos... Il y avait bien eu ceux qui, depuis, avaient tenté de mettre de l'eau dans leur vin (dans leur bière ou leur coca !) sans réellement convaincre, n'est-ce pas Eminem
?!... Comme pour montrer une opposition, ou simplement prouver que rap et hip-hop peuvent avoir une image différente, il existe maintenant depuis quelques années, face à eux, des rappeurs
ouvertement gays, qui le revendiquent (ou pas) au travers de leurs textes et de leurs attitudes, sur scène ou dans la vie de tous les jours, à l'exemple des Américains Deadlee, Delacruz, Bigg
Nugg, des Suédois Backroom Matches, de l'Anglais QBoy (dont on attend avec impatience la sortie du 2ème album). Peut-être plus provocateur, genre m'as-tu-vu-?, il y a
Cazwell dont voici les dernières vidéos "(It's) All over your face" et "Watch my mouth"...
Qu'on apprécie ou pas ces musiques (et paroles), hip-hop et rap font doucement leur révolution homosexuelle... Et la gay-attitude musicale n'est plus totalement
au format FG, techno, électro, tecktonik...
J'aurais aimé vous présenter Tayab et Yazdan dans d'autres circonstances... En fait, commençons par le commencement, tout d'abord, il me faut vous dire que je ne les
connais pas, je ne les ai jamais rencontrés, même jamais vus, ça ne risque pas d'arriver. Et pour cause...
Tayab et Yazdan sont (étaient ?) 2 jeunes hommes iraniens qui ont (avaient ?) pour eux le malheur d'être homosexuels... Présent,
imparfait ? L'information est encore à vérifier mais une chose est sûre, si l'exécution n'est pas confirmée, la condamnation à mort l'est, elle, depuis le 2 janvier dernier. La Cour Suprême de
l'Etat islamique l'a validée et les autorités judiciaires locales préparent la mise à mort. Nous commençons à connaître cette justice expéditive qui a cours en Iran mais c'est le mode d'exécution
qui, cette fois, l'est moins : selon le quotidien Qods Tayab et Yazdan seront (ont été ?) enfermés dans des sacs et précipités dans un ravin depuis le haut d'une falaise dans les environs de la
ville de Chiraz. Le fait que ce type de sentence ait été retenue permet d'affirmer qu'ils ont bien été condamnés pour "crime" d'homosexualité puisque c'est le mode opératoire réservé à
l'exécution des homosexuels selon la charia, avant d'utiliser (ultime supplice) la pendaison s'ils réchappent au "saut dans le vide"...
De quoi vous donner la chair de poule à la première lecture d'une telle dépêche d'info. Et des frissons dans le dos en imaginant les corps, les sacs, dévalant la pente... Ne pensez-vous pas qu'il
serait temps que les instances internationales s'occupent sérieusement du cas de l'Iran et de ses lois d'un autre âge ?
Non, mais, AL1, qu'est-ce qui te prend ? Tous les hétéros (ils ne sont pas les seuls !) craquent pour Penelope Cruz (lire Pénéloppé Crouze !), éventuellement pour la
petite soeur Monica, moins connue mais pas moins belle ! Et bien voilà que ces 2 bombes latines nous sortent de derrière les fagots (lol !) un frère, le 3ème élément de la
famille, un garçon au look résolument "bad boy latino" ! Eduardo, qu'il s'appelle ! J'en connais au moins un à qui ce prénom va rappeller quelque chose quelqu'un de tout aussi
agréable (à regarder, pas toucher !) ?... Je sais également que parmi vous un certain nombre a une préférence pour ce genre de "bôbruns" plutôt que pour les éphèbes blondinets imberbes venus du
froid. J'en connais, là encore, au moins un qui aime ce coté "sombre", suivez mon regard !... Halala, tous ces ravages causés par les bôgosses typés méditerranéens, transalpins like Eros
Ramazotti ou Davide Esposito, ibères comme Enrique Iglézias ou Juanès, sans parler des "rebeux", n'est-ce pas Ridan... Bien, pour en revenir à la famille Cruz, on a donc gagné le fils, enfin le
frère-de-qui-vous-savez, qui veut se faire un nom prénom en poussant la chansonnette comme dirait je ne sais pas qui...
Et comme Eduardo ne fait pas les choses à moitié, ses soeurs non plus, Penelope et Monica ont gentillement accepté de participer au clip illustrant la chanson "Cosas
que contar". Et de quelle manière ! On ne voit qu'elles (lui aussi), elles sont tellement présentes que cela a indisposé quelques censeurs : les images et les sons sont hots, très hots, trop
sulfureux sans doute pour que certains (pas nous !) y voient quelque chose qui puisse heurter la sensibilité des plus jeunes ? Je ne sais pas pour vous, mais là, moi, je ne retiens de cette vidéo
que la vision d'un nouveau venu (plutôt bômec) sur la scène musicale latino, Eduardo Cruz !
Pas peu fiers d'eux les p'tits gars de GayWired.com, en
particulier Derek Strobe qui n'hésite pas un instant et déclare à propos du concours mensuel "Top 10 Men Celebrity" : "C'est sans précédent… C'est fou, même. Nous faisons évoluer la chose comme
jamais nous ne l'avons fait auparavant... Ce qui est si fou, vous vous posez la question ?... Et bien imaginez les 5 gars
les plus hots de l'année 2007 (désignés par vos votes) face aux 5 gars les plus hots du classement de novembre dernier. Le résultat pourrait être à couper le souffle et vous provoquer une bouffée
de chaleur..."
"Je pense que des types comme Chris Evans et Marco Dapper auront toujours leur place ici mais ils auront fort à faire pour la conserver face des types comme James
Marsden et Aaron "Ajay" Savvy, 2 morceaux de choix qui ont créé un véritable tremblement de terre en faisant leur entrée dans cette compétition lors des dernières semaines. Le résultat devrait
être intéressant et je peux vous affirmer que ces gars font plus jamais attention à leur position dans notre Top 10...
Alors qui sera en tête de classement fin janvier ? C'est à vous de le dire, tout dépend de vous et de votre vote !"
Pour vous aider à faire votre choix (ou simplement reconnaître ces beaux garçons défilant en photos ci-dessus) voici la liste des 10 finalistes de janvier : le champion d'Ultimate Fighting Aaron
"Ajay" Savvy, le modèle-apprenti-comédien Matt Cohen, les acteurs Ryan Reynlods, Seann William Scott, James Marsden (X-Men), Marco Dapper (Eating Out 2) et Chris Evans (Les 4 Fantastiques), les
mannequins TJ Wilk (Môssieu Speedo), William L. Guterriez et Cameron Mathison... Bon vote !
Un cabinet
d'avocats représentant le groupe de conservateurs chrétiens Alliance se prépare à faire appel auprès de la Cour Fédérale américaine d'une décision d'exclusion prise à l'encontre d'Alexander
Nuxoll, un élève de deuxième année au lycée de Neuqua Valley, pour avoir porté au sein de l'établissement un t-shirt arborant le slogan "Soyez (ou vivez) heureux, et pas homo !"...
Alexander est l'un de deux lycéens dont les vêtements avaient été jugés discriminatoires par les responsables de la Naperville High School. Accompagné par Heidi Zamecnik il souhaitait ainsi
protester contre National Day of Silence* 2006.
Le t-shirt, fait maison, mentionnait sur le devant "My Day of Silence, Straight Alliance", ce qui peut être traduit par "Mon Jour de Silence, Alliance hétéro". Et au dos l'expression "Be Happy.
Not gay". Refusant de retirer le t-shirt Heidi Zamecnik s'est vu obliger (par la direction de l'école) de rayer au feutre marqueur la mention "Not gay"...
L'an passé, soutenu par l'Alliance Defence Found (ADF), les 2 lycéens avaient cherché à obtenir des tribunaux la condamnation de la Naperville High School mais un juge fédéral avait estimé que
l'établissement scolaire était en droit d'imposer un code vestimentaire interdisant à ses élèves le port de tels t-shirts à slogan discriminatoire. L'autorisation étant donnée, cependant, de
revêtir des vêtements arborant une expression positive telle que "Be Happy. Be straight" parce que reconnue non-homophobe...
L'ADF a annoncé cette semaine porter l'affaire devant la Cour d'Appel fédérale. Heidi Zamecnik, aujourd'hui diplômée, a quitté le lycée de Neuqua Valley. Par contre Alexander Nuxoll reste exclu
et continue à revendiquer le droit de porter les t-shirts qu'il veut, avec les slogans qu'il veut (plus consensuels ?) ! Nate Kellum, avocat de l'ADF, souhaite pour sa part une décision rapide de
la Cour fédérale afin qu'Alexander puisse être re-scolarisé avant le prochain National Day of Silence 2008 !...
Il aurait été tellement plus facile d'écrire "Be Happy, Be Straight. Be Happy, Be Gay !". Mais ça ne viendrait pas à l'idée de ce genre de groupe religieux réactionnaire (ou ultra-conservateur,
c'est comme vous voulez)...
* Le National Day of Silence célèbré chaque année le 23 janvier (aux USA) est une journée instituée en 1997 pour demander aux autorités scolaires d'agir afin d'éduquer les lycéens
sur les préjugés néfastes envers leurs camarades LGBT...