17 janvier 2008
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C'était ce matin sur France Inter. Entre 08:20 et 09:00, dans L'invité d'Inter, Nicolas Demorand recevait Françoise De Panafieu, candidate UMP
à la Mairie de Paris. Quelques questions de l'animateur sur le programme de la députée-maire du 17ème arrondissement, sur les listes d'ouverture annoncées, sur le bilan de Bertrand Delanoé...
Puis vient l'heure d'Inter-activ' avec la participation des auditeurs autorisés à poser leurs questions, en théorie une chacun... Patrick (un Parisien) demande alors à F. De Panafieu :
"Quelles sont vos ambitions pour les crèches à Paris ? Ne pensez-vous pas qu'il y a eu un effort réel de la part de Monsieur Delanoé [par rapport à ses prédécesseurs, NDLR]
?"... Question à laquelle l'auditeur ajoute (sans être coupé par Nicolas Demorand !) : "Enfin, vous avez jugé une fois que Monsieur Delanoé n'était pas le mieux placé pour traiter
les questions familiales pour la Ville de Paris. Est-ce que vous pourriez vous expliquer sur ce que sous-entend cette remarque ?"... Et alors, me direz-vous ? Et bien, à l'heure qu'il est,
les auditeurs de France Inter (et Patrick en particulier) attendent toujours les explications de Madame De Panafieu à propos de son jugement (hâtif ? provocateur ?) sur les capacités de maire
actuel à s'occuper des affaires familiales des Parisiens... La candidate n'a pas pris (n'a pas eu ?) le temps de répondre à la 2ème question posée et d'étayer son
raisonnement que d'aucun jugerait, à raison, comme homophobe. Seulement, on notera aussi que Nicolas Demorand, habituellement si prompt à reprendre ses invités qui n'apportent pas de réponses à
ses propres questions (ce fût encore le cas ce matin avec F. De Panafieu), aura oublié (volontairement ?) de demander à son interlocutrice l'explication attendue... Visiblement Françoise De
Panafieu et Nicolas Demorand semblent, tous 2, gênés quand il s'agit d'aborder en "public" un sujet aussi sensible que l'(homo)sexualité avouée de Bertrand Delanoé ! Si l'on peut excuser (et
encore !) l'animateur dont on pensera qu'il n'a peut-être pas voulu emmener la candidate sur un "terrain glissant" on peut difficilement accepter que la femme politique se serve de la vie privée
du Maire de Paris pour le dénigrer et qu'elle n'assume pas ses propos de "bas étage"...
Espérons que d'ici le mois de mars, sur France Inter, N. Demorand aura à nouveau l'occasion d'inviter F. De Panafieu et qu'il ne manquera pas de lui (re)poser la question qui gêne
!
16 janvier 2008
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Sexe... Sauvagerie... Drogue... Violence... La jeunesse américaine de "Bully", film de Larry Clark qui en 2001 scandalisa l'Amérique puritaine... Brad Renfro y interprète le rôle de Marty Puccio, un ado désoeuvré dans une petite ville, souffre-douleurs de son meilleur ami... Un des
meilleurs rôles, si ce n'est le meilleur, tenu par Brad Renfro, dont on vient retrouver le corps sans vie ce mardi matin dans sa maison de Los Angeles. Pour l'instant la cause de la mort n'est
pas connue mais l'acteur de 25 ans avait un passé de toxicomane...
Révèlé dans "L'élève doué" et "Bully", avec une douzaine de films et séries TV à son actif, Brad Renfro était depuis février 2006 sous le coup d'une mise à
l'épreuve après avoir été condamné pour possession d'héroïne. Il avait 2 mois auparavant cédé à ses vieux démons et acheter de la drogue... à un policier se faisant passer pour un revendeur
!
La cure de désintoxication suivie à la suite de cette dernière condamnation n'a visiblement pas enraillé le mal qui rongeait cet accorché vif depuis
l'adolescence. Il avait eu affaire à la justice dès 1998 (dans le Tennessee, dont il était originaire) pour détention de cocaïne et marijuana, et en 2001 pour tentative de vol d'un bateau de
plaisance en Floride...
Ironie du sort (?) Brad venait d'achever le tournage de "The Informers" de Gregor Jordan, avec pour partenaires Billy Bob Thornton, Kim Bassinger, Mickey
Rourke et Winona Ryder. Une chronique de vies de stars et autres personnages dont la morale est mise en danger par le sexe, la drogue et la violence... Des ingrédients déjà présents dans
"Bully"... Et la quadrature du cercle pour Brad Renfro !
16 janvier 2008
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C'est quoi, l'infini ? Un nombre sans fin, selon certains. Pour Cory "Mr. Safety" Williams, c'est son degré de patience, qui sur une échelle tendrait vers... 2000,
seulement ! Oui, pas évident de faire le test, s'installer devant une caméra vidéo, commencer à compter et puis... Être dérangé par le téléphone qui sonne, avoir une envie pressante. Que sais-je
encore ?... Vous avez du temps devant vous ? (Je n'ai pas dit "à perdre" !). Laissez-vous tenter ! Mais évitez la chaise, promenez-vous avec votre caméra ! Oui, ça n'en sera que plus distrayant
pour vous, et pour nous ! Montrez-nous vos occupations quotidiennes. On trouve toujours quelque(s) chose(s) à faire...
Je vous propose de voir, ci-dessous, le travail "scientifique" de Cory W., qui en définitive (malheureusement pour lui ?) ne réussit pas à atteindre la fameuse "variable chiffrée qui devient et
reste, en valeur absolue, supérieure à toute limite fixée arbitrairement"... Si je ne me suis pas trompé (pas évident de compter de 1 jusqu'à 3 !), dans la 1ère vidéo, vous
avez l'explication du pourquoi du comment (de son expérience), dans la 2ème le "comptage vers l'infini" et dans la 3ème un résumé (pour ceux d'entre
vous qui n'auraient la patience d'attendre la fin du 2nd clip !)...
15 janvier 2008
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Bien que bénéficiant d'une bonne image de marque auprès de sa clientèle LGBT, American Airlines (AA) avait jusqu'ici peu
communiqué dans les médias gays. Aujourd'hui la compagnie change son fusil d'épaule et engage une campagne publicitaire d'envergure visant le public gay et lesbien, imaginée par l'agence TM
Advertising (partenaire historique d'AA) avec le soutien de WCC, spécialisé dans le marketing gay.
Rappelant la satisfaction qu'apporte un voyage réussi, les nouveaux visuels parus dans The Advocate et mis en ligne sur le Net ont un look vintage, très années 50,
avec notamment celui représentant un couple d'hommes heureux (nonchalants ?) débarquant sous les tropiques...
Le porte-parole d'American Airlines, Tim Kincaid, explique que la compagnie aérienne souhaitait une "campagne imaginative" montrant tout le "plaisir qu'il y a à
voyager ensemble". Et se référant à l'esprit d'entreprise citoyenne en faveur de l'égalité et des droits de l'homme, et à la page web aa.com/rainbow lancée en novembre 2006... Une
version "féminine" de l'affiche fera son apparition début 2008 car "le marché n'est pas exclusivement réservé aux mâles blancs !", explique Tim Kincaid, "Exclure la clientèle féminine LGBT serait
une erreur grave."
American Airlines est par ailleurs devenu la première compagnie aérienne à faire de la publicité sur Logo, la chaîne gay-friendly cablée de MTV Networks. Elle
augmente petit à petit son budget publicitaire dans les médias gays et lesbiens, avec des messages et des services visant spécifiquement le public homosexuel.
Mais déjà la concurrence s'annonce sévère : d'autres transporteurs aériens ont décidé de ne pas laisser à American Airlines la totalité de ce marché estimé à plus de
65 milliards de dollars. Les pages web "arc-en-ciel" fleurissent sur les sites des compagnies, à l'image de southwest.com/gaytravel chez la texane Southwest. Ces dernières années nombreuses ont été celles qui ont fait un pas vers la clientèle LGBT :
Jet Blue, Delta Airlines, United Airlines, US Airways, Continental et Hawaiian Airlines, tout comme IcelandAir, Lufthansa, Swiss, Air Canada, Qantas, KLM et Virgin Atlantic...
Sans oublier Air New Zealand qui (nous) prépare un 2nd "Pink Flight" à l'occasion du Sydney Mardi Gras 2008, vol à bord duquel les passagers
auront droit à des cocktails roses, à des films gays, à un spectacle de drag queens offert par le personnel de cabine... Rendez-vous le 26 février prochain !
14 janvier 2008
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Ginch
Gonch, marque et fabricant de sous-vêtements (principalement masculin), est connu pour avoir mis un peu de gaïté (jeu de mots ?) dans un univers resté longtemps blanc, gris,
noir... En concurrence directe avec l'australien Aussiebum la marque propose depuis quelques années des modèles très colorés, innovateurs, de grande qualité et d'une grande originalité... Les
campagnes publicitaires Ginch Gonch ont toujours montré une liberté de ton revendiquée. Des images parfois très provocatrices... Avec, néanmoins, cette année, quelques soucis du coté de New York,
de Times Square plus exactement, où Ginch Gonch s'est vu interdire une partie de l'affichage prévu... A vous de juger s'il y a atteinte aux "bons moeurs", notamment ici. Pornographie,
selon les "puritains" de Manhattan, publicité amusante et rien de plus, pour les connaisseurs... Là encore, les photos se passent de commentaires... Et pas besoin de traduire les slogans
!
13 janvier 2008
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C'est dans une intervew donnée au Journal du Dimanche que le tout juste ex-footballeur (il a officiellement "raccroché" les crampons cette semaine) annonce vouloir mener un combat de
plus. Le trentenaire, déjà connu pour son engagement contre le racisme, précise qu'il va participer activement à la campagne électorale pour les municipales dans la capitale aux cotés de Bertrand
Delanoé, l'actuel maire de Paris. Reconnu pour être un "intellectuel parmi les nuls" dans le milieu du football professionnel, celui qui est par ailleurs parrain du Paris Foot Gay (club de football amateur créé pour lutter contre l'homophobie dans les stades) avait déjà
mis un pied dans la politique au printemps dernier en apportant ouvertement son soutien à Ségolène Royal, candidate à la Présidence de la République, évoquant à l'époque ses craintes à l'égard de
Nicolas Sarkozy...
Véritable troublion, touche-à-tout, l'instable du football (7 clubs en 14 ans de carrière) n'a jamais mâché ses mots et a toujours revendiqué une certaine liberté de parole et d'action. Ses
différents avec ses entraîneurs et ses collègues joueurs ont marqué une carrière pourtant riche en titres et reconnaissances. Refusant d'entrer dans le moule traditionnel d'un football
professionnel pétri d'argent et d'affaires il avait fait beaucoup parler de lui peu après la Coupe du Monde 2006 à laquelle il avait participé en étant relègué au simple rôle de remplaçant. De
cette participation, sur le banc, il avait tiré un film (tourné en Super-8) intitulé "Substitute", sorti dans quelques salles seulement, qui retraçait la vie de l'Equipe de France vue de l'intérieur. Une vision (personnelle ?) qui n'avait pas vraiment plu aux
internationaux français et à leurs dirigeants...
Aujourd'hui donc, Vikash Dhorasso apporte son soutien au maire de Paris en précisant que lui, néo-retraité, a "toujours été un homme de gauche, ce qui est rare dans le foot. Je vais
rencontrer Bertrand Delanoé mi-février. Je vais m'engager dans sa campagne. C'est quelqu'un que j'apprécie vraiment. Pour son action à Paris, pour son attitude." Ne revendiquant aucune place
sur une liste de candidats (mais ne refusant pas d'y figurer si l'oppotunité se présente) il déclare vouloir travailler dans un cadre sportif pour la mairie parisienne en menant des actions de
sensibilisation dans différents domaines, dont le racisme et l'homophobie. Il dit réflêchir aussi à une possible adhésion au Parti Socialiste ce qui serait "cohérent avec [son]
engagement"... Visiblement, et à raison, l'esthète du football n'a pas fini de faire parler de lui !
13 janvier 2008
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12 janvier 2008
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...du lundi samedi que vous ne verrez pas sur GayClic !
Revolverheld "Unzertrennlich"...
"Bist du da, wo ich auch bin, Bist du angekommen... Wo die Zeit im Wind verinnt, Wie Sand am Meer, Wie die Wellen, die immer wieder kommen, Es ist eigentlich nicht
schwer, Wir hamm's es uns einfach genommen...
Der Augenblick schreibt unsere Geschichte...
Wir sind unzertrennlich, Wir Sind unvergänglich, Wir sind unzertrennlich, In unsere Welt verloren, Wir sind unzertrennlich, Wir Sind unvergänglich, In Die Sekunde
eingefroren...
Endlich gefunden, Was längst zusammen gehört, Eine Welt aus Sekunden, Die uns alleine nur zerstört, Wie Ebbe und Flut, und Träume, die immer wieder kommen, Sie
machen uns Mut, Wir haben sie uns einfach genommen...
Der Augenblick schreibt unsere Geschichte...
Wir sind unzertrennlich, Wir Sind unvergänglich, Wir sind unzertrennlich, In unsere Welt verloren, Wir sind unzertrennlich, Wir Sind unvergänglich, In Die Sekunde
eingefroren...
Wir... sind...hier, und leben den Moment, Sind...da, Wo die Zeit beginnt, sind...hier, und leben den Moment, Sind...da...
Wir sind unzertrennlich, Wir Sind unvergänglich, Wir sind unzertrennlich, In unsere Welt verloren, Wir sind unzertrennlich, wir Sind unvergänglich, In Die Sekunde
eingefroren, In Die Sekunde eingefroren..."
PS Je ne suis pas "germanophone" malgré 9 années passées à étudier l'allemand au collège et au lycée. Il me reste cependant assez de souvenirs pour comprendre cette histoire. Et vous ? Besoin
d'une traduction ?
12 janvier 2008
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09:40
Non, ce n'est pas l'une des 8 positions sexuelles du KamaSutra, ni l'une des 29 positions possibles identifiées pendant l'acte sexuel...
Non, cette position "biblique", catholique devrais-je dire, nous sera dévoilée lors d'une conférence-débat (lundi prochain) permettant une "Clarification sur l'homosexualité dans la Bible". Nous
allons enfin savoir pourquoi l'Eglise Catholique a un esprit aussi étroit sur notre sexualité. Une explication de texte des "Saintes Ecritures" (?) qui nous dira pourquoi le Vatican, ses
serviteurs et ses ouailles sont si fermés sur cette question brûlante...
On devrait y apprendre que la Bible ne parle pas d'homosexualité mais d'actes sexuels entre personnes du même sexe. Vous me direz "Où est la différence ?", bonne question ! Espérons que les
intervenants, au nom de l'Eglise, sauront nous l'expliquer... Et de vous citer Sodome et Gomorrhe (Genèse 19), les hommes de Guivéa (Juges 19) ainsi que 3 lettres de Saint Paul. A chaque fois
l'acte sexuel y est condamné, il faut voir là la vision biblique de la sexualité qui est intimement liée à la fécondité. L'acte sexuel entre personne de même sexe est perçu comme une révolte
contre le Créateur (Dieu !)...
Il existe aussi le passage relatif à David et Jonathan (dans le Livre de Samuel) qui ne condamne pas la relation entre hommes : les spécialistes de la chose (la Bible !) interprètent et nous
disent que donner un sens homosexuel aux rapports qu'ont ces 2 héros bibliques est faire violence au texte. Rien ne permet, selon eux, d'en déduire une relation érotique, même le fait que
Jonathan embrasse David. Moïse avait le même comportement avec son beau-père... Jonathan, fils de Saul, devait succèder à son père or c'est David qui prend sa place. Le lien amical qui a toujours
uni David à Jonathan permet d'expliquer la situation et pourquoi Jonathan l'accepte si facilement...
En fin de compte si l'Eglise Catholique considère l'homosexualité comme une faute, elle admet qu'en tant qu'état psychologique l'homosexualité n'est pas soumise à un jugement moral. Elle préfère
énoncer que "la tendance homosexuelle n'est pas dans le projet du Créateur pour l'homme. C'est également une fragilité affective que porte la personne."
Et bien voyons, 2 gays ne pouvant procréer, donc par là-même assurer un avenir à l'Eglise Catholique (c'est bien cela qu'il faut comprendre !), il est logique que cette dernière condamne l'acte
homosexuel : elle s'en tient au jugement des Ecritures sur les rapports sexuels de personnes du même sexe !... Que diable ! La nature aurait permis à X & Y, X & X et Y & Y (au choix
ou tous ensembles) de s'assurer une descendance, la Bible l'aurait indiqué et Benoît XVI et ses sbires ne seraient pas aussi "réactionnaires" !
