On savait Google capable de tout, du meilleur comme du pire. Et d'ailleurs le célèbre moteur de recherche s'est plus souvent illustré
dans ce dernier cas que dans le bon sens des choses. Le compromis politique, financier ou économique permettant d'accroître sa place de leader mondial... Actualités oblige ou aidant, le logo
Google a pris régulièrement des formes et des couleurs selon l'humeur de ses illustrateurs. En cette période de gay-prides et autres marches des
fiertés on serait en droit d'attendre une modification du sigle 4 couleurs. Il n'en est rien pour l'instant. Manque d'inspiration ? Nul ne sait, toutefois Google.com innove en barrant parrant sa page de résultats d'une bande arc-en-ciel lorsque le mot "gay" fait l'objet d'une recherche... Ce qui tendrait à démontrer que Google
accorde un minimum d'importance à la communauté homosexuelle, ce qui peut se vérifier par le nombre de référencements indiqué : 376 millions de pages (à l'international) mentionnant au moins une
fois ce petit mot de 3 lettres qui nous est cher.
Avec cela il ne reste plus qu'à espérer que la version française Google.fr se mette à la page de la Marche des Fiertés parisienne du 28
juin prochain. Clin d'oeil intéressé ou marque de sympathie gay-friendly. Mais osera-t-elle colorer son logo avec le Rainbow Flag des Gay Prides ?
Il fût une époque, pas si lointoine, où l'homosexualité n'étant pas aussi visible (et lisible) qu'aujourd'hui il était de bon ton pour
le gay qui souhaitait se faire remarquer, se faire (re)connaître par un partenaire potentiel, de se promener avec un signe distinctif permettant à l'autre d'identifier au premier coup
d'oeil ses goûts et ses couleurs... Même si la chose a quasiment disparu, ils sont encore quelques-uns à arborer, lors de leurs balades dans les milieux "autorisés", dépassant de leurs poches
arrières de jeans ou autres pantalons, un foulard, façon bandana. Tout est codifié. Adepte d'une pratique ou d'une autre. Avec précision utile, poche gauche, je suis actif, poche droite, je suis
passif... Clubs, resto., bars, quartiers gays, lieux de rencontres, marches des Fiertés, etc. un bout de tissu coloré (selon le tableau ci-dessous) qui dépasse de la poche, éventuellement noué au
poignet et c'est une invitation, ou tout au moins une information à prendre, et non pas à laisser (de coté)... Maintenant, à vous de répondre ou non à l'appel !
Aujourd'hui, à la faveur d'un dernier nettoyage de printemps dans mon appart' (Oui, on est le 21 du mois, c'est donc enfin l'été, sur
le calendrier, tout comme dehors !), j'ai retrouvé une cassette audio (Oui, il en reste !), année 1986, dont j'avais complétement oublié l'existence. Je suis quasi certain qu'elle était là dans
le carton, au fond de l'armoire, depuis cette époque (pas si lointaine, tout de même) où j'ai arrêté de faire le pousse-disques sur ce qu'on appelait encore une (les) radio(s) libre(s)... Un look
sorti de nulle part, une musique sans nom apparentée à la new-wave (?), c'estSigue Sigue Sputnik. Dire que j'ai osé diffuser ça. Sans doute
un moment d'égarement. En tout cas ils ne figuraient pas sur la play-list de l'époque, malgré un classement international qui aurait fait bien des envieux. A vous de juger.
PS Comme vous en avez pris, mettez le player de Deezer sur pause pour regarder le clip de Sigue Sigue Sputnik sans problème de streaming
!
Lettre ouverte du leader, chanteur, des Queens Of The Stone Age, après un buzz Internet sur sa personne, auteur d'une volée de noms d'oiseaux lors
d'un concert récent :
"Bien chers Membres de la Haute !
Certains journalistes et internautes se demandent si je suis homophobe. Tout ça parce que j'ai utilisé un juron à connotation anti-gay (parmi d'autres) dans une diatribe contre un jeune fan
qui m'a lancé une chaussure l'autre jour pendant un concert. Je réponds Non ! Ma famile, mes amis savent que je ne suis pas homophobe. Être gay n'est pas un choix, tout comme la couleur de peau
ne détermine pas le niveau d'intelligence, tout comme être roux ne fait pas de vous un demi-homme. Je n'ai jamais dit ou suggèré qu'être gay est une tare, mais apparemment le simple fait d'avoir
prononcé ce juron suffit à vous indigner et à me prendre en grippe. Logique ? Oui, j'ai dit à ce jeune freluquet qu'il était un enc... [pas besoin de dessin, NDLR]. Je l'ai aussi traité
de c.. [synonyme de chatte, NDLR]. Je n'ai jamais été, je n'ai jamais eu l'intention d'être politiquement correct. Il faut faire avec. Pour moi, Internet ramasse plus de m.... [Shit
! NDLR] qu'une benne à ordures à Glastonbury. Homophobe ? Nom de Dieu, je fais partie des Queens Of The Stone Age. Vous allez me dire que le nom du groupe ne prouve rien. Peut-être mais
c'est toujours mieux que d'être un chien de garde moralisateur. (Désolé pour la gente canine américaine, européenne, africaine, australienne et asiatique !). Faites d'abord le ménage chez vous et
s'il vous reste du temps faites comme l'a dit le grand philosophe Bill Hick : pardonnez-moi ! Ou non. Puisque je ne le demande pas. Mais çela aurait au moins eu le mérite de vous décoincer... De
toute façon je m'attends à ce que vous trouviez autre chose à buzzer. Si vous le permettez, je vais tout de même vous donner un conseil, qui plus est très webbien : allez vous bran... [Oui,
c'est bien l'activité préférée d'une majorité d'internautes, NDLR] ! Assez !
Cordialement,
Monsieur L'Incompris.
A.K.A. Joshua, Baby-Duck, Jho Head Choreographer & Do Stuff Corporation's pansexual spokes-thing."
Vous ne l'avez pas reconnu ? Y'a pas de mal, vous n'êtes pas fan des productions Disney, donc c'est normal qu'il soit un bel inconnu pour vous...
C'est Jesse McCartney, qui fut (il y a peu encore) héros des films de l'Oncle Walt, et qui aujourd'hui à 21 ans (tout juste, l'âge des libertés aux US !) accepte de s'afficher en couverture (et à
l'intérieur) du magazine gay britanniqueAXM. Finies les boucles blondes et l'air bien comme il faut, l'acteur (avant de retourner vers le cinéma) vient de sortir
un album R'&'B au titre évocateur "Departure" et dont la chanson "Bleeding Love" connait déjà un succès planétaire. Beaucoup de sensualité. Et même plus !
Devenu un sex-symbol après qui courent filles et garçons, un peu comme son rival (et néanmoins ami) Zac Efron, il répond sans langue de bois à une interview de George Stark pour AXM,
extraits : nouvelle idole d'un public gay ? Un fan est un fan, ce quelque soit sa sexualité !... As-tu déjà fréquenté les clubs gays ? Non, jamais, mais je pense le faire ici, au Royaume-Uni,
avant de repartir... Feras-tu tomber la chemise ? Non, pas avant d'avoir refait un peu de gym... Et jouer le rôle d'un homosexuel ? Le propre d'un acteur est de pouvoir endosser l'habit de
n'importe quel rôle, fût-il gay. J'aime bien m'investir completément dans mes rôles... On te propose un des rôles vedettes de Brokeback Mountain, quel partenaire choisis-tu ? Emile Hirsch ou
peut-être Shia LaBeouf... Y a-t-il un acteur masculin (un mâle ?) avec qui tu aimerais tourner ? J'aidorerais faire quelque chose avec Edward Norton ou Philip Seymour Hoffman. Et puis j'aimerais
avoir un rôle de déjanté comme Leonardo DiCaprio dans "Basketball Diaries"... Et la mode pour homme, ça te branche ? Oui. Marc Jacobs, ce qu'il fait me correspond bien... Et David Beckham ?
Ouais. C'est un étalon !
...Comme le chantait L'Affaire Louis Trio... Une histoire de fille, et de mec. D'un mec... Mais franchement, non pas lui... Notre Omni-Président serait
homosexuel ! De par son comportement ? Selon le gaydar (très développé, c'est certain) de Rupert Everett. L'acteur britannique (et non américain comme l'indique par erreur le site Entrevue.fr qui
reprend l'information) a donné une interview à Voici. Oui, je sais, ce n'est pas le magazine le plus sérieux. Mais dans cet entretien, donc, il dit tout le bien qu'il pense de notre Président de
la République, lui l'Anglais qui connait bien notre pays pour y avoir vécu ses plus belles années, celles où il a pu vivre pleinement sa jeunesse homosexuelle, lui qui connait bien le show-biz et
la jet-set. Pour Rupert Everett répondant à la question « Pensez-vous que les Français seraient en mesure d'élire un homme politique gay à la tête de l'Etat ? », je cite, c'est déjà fait
: « Mais vous avez déjà un président homosexuel ! Prenez Sarkozy, c’est un président gay : il divorce, drague une fille et se marie avec trois mois après. Il n’y a qu’un gay pour être aussi
pressé en amour ! »... Et bien, je vous le dis tout net, si c'était vrai, ça se saurait ! Quand on voit Môssieu Bling-Bling s'agiter c'est simplement que son problème existentiel est
ailleurs, pas dans une homosexualité éventuellement refoulée ! Je rappelerai juste à Rupert Everett que les gays et lesbiennes vivant en France ont fait leur deuil des bonnes volontés du candidat
Sarkozy...
Ou comment combattre l'homophobie par l'humour... Mais est-ce la meilleure des façons ? Voilà le débat qui agite les milieux gays de
Londres où le film "Over Da Rainbow" a été présenté en avant-première hier au Curzon Soho. L'histoire (compliquée ?) est celle de Terrier, leader de la scène rap et homophobe notoire, qui
cartonne depuis quelques temps avec la chanson "Kill Faggots" (pas besoin de traduction !) extraite son album "HoMOFObic", déjà triple disque de platine. Une place en haut des charts obtenue
malgré les protestations des associations de lutte contre l'homophobie telles que H.O.M.O.S. Aujourd'hui Terrier voudrait aller encore plus loin en proposant un nouveau titre incluant un sample
tiré de "Tery Why", succès de Max Lightning (décédé depuis 20 ans). Le problème est que les droits d'auteur de cette chanson appartiennent à la veuve de Max, l'excentrique (et homophobe) Thérésa
qui n'accèdera à la requête de Terrier qu'à la condition que celui-ci parvienne à lui ramener son fils. Lequel n'est autre que Christopher D., activiste gay, leader des H.O.M.O.S. ! Un challenge
à la portée de Terrier s'il accepte de mettre de coté ses préjugés...
Il n'y a guère que dans le rap et le hip-hop que l'on retrouve en permanence cette homophobie ambiante qui malgré eux (?) est véhiculée à travers le monde par les millions de fans de ce
genre musical. Bien que certains leaders se soient encore récemment engagés à ne plus discriminer les homosexuel(le)s le chemin est encore long avant que l'homophobie ne disparaisse
totalement de ce milieu rap hip-hop. "Over Da Rainbow" se veut un court-métrage satirique conçu pour provoquer un débat autour de l'existence et de la place donnée à ces chanteurs ouvertement
anti-gays.
Une discussion qui donc a commencé dès hier à Londres puisque selon ces producteurs le film tend à combattre l'homophobie du rap, une lutte qui passerait par l'humour, ce qui n'est pas
du goût de tous, certains y voyant "une perte de temps... Il aurait mieux valu dénoncer le racisme et la discrimination envers les homosexuel(le)s de façon plus sérieuse", dixit Ted Brown,
représentant l'association Black Gay and Lesbians Against Media Homophobia, soucieux de l'impact d'un tel court-métrage sur un public jeune qui n'a pas forcément conscience des problèmes
rencontrés par les gays dans leur vie de tous les jours. La projection du film a été suivie d'un débat passionné auxquels ont participé un public de rappeurs et des représentants
d'associations LBGT... Et pour faire la paix, dans le cadre du Pride London Festival au cours duquel le film sera à nouveau projeté, tout ce beau monde est invité à se retrouver dans un after
géant au Work@Heaven, entrée gratuite à tous ceux qui présenteront leur ticket de cinéma validé pour "Over Da Rainbow" !
"Bienvenue dans le Marais", tome 2 des aventures de Hugo, personnage créé parHugues Barthe, est sorti au printemps. Après le coming-out du jeune provincial vivant chez ses parents, sujet principal du tome 1 "Dans la peau d'un jeune homo"
paru il y a un an, voilà que notre héros décide de rejoindre la capitale pour vivre de nouvelles expériences avec l'aide de son cousin Manu, lequel vit jour et nuit dans le quartier du
Marais. De quoi mettre enfin (pour Hugo) du son et des images sur tout ce qui fait la vie gay parisienne qu'il rêve de découvrir. Matage depuis les terrasses de café, drague dans les boîtes
homos, descente dans les backrooms, visite des saunas, soirées très privées. Rien ne lui sera épargné. Mais est-ce bien la vie rêvée par Hugo, le p'tit gars timide et romantique fraîchement
arrivé de sa province ?...
Pour le savoir, il vous suffira d'acquérir ce 2ème tome (prix indicatif 13,30 €) chez votre libraire habituel ou
de vous rendre à la librairie "Les mots à la bouche" à Paris 4ème le 27 juin prochain. L'auteur, Hugues Barthe, y dédicacera ses oeuvres...
L'été arrive, j'vous jure, la Grenouille annonce son retour pour le week-end prochain. Beau temps, soleil, chaleur, piscine, parasol, lunettes
noires, apéro, brochettes, salades et vin ! Un bon rosé bien frais...
Après une première tentative faite par un viticulteur dans les vignobles des Pays de Loire, sans réel succès, voilà qu'un autre producteur de l'Aude, par ailleurs oenologue exerçant à la
faculté de Montpellier, Jacques-Edouard Pailles, vient d'élaborer un nouveau vin rosé pétillant plus particulièrement destiné à la clientèle homosexuelle (d'où son nom Le GayVin), à partir de
différents cépages (Carignan, Cinsault, Ugni, Cabernet et/ou Muscat) assemblés pour lui donner une robe rose très prononcée et un goût équilibré...
"Souvent esthètes, appréciant les belles et bonnes choses, possédant des moyens financiers importants car n'ayant pas d'enfants [?] mais développant des fêtes groupées alors que
les impératifs de la vie font que les gens restent plutôt chez eux, l'idée m'est venue de proposer au monde gay un produit festif. Dans un premier temps je commercialiserai un millier de
bouteilles et suivront immédiatement 11000 cols sur ce marché clairement ciblé." dixit J.-E. Pailles.
Après 2 années d'études sur le produit et son marché potentiel, le GayVin, Tendres Bulles, est désormais en vente chez les bons cavistes
directement auprès du producteur.
A servir bien frais (5° ?) et à consommer avec modération !