28 juillet 2008
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Le nouveau "copain" de notre OmniPrésident l'a confirmé : une fois installé à la Maison Blanche (s'il gagne la Présidentielle en novembre prochain,
bien sûr) il continuera la politique d'aide financière aux organisations religieuses initiée par l'actuel Chef d'Etat américain, George Dobeuliou Bush. Notamment en ce qui concerne la lutte
contre le Sida...
Savez-vous que chaque année, depuis la création de "l'Office of Faith-based and Community Initiatives", service fédéral chargé de distribuer des aides d'Etat aux organisations
s'investissant dans des causes nobles, l'administration Bush octroie un tiers des 15 milliards de fonds anti-Sida aux groupes religieux, qui sont sensés normalement utiliser cette manne
financière pour faire de la prévention et venir en aide aux sidéens. Malheureusement, on le sait, cet argent "public" est détourné au profit d'un prosélytisme religieux qui prône l'abstinence
sexuelle, subsitut à l'utilisation du préservatif refusée par ces mêmes mouvements religieux. Et quand on sait qu'il permet de faire autant d'économie sur les fonds bien privés eux reçus des
membres de ces Eglises, on comprend que l'Etat Fédéral finance bel et bien la religion aux Etats-Unis ce qui est contraire à la Constitution américaine. Comme en France elle garantit la
séparation de l'Eglise et de l'Etat !
S'il ne faut pas s'étonner d'une telle pratique sous l'ère Bush (le Président US s'était fait élire et réélire grâce à la droite religieuse) puisqu'elle est pour ce dernier un "juste retour
des choses", que penser de la décision de Barack Obama qui a annoncé vouloir poursuivre, voire développer, ce processus. Fortement impliquée dans la lutte contre le Sida, la communauté
homosexuelle américaine, qui par ailleurs a apporté un soutien financier important au Parti Démocrate ces derniers temps, s'est dite choquée par la déclaration du candidat à la Présidentielle,
lequel souhaite visiblement ratisser large pour gagner des voix au centre de l'échiquier politique US, si possible celles de certains groupes religieux les plus à gauche, dont on sait pourtant
qu'ils n'hésitent pas à exclure, à bannir pûrement et simplement les homosexuel(le)s...
26 juillet 2008
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C'est parti pour la 12ème édition des Eurogames organisés cette année à Barcelone ! Le pavillion
olympique Palau Sant Jordi a accueilli avant-hier une cérémonie d'ouverture haute en couleurs, c'est le moins que l'on puisse attendre de la communauté sportive LGBT dont un rainbow flag géant a
été déployé à la fin d'un spectacle présenté par Àngel Llàcer, auquel ont participé les 150 chanteurs du Barcelona Gospel Institute, les finalistes de Operación Triunfo (version espagnole de la
Star Academy) et une grande partie des 5000 athlètes qui vont s'affronter dans 25 disciplines sportives différentes jusqu'à ce dimanche...
La délégation la plus nombreuse est allemande (dont 80 sportifs issus du seul club de Stuttgart Abseitz), la plus petite est formé d'un seul représentant roumain qui a sans contestation
possible reçue la plus grosse ovation de la soirée. La plus féminine est portugaise, 100% de femmes ! Traditionnellement la cérémonie se termine par la présentation des athlètes défilant pour le
pays hôte. Les Espagnols, venus principalement de Madrid, Saragosse, du Pays Basque et de Barcelone (bien sûr !), ont souhaité mettre en avant l'évolution politique de pays en matière de droits
des homosexuels et par là-même remercier les politiques s'étant particulièrement impliqués dans la défense de la cause LGBT et également dans la préparation et l'organisation des Eurogames 2008,
qui vont occuper pendant 4 jours près de 16000 bénévoles et sportifs. Sans compter les familles et le grand public attendus à Barcelone, la capitale catalane allant vivre à un rythme très
gay-friendly pendant ce week-end prolongé.
A noter que la cérémonie de clotûre, dimanche soir, aura pour thème le soutien aux LGBT victimes de répression dans les pays criminalisant encore l'homosexualité.
26 juillet 2008
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Le groupe Mars, spécialisé entre autres dans les barres chocolatées, vient de retirer le spot publicitaire "Speedwalker" illustrant la
dernière campagne mondiale de promotion des barres Snickers, ce après les protestations de diverses associations de défense des droits des homosexuels qui dénoncent l'aspect caricatural voire
homophobe de ce film publicitaire.
On y voit un homme en pleine séance de marche sportive dont l'apparence et les gestes - notamment le déhanchement exagéré - évoquent les stéréotypes auxquels sont très souvent associés les
gays. Là-dessus débarque le célèbre Mister T. qui le canarde de barres de Snickers tout en lui conseillant d'être un homme : "Tu es une honte pour la race humaine. Il est temps que tu apprennes à
courir comme un homme !... Recommence et tu auras affaire avec Mister T. !"
La publicité se termine par l'apparition plein écran du slogan : "Snickers, Get some nuts" qui relève du jeu de mots particulièrement évocateur quand on sait que "nuts" se traduit bien sûr
par noisettes, cacahouètes mais aussi par couilles ou roubignolles...
L'association Human Rights Campaign Fondation, au nom de multiples autres groupes et associations, après s'être indignée de l'image homophobe du spot, a réussi à négocier le retrait de
cette campagne avec le groupe Mars, lequel a simplement précisé comprendre la gêne de la communauté homosexuelle motivant l'arrêt de la diffusion des spots "Speedwalker" de Snickers avec Mister
T.
Mars était déjà à l'origine, toujours avec Snickers, d'une autre polémique identique lors du Super Bowl 2007. A l'époque la compagnie avait décidé d'abandonner toute allusion (même
humoristique) à la communauté LGBT dans ses publicités. Visiblement les derniers publicitaires n'avaient pas eu connaissance de cette consigne...
24 juillet 2008
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Trop
beau pour être vrai... En page d'ouverture du site américain de rencontres FindMen4Men.com, l'annonce était plus que banale : "Find other men who want what you want on FindMen4Men.com Create a
profile for free and cruise our members". Du classique, quoi, mais réhaussé par une photo plus aguicheuse que le texte... De quoi mettre en appétit tout homo doutant encore de l'utilité d'un tel
site... Le problème, puisqu'il y en a un, c'est que ce beau garçon tout en muscles n'est pas un inconnu ou même un simple mannequin. Il s'agit ni plus ni moins que Brady Quinn, joueur de football
américain professionnel de premier plan s'illustrant au sein de l'équipe des Browns de Cleveland. Lequel s'étonne qu'une photo le représentant torse nu ait pu servir à promouvoir un site gay de
rencontres. Il dit ne pas comprendre comment son image a pu être utilisée par FindMen4Men.com puisqu'il n'y a jamais publié de photos personnelles. Une déclaration ambigüe que ses avocats
essaient d'atténuer en niant que Brady Quinn ait pu fréquenter le site et en exigeant la suppression de la photo incriminée.
On retiendra tout de même cet autre aveu récent du joueur de la NFL qui a déclaré adorer les "réunions en petit comité avec
[ses] potes tout en muscles" !
Mais pas de quoi mettre en doute l'hétérosexualité de celui qui préserve sa vie privée comme personne ? Il n'y a aucun mal à cela. Sauf
peut-être à devoir d'ici quelques semaines faire la Une d'un magazine genre Time avec le titre "Je ne suis pas gai !".
23 juillet 2008
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Il rêvait d'une carrière artistique, éventuellement d'une place dorée à la TV. Il se retrouve à servir les clients d'un bar
gay du quartier du Marais à Paris... Après s'être fait connaître via la télé-réalité, d'abord en tant que styliste dans l'émission "Queers" sur TF1, puis dans "Je suis une célébrité, sortez-moi
de là", le grand blond au sourire ultra-brite s'était également essayé au théâtre dans la pièce "Les homos préfèrent les blondes" à revoir ce
soir la nuit prochaine à partir de 00h10 sur France 4.
Quelques années à fréquenter le milieu du show-bizz et des paillètes qui lui plaisaient tant, mais où il n'a pas réussi à rebondir après ces premières prestations très superficielles. Il
lui aura été plus facile de se faire un (pré)nom que de durer. N'a-t-on plus voulu de lui ? Est-ce lui qui a dit stop voyant qu'il n'avait aucun intérêt à continuer dans cette voie ?
Pour l'apercevoir ces fans (?) devront désormais aller consommer au Raidd Bar (23 Rue du Temple, Paris 4ème) où il officie chaque soir en assurant le service avec un
style et un sourire très "Queers" !
21 juillet 2008
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"Agent Verdugo, vous êtes relevé de vos fonctions, placé en congés administratifs (avec maintien de salaire) jusqu'à ce que vos supérieurs aient
statué sur votre cas." C'est en substance ce qu'a attendu Michael Verdugo en penétrant mercredi dernier dans son bureau de police de rattachement à Hollywood.
Peut-être ne l'avez-vous pas reconnu, et cela est logique, le beau morceau de viande garçon en photo à gauche est policier de son état.
Presqu'anonyme, si ce n'est qu'il a participé récemment à l'émission de real-TV "Design Star" diffusée aux USA sur HGTV. Il y est apparu sous le nom de Mikey V. Mais ce n'est pas là la cause de
son congé forcé.
En fait sa hiérarchie vient de découvrir que Michael Verdugo (34 ans) a joué il y a une douzaine d'années (5 ans avant qu'il n'intègre la police) dans un film de bondage porno-gay au titre
évocateur "Rope Rituals". Un des acteurs du film présente le même physique (avec un peu plus de cheveux !) et les mêmes tatouages. Dans l'attente des résultats de l'enquête administrative sur son
passé cinématographique et la compatibilité de celui-ci avec son métier de policier la star a été mise au repos jusqu'à nouvel avis. D'autant qu'on apprend dans le même temps (grâce au Palm Beach
New Times) que l'agent Verdugo a déjà fait l'objet, il y a un an, d'une première enquête policière lorsque ses collègues ont découvert son homosexualité, celle-ci ayant révèlé suite à une bagarre
entre Michael et son partenaire de l'époque qui se trouvait être... lui aussi policier à Hollywood !
L'avocat du mis-à-pied a déclaré : "Mon client n'a rien fait de mal. Il n'a rien à se reprocher. Il n'a causé aucun tort à la Police qu'il a toujours servi avec honneur et distinction. Sa
hiérarchie ne peut lui reprocher son passé, même pas son style de vie différent... Le problème avec l'Amérique c'est qu'aujourd'hui encore il n'est pas concevable (pour le plus grand nombre)
qu'un militaire ou un policier soit homosexuel déclaré et assumé..."
Ne parlons même pas d'un passé pornographique qui n'a pourtant rien d'illégal. Pornstar ou policier, Michael Verdugo devra choisir !
21 juillet 2008
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19:00
...Il se dit dans les milieux autorisés ciné-pipôles bien informés, ceux qui aiment les
rumeurs, que l'acteur principal du film sorti en 1986 réflèchit à produire et à réaliser un 2ème épisode (Top Gun, le retour ?) qu'il verrait bien être moins gay(-friendly) que l'original dans
lequel il apparaîssait au meilleur de sa forme physique, jeune premier sensible à la musculature avantageuse qui réussit à se faire un nom
prénom et une place dans la meilleure unité de l'Armée de l'Air américaine... Certains ont cru discerner dans ce blockbuster des années 80 une image gay qui a depuis alimenté les on-dits sur la
supposée homosexualité du comédien natif de Syracuse (New York, USA). Reprenant son rôle de Maverick, il serait dans le nouvel opus un des instructeurs de l'école Top Gun formant l'élite des
pilotes de combat de l'USAF. Pour gommer le coté viril qui avait tant plu (entre autres) au public gay dans l'épisode 1, le héros (qui a pris 20 ans d'âge et reste désespérement célibataire)
devrait abandonner les séances de vestiaires d'hommes pour multiplier les sorties aériennes avec... une jeune recrue féminine qu'il est chargé de former ! L'art de s'envoyer en l'air pour tordre
le cou à cette rumeur persistante qui lui colle à la peau. Mais sûr aussi qu'en conservant une ou deux séances de douche et en frottant fort il finirait peut-être par se débarrasser de son image
de gendre idéal dans un couple... d'homosexuels !
19 juillet 2008
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JMJ ! JMJ ! Depuis quelques jours on entend que ça, comme si ces journées mondiales de
rencontres des jeunes catholiques avaient plus d'importance que d'autres évènements, peut-être sûrement moins joyeux, du moment. Et puis
parle-t-on avec autant d'empressement des fêtes, congrès et rencontres rythmant la vie des autres religions ? Non !... Je veux bien accorder à Benoît XVI l'excuse, ses excuses, de la repentance
suite aux différents scandales de pédophilie et d'abus sexuels de prêtres ayant entaché la vie spirituelle des Catholiques australiens (après celle des Etasuniens et des Canadiens). J'ai beau
avoir été baptisé et avoir fait (contraint et forcé ?) mon cathéchisme, je ne me reconnais pas dans la religion catholique et dans ses représentants qui aujourd'hui encore malgré l'évolution de
la société, malgré les crises sanitaires successives, continuent à refuser la contraception, à rejeter l'homosexualité, etc... J'aurais aimé entendre le Pape aller plus loin dans son discours de
Sydney et dans ses excuses, ne les limitant pas à la seule pédophilie des prêtres. Car elle n'est pas le seul fléau condamnable de l'Eglise Catholique !... Alors oui à cette manifestation de
militants hostiles au discours papal qui pacifiquement ont distribué des préservatifs aux pélerins venus écouter Benoît XVI. Et dire que le Parlement de Nouvelle Galles du Sud (province de
Sydney) avait dans premier temps interdit (en votant une loi !) cette manifestation craignant pour la tranquillité des jeunes chrétiens qu'il ne fallait surtout pas... importuner ! Heureusement
la Cour fédérale australienne est revenue sur cette loi, l'annulant afin de rendre à chacun sa liberté d'expression... De crier "Le Pape a tort, mettez un préservatif !", "Dieu merci, je suis
athée", "Bénis-moi mon Père car je suis homo", etc.
19 juillet 2008
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Vous ne pourriez pas l'inventer ! C'est l'expression qui résume le mieux "Savage Grace", le film de Tom Kalin, prochainement sur nos écrans. Une
histoire d'inceste, de plan à 3, de matricide, bref de folie.
Une histoire vraie qui tourne autour d'une relation homosexuelle, spécialité de Tom Kalin à qui on doit le remarquable "Swoon" relatant la vie de Richard Loeb et Nathan Leopold Jr, un
couple gay condamné à la réclusion à perpétuité en 1924 pour le rapt et le meurtre d'un jeune garçon de 13 ans.
Dans "Savage Grace" le réalisateur nous raconte la vie hors norme menée de New York à Paris, en passant par Majorque et Londres, entre 1946 et 1972 par Barbara Baekland, jet-setteuse,
assassinée par son propre fils Tony, héritier de la fortune Bakelite.
Barbara, née Daly, jouée par Juliaane Moore, est une arriviste de première. Elle est déterminée à faire un mariage d'argent et arrive à ses fins en épousant Brooks Baekland (Stephen Dillane
dans le film), dont le grand-père a inventé la bakelite. N'étant donc pas à court d'argent la belle (qui fut par le passé élue une des 10 plus belles femmes de New York) mène grand'train en vraie
m'as-tu-vue, faisant l'actrice à l'occasion, n'hésitant pas à humilier son mari en public, traitant son fils Tony (Eddie Redmayne) de phoque !
Celui-ci est un jeune homme bisexuel heureux qui partage son temps entre son compagnon baba-cool et une beauté espagnole répondant au doux nom de Blanca (Elena Anaya). Barbara qui
entretient une relation particulièrement bizarre avec son fils essaie de le faire renouer avec son père (pour qui il est un échec), le mari finissant par devenir l'amant de Blanca. Mère et fils
se retrouvent alors seuls, à poursuivre leur jeu de la séduction et leur relation malsaine, Barbara proposant à un ami Sam Green (le comédien Hugh Dancy) de coucher avec Tony, le lit recevant
bientôt l'ami, le fils et la mère !
Il existe quelques différences entre l'histoire vraie et dérangeante de Barbara Beakland et celle racontée dans le film de Tom Kalin, en fait le point de vue de Tony. Ainsi Barbara était
malade à l'idée que son fils soit homosexuel et c'est pour l'en guérir qu'elle avait entrepris cette relation faite de séduction... Une proximité et une décadence qui aboutissent à l'inceste et
au meurtre de Barbara, assassinée par son fils.
18 juillet 2008
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Restons dans l'eau. Après le nageur, les surfeurs. Ceux d'Erick et Ian Regnard photograpiés (en noir et blanc) à travers le monde en
2004 pour Tungsten.