Quelques semaines après l'annonce de la possible présentation de Louis-Georges Tin au Prix Nobel 2012, voici qu'on apprend
que par-dessus l'Atlantique, grâce à l'activité de ses soutiens grandissants, le soldat Bradley Manning pourrait être, lui aussi, nominé comme candidat à la même récompense. Déjà l'an passé les lecteurs de la version anglaise du quotidien The Guardian avaient choisi le jeune militaire
américain comme Prix Nobel de la Paix, devant Julian Assange et Aung San Suu Kyi.
Cette année, avec un impact sans doute plus politique et médiatique, c'est une majorité de parlemantaires icelandais qui a voté
pour soutenir une candidature de Bradley Manning au célèbre prix qui sera attribué en octobre prochain, comme l'indique sur son blog Birgitta Jonsdottir.
Dans le même temps, aux Etats-Unis, une nouvelle campagne en faveur du soldat vise à protester auprès du Général R. Ordiano, chef
d'état-major de l'US Army, en adressant à ce dernier le plus grand nombre possible d'appels téléphonique, de télécopies, de courriels, de lettres, etc. Tout moyen efficace pour rappeler que Bradley Manning a agi pour le bien des
soldats américains présents en Irak, de son armée et de son pays, des peuples irakien et américain en apportant (au travers des documents transmis à Wikileaks) la vérité sur les faits et gestes
de l'US Army en Irak, y dénonçant les atteintes aux droits de l'homme...
Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'affaire Manning, rappelons que le soldat Bradley Manning, agent du renseignement de l'US
Army en Irak, et homosexuel frustré selon ses détracteurs, se serait vengé en communiquant au site Wikileaks des centaines de milliers de documents informatiques relatifs à la présence et aux
agissements des troupes américaines à Bagdag et dans le désert irakien, des données pour beaucoup compromettantes pour les militaires de l'Oncle Sam. Le plus célèbre de ces documents étant la
vidéo montrant l'attaque et le meurtre de civils irakiens par un hélicoptère US de type
Apache.
C'est le site suisse 360° qui l'annonce : la candidature de Louis-George Tin
pourrait être proposée pour l'obtention du Prix Nobel de la paix 2012. Pour cela il faut qu'un dossier parvienne avant la fin février au Comité Nobel à Oslo. Cette proposition qui émane de
fervents supporters de l'activiste associatif n'est pas une idée farfelue : est-il besoin de rappeler que celui qui est aujourd'hui à la tête du CRAN (Conseil Représentatif des Associations
Noires de France) est un militant de la cause gay impliqué de longue date dans la lutte contre le racisme et l'homophobie.
C'est en 1997, à l'âge de 23 ans, qu'il crée Homonormalité, association gay(-friendly) au sein de l'Ecole Normale Supérieure,
puis An Nou Allé qui regroupe les Noirs homosexuels. Enfin, et c'est son fait d'armes, il est en tant que président de l'IDAHO le créateur en 2005 de la Journée mondiale de lutte contre
l'homophobie célébrée dans plus de 70 pays à travers le monde. Son appel à la dépénalisation universelle de l'homosexualité aboutira le 18 décembre 2008 à une déclaration faite à l'Assemblée
générale des Nations Unies sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre visant la fin de toutes discriminations homosexuelles.
On notera aussi que Louis-George Tin figure parmi les 25 personnalités retenus par le magazine Têtu comme
ayant marqué l'année 2011. Peut-être est-ce là un bon présage pour l'année 2012 de celui qui se dévoue sans compter pour la diversité, la défense des causes LGBT, contre le racisme et
l'homophobie.
Merci ! Merci ! Un grand merci à vous, à tous ceux et à toutes celles qui m'ont témoigné leur sympathie en ce 22 décembre, qui m'ont souhaité un Bon Anniversaire
!
Merci pour vos appels téléphoniques, pour vos SMS, pour vous courriels, pour vos messages privés, pour vos tweets, pour vos
commentaires sur mon mur Facebook et sur d'autres sites.
Il m'est difficile de répondre individuellement à chacun. Je le fais ici comme je le fais ailleurs en m'adressant à vous
collectivement. Un grand merci envoyé à vous, tous et toutes. En espérant que vous continuerez à me suivre, à m'accompagner sur ce blog aussi, sur lequel je vais essayer de me faire moins rare et
revenir publier plus régulièrement.
En attendant, Bonnes Fêtes de fin d'année à vous !
...Et ça serait sans aucun doute un argument important dans sa campagne électorale pour sa réélection à la Présidence des Etats-Unis. Et pour débuter ce
rapprochement avec la communauté homosexuelle qui a tant espéré du premier président noir des USA, Barack Obama a adressé (avec retard) ses félicitations à un couple gay qui s'est marié à New
York en juillet dernier (Info Yagg). Le courrier daté du 8 décembre est très basique dans son libellé mais il est là : le Président
des Etats-Unis félicite deux hommes, Aaron et Matt, pour leur union qui est bel et bien un mariage célébré à Big Apple un mois après l'adoption le 24 juin par le Sénat de l'Etat de New York d'un texte reconnaissant le
mariage de deux personnes de même sexe.
Ce premier pas dans ce qui pourrait être une reconnaissance prochaine du mariage gay par Barack Obama trouvera une suite logique
dansdeux décisionsjudiciaires à venir et qui pourrait être favorable à l'union
homosexuelle. En Californie d'abord où la Cour d'appel pourrait mettre fin à la suspension du mariage gay tout d'abord autorisé. Ensuite au niveau fédéral avec l'éventuelle suppression du
Defense Mariage Act qui interdit à l'Etat Fédéral de reconnaître l'union des personnes de même sexe même si celle-ci est reconnue au niveau d'un Etat.
Le seul avis définitivement favorable aumariage gayen Californie impacterait dorénavant la vie de 25% de la population des
Etats-Unis vivant dans les seuls 7 Etats l'ayant légalisé. De quoi peut-être amener Barack Obama à réflêchir sur l'apport en voix que pourraient lui donner la communauté LGBT américaine, les gays
et lesbiennes, leurs familles et leurs sympathisants.
Si au moins cela avait le mérite de limiter l'avalanche médiatique que nous subissons depuis 3 mois et
demi. Que nenni. Le voilà innocenté selon le qualificatif utilisé par quelques journalistes et pléthore de dirigeants socialistes qui aujourd'hui se prennent à le voir revenir rapidement
sur le devant de la scène politique française, notamment en raison des primaires organisées par le PS en vue de la désignation de son candidat à l'élection présidentielle de 2012. A défaut dêtre
lui-même dans les starting blocks, certains voient en lui un futur conseiller spécial pour celui qui sera désigné en octobre prochain...
N'y a-t-il pas un peu (trop) de précipitation dans cette liesse collective et journalistico-politique socialisante ? Si les
avocats de Dominique Strauss-Kahn déclarent aujourd'hui que DSK a "payé au prix fort une absence passagère de jugement" c'est bien qu'il s'est passé quelque chose dans la suite 2806 du
Sofitel de New York le 14 mai dernier au matin. Et un quelque chose autre que la relation sexuelle consentie. Sans doute pas un viol puisque la Justice américaine a préféré jeter l'éponge évitant
un camouflet devant le peu d'éléments tangibles permettant de juger pénalement l'ex-directeur du FMI...
Ce qui a eu lieu dans la chambre du Sofitel ? Nul ne le saura jamais exactement. La seule confirmation est qu'il y a bien eu
rapport sexuel, DSK (malheureux homme ?) ayant laissé des traces de sperme un peu partout... Quoi ? Il y a eu relation sexuelle ? Mais c'est au minimum un adultère ! Dominique Strauss-Kahn a
trompé Anne Sinclair ! Je ne sais pas pour vous, pour moi il est au moins coupable d'adultère. Certes ce n'est plus condamnable pénalement mais au civil... Raison suffisante pour un divorce. Et
ce sans parler de la culpabilité religieuse puisque DSK est un pratiquant régulier, n'a-t-il pas fréquenté une synagogue de Big Apple dès son assignation à résidence à New York le 19 mai
: "[...] Si on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous les deux, l'homme qui a couché avec la femme, et la femme aussi [...]"... Faut-il voir dans cette sentence
judaïque la probable (et prophétique) fin politique de DomInique Strauss-Kahn qui au final est loin d'être aussi innoncent qu'on ne le prétend ça et là ? Pourquoi ne pas le penser ?
"Ah bon, c'est vrai ?", "Jamais je ne l'aurais pensé...", "Mon gaydarme l'avaitdit...". Un secret que tous et toutes (enfin, beaucoup) connaissaient mais que personne ne voulait partager. Un vrai secret de
Polichinelle pour qui fréquentait peu ou prou l'ex-Président de l'UNEF, aujourd'hui adjoint au Maire de Paris, chargé de la jeunesse, et secrétaire à l'éducation nationale pour le Parti
Socialiste.
Evidemment, impossible jusqu'à avant-hier d'évoquer le sujet sur la place publique puisque Bruno Julliard lui-même s'interdisait de parler de sa vie privée dans les médias même s'il n'a pas hésité ces dernières
années à manifester son soutien aux personnes LGBT, se montrant notamment parmi d'autres leaders politiques au premier rang de la Gay Pride parisienne (Marche de Fiertés)...
Alors, un coup de gueule ? Oui ! Pour dire combien il est important pour d'autres gays et lesbiennes, beaucoup plus
timides ou mal à l'aise avec leur homosexualité, que des personnages publics de la trempe de Bruno Julliard ne cachent pas, ne taisent pas, ce que beaucoup n'osent révéler.
L'homosexualité n'est pas une maladie. L'homosexuel n'a pas à être honteux de sa condition. Oui, la sexualité relève sans aucun doute du domaine du privé mais lorsque la personnalité fréquente
les lieux publics avec son ami(e), pourquoi y aurait-il une omerta à relater un fait connu ?
Je reconnais tout de même à Bruno Julliard, aujourd'hui homme politique, le mérite de cette révélation faite (au magazine
Têtu) à un
âge, 30 ans, politiquement incorrect puisque d'autres (Bertrand Delanoë l'a fait à 48 ans, Roger Karouchi à 57 ans) ont attendu d'être confortablement installés dans leurs fonctions et leurs
carrières pour faire leur sortie du placard...
Et rien que pour cela, (pour un secret c'était un sacré secret. MDR !), je dis "Chapeau Bruno !"
Juste pour le plaisir des yeux, des oreilles. Un court-métrage de Claude Lelouch réalisé un matin (tôt !) de 1976...
(Re)découvrir un Paris inconnu sauf peut-être pour ceux qui y étaient il y a 35 ans au mois d'août. Magnifique, grandiose, ce n'est que mon avis. Plus d'informations ici.
"Pecador, pecador, yo soy un pecador". Un slogan à double sens selon qu'il est crié par les participants aux
Journées Mondiales de la Jeunesse (les JMJ !) qui ont lieu actuellement à Madrid sous les meilleurs hospices (!) de l'Etat espagnol et sous les auspices du pape Benoît XVI. Ou selon que le "Je
suis un pécheur" est crié par les anti-JMJ parmi lesquels on retrouve pêle-mêle les pro-laïcs, les Indignés, les anarchistes, les homosexuel(le)s et bien d'autres personnes dénonçant les dépenses
astronomiques nécessitées par l'organisation des JMJ. On parle de 100 millions d'euros dont la Papauté dit qu'elles seront couvertes par les dons de participants, d'autres disant que la moitié
sera financée par l'Etat hôte...
Comme cela en devient une habitude heureuse, on se rappelle la dernière visite papale à Barcelone, les homosexuel(le)s espagnols
ont tenté, hier, malheureusement sans succés d'organiser un kiss-in sur le passage de la papamobile. Mais les gays et lesbiennes de Madrid n'ont pu approcher le Pape puisqu'ils ont été stoppés
par les forces de l'ordre puis dispersés avant d'avoir pu apercevoir Benoît XVI. Sauf ce couple même si assurément le Pape ne les a pas vus...
Face au million de jeunes catholiques ayant envahi la capitale espagnole depuis le début de la semaine, les 5000 anti-JMJ qui ont
manifesté hier seraient presque passés inaperçus si la police n'y avait mis du sien en empêchant ce kiss-in et en reprimant avec force coups de matraque l'avancée du cortège de manifestants aux
abords de la désormais célèbre Puerta Del Sol où se réunissent régulièrement depuis des semaines des centaines de milliers d'Indignés. Une affaire à suivre puisque les opposants aux JMJ ont
d'ores-et-déjà prévu de se réunir une nouvelle fois (au même endroit) samedi soir prochain.