Alors que l'Eglise Catholique et le Vatican sont plus que jamais secoués par de nombreux scandales
de pédophilie, alors que le Pape Benoît enfermé dans son dogme n'arrive pas à calmer les critiques plus que justifiées, voilà que le maire de la commune de Luqa, sur l'île de Malte, vole au
secours du souverain pontife en souhaitant lui épargner la vue d'une sculpture phallique érigée à proximité de l'aéroport international de l'île.
En effet John Schembri, premier magistrat de Luqa, juge offensant pour Benoît XVI le fait de devoir passer devant le monument dressé à un carrefour, à l'entrée de la ville. "Honteux, vulgaire, obscène et embarrassant" il doit être retiré "en signe de respect pour le Pape".
La sculpture baptisée "Colonne Méditerranée" évoque la forme d'un pénis en érection et, il est vrai, Benoît XVI ne doit pas savoir ce que c'est. Il n'a jamais eu de pensées impures et, avec lui, les membres du clergé catholique sont, c'est bien connu, les victimes innocentes de jeunes garçons provocateurs. Et ça serait bien sûr la pire des provocations que de laisser voir au Pape (qui visitera Malte le week-end prochain) ce monument, signé en 2006 par Paul Vella Critien, pointé vers l'éternité. Bein, voyons !
Le maire de Luqa exige donc que cette colonne phallique soit retirée de son emplacement durant le séjour de Benoît XVI dans l'île, un retrait qui pourrait devenir définitif si John Schembri se plie aux exigences réitérées des paroissiens de sa commune, lesquels se plaignent depuis des années de la présence de cette oeuvre avant-gardiste, même si elle est inspirée de l'antiquité égyptienne. Cachez ce pénis que le Pape ne saurait voir !