C'est un scandale passé inaperçu parce les médias s'intéressent peu à la nébuleuse onusienne. Seulement lors de l'assemblée générale de l'organisation internationale ou lorsqu'elle envoie des troupes pour protéger des populations civiles lors d'un conflit armé. Trop rarement la presse ne communique sur les décisions et autres résolutions prises si elles n'impliquent pas directement l'Etat concerné.
Le débat aujourd'hui est de savoir si tous les Etats peuvent non seulement être acceptés et représentés au sein de l'ONU mais aussi de savoir si le droit de vote peut leur être accordé sans restriction. A la demande des pays arabes et africains, de confession musulmane, l'Assemblée Générale des Nations Unies a retiré d'un texte de résolution à voter l'alinéa qui condamnait spécifiquement les exécutions d'homosexuel(le)s.
En fait le texte initial visait à condamner tout Etat qui fait usage légalement ou non d'exécutions sommaires et extrajudiciaires. Mais les pays réunis au sein du Groupe des Etats d'Afrique et au sein de l'Organisation de la Conférence Islamique ont déposé un amendement visant modifier l'article en supprimant la notion de "discrimination, notamment fondée sur l'orientation sexuelle". Ils ont obtenu gain de cause après un débat serré les ayant opposé aux pays occidentaux qui après le vote ont fait part de leur déception. De leur coté les pays ayant proposé et défendu l'amendement ont rétorqué qu'en l'absence d'accords internationaux sur la question chacun restait libre de voir et de juger là où était le mal...
Alors que le nombre de victimes de meurtres et de violences en raison de leur orientation sexuelle ne cesse de progresser à
travers le monde, notamment dans les pays cités ci-dessus, il serait grand temps qu'un débat sérieux s'engage à l'ONU sur les différentes législations relatives à la sexualité des citoyens des
Etats membres et que les Nations Unies prennent les décisions qui s'imposent pour condamner définitivement tous les pays appliquant encore aujourd'hui la peine de mort pour quelque que raison que
ce soit...