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À l’occasion de son audience de début d’année aux ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, Benoît XVI a tenté d’enrôler les États dans la défense de la « création » du seigneur. Pour Joseph Alois Ratzinger, les « créatures » du Tout-Puissant « sont différentes » et doivent être défendues comme telles. Car les « créatures » sont attaquées par des « lois et projets, qui, au nom de la lutte contre la discrimination, touchent au fondement biologique de la différence entre les sexes ». L’ex-préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi fait ici allusion à la décision du gouvernement portugais d’adopter un projet de loi qui autorise le mariage homosexuel, ou à la célébration du premier mariage gay d’Amérique latine dans la commune d’Ushuaia, en Argentine.
Non sans ironie, Benoît XVI range la question de la définition des sexes dans la catégorie des « problématiques environnementales », après avoir fait un long laïus sur le climat et la préservation des sols agricoles ! Que l’identité de genre soit une question culturelle et non « biologique », l’ancien titulaire de la chaire de dogmatique à l’université de Ratisbonne n’en a cure, lui qui défend que la loi n’est pas affaire d’homme, mais d’interprétation de la volonté divine : « La liberté ne peut être absolue, parce que l’homme n’est pas dieu, mais l’image de dieu, sa créature. Pour l’homme, le chemin à suivre ne peut être fixé par l’arbitre ou le désir, mais doit consister, plutôt, à correspondre à la structure voulue par le créateur. »
Derrière ces questions de mœurs, c’est bien à la laïcité que s’attaque Ratzinger. Arguant d’un besoin de changer les mentalités pour répondre aux défis environnementaux, il réclame la reconnaissance du « rôle public » de la communauté des croyants. Le théologien demande le respect de la part des États représentés par les ambassadeurs mais aussi des « moyens de communication » qui diffusent, particulièrement dans les pays occidentaux, « un sentiment de faible considération, et, parfois d’hostilité, quand ce n’est pas de mépris, envers la religion, en particulier (la foi) chrétienne ».
Et le pape d’appeler à une « laïcité positive » qui reconnaisse « l’importance sociale du fait religieux ». Les citoyens auraient besoin de la médiation des Églises. Il relève d’ailleurs, « avec satisfaction, que le traité (de Lisbonne) prévoie que l’Union européenne maintienne avec les Églises un dialogue ouvert, transparent et régulier ». Le pape espère ainsi que l’UE « puisera dans les sources de sa propre identité chrétienne ». Une Europe sans arbitre ni désir, qui corresponde à la structure voulue par le créateur. Ça ne doit pas être drôle tous les jours d’être diplomate auprès du Saint-Siège…" [Source : Gael De Santis - L'Humanité.fr]
Ceux qui me connaissent ou qui me lisent régulièrement ici savent ce que je pense de la (des) religion(s) en général, et le discours tenu par Benoit XVI, hier encore, ne fait que me conforter dans mon idée : je me répète, Dieu n'existe pas, sinon il n'aurait pas prêté vie au petit Josef Ratzinger un certain jour d'avril 1927...
Pensez donc, à plus de 82 ans aujourd'hui, c'est un vieux gâteux, malade, une tête-à-claques qui n'a plus aucune
capacité de réflexion et de jugement. Mais l'a-t-il eu un jour ?