Puisque la Chrétienté est en pleines fêtes de Pâques, et avant que le Pape ne prononce sa bénédiction Urbi et Orbi, laissez-moi
vous présenter l'accessoire du Saint Père, une expression dûe à La Stampa, le grand quotidien italien qui qualifiait ainsi "le très beau Don Georg Gaenswein, âgé de [55
ans], qui est son secrétaire privé."
Oui, un accessoire, donc, allemand comme son maître et qui publiera officiellement le 16 avril prochain un livre déjà présenté en mars dernier et destiné à célébrer les 85 ans de Benoît XVI. Un recueil de témoignages d'une vingtaine de personnalités, issues de leur pays d'origine, racontant l'impression que leur a suscité le Pape, rencontré ou pas...
S'il est pourtant une rencontre qui à elle seule pourrait remplir un livre, c'est bien celle du jeune prêtre allemand, à l'époque, et du cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, de 30 ans son ainé. Lesquels ne se quittent plus depuis 1996, année au cours de laquelle Georg Gänswein rejoint le Vatican pour entrer au service de Joseph Ratzinger. Une proximité qui fait de suite jaser à Rome quand on apprend que le secrétaire privé suit sa sainteté jusque dans ses résidences de vacances.
Sans revenir ici sur l'interrogation polémique de Randy Engel qui dénonce la "colonisation homosexuelle de l'Eglise Catholique" et les goûts dispendieux de Benoît XVI pour sa garde robe papale, son "comportement légèrement excentrique", on ne peut s'empêcher de penser au pavé jeté dans le bénitier par la théologienne allemande Uta Ranke Heinemann, vieille amie du pape, qui en décembre dernier outait Benoît XVI... La boucle sera bouclée quand j'aurai écrit que le look très clergyman du prélat d'honneur du pape rappelle celui du très gay Richard Chamberlain, interprètant le père Ralph de Bricassart dans Les oiseaux se cachent pour mourir.
La question étant aujourd'hui de savoir si Monseigneur Georg Gänswein est bien l'accessoire, l'objet du désir (pour être
direct) du 265ème souverain pontife ?