12 avril 2007
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18:47
Et si je changeais d'avis... Sur un coup de tête, un coup de sang !... Mettre un autre bulletin dans l'urne.
J'attendais ce moment depuis quelque temps déjà. Responsables locaux, ils sont là à l'attendre eux aussi. Elle est annoncée avec un peu de retard mais tous sont compréhensifs et discutent sans retenue, de tout et de rien, avec humour. Je suis avec eux... Puis d'un coup, d'on ne sait où, débarque une armoire à glace, en costard cravate, qui se croit chez lui et veut changer ce qui a été ordonnancé en son absence... Je suis toujours là, représentant le prestataire, et me voilà pris à parti par ce ventripotent binoclard. Je suis chez "moi", c'est à moi de décider, il insiste mais je ne cède pas ! Désagréable, mécontent que je puisse lui tenir tête, il me gratifie de quelques qualificatifs que je ne reproduirai pas ici, par politesse et par courtoisie envers celle qu'il est venu attendre. Discrètement les premiers arrivés viennent s'excuser de l'attitude déplacée du bonhomme que je ne connais pas et qui n'a pas eu la politesse de se présenter... Elle est là maintenant, tout sourire, naturelle, heureuse de revenir là où elle a passé une partie de sa jeunesse. Ségolène R. me regarde, s'avance vers moi et m'interpelle, elle me propose de faire une, deux, trois photos. Elle prend la pose, avant de rejoindre ceux qui ont patienté depuis le début d'après-midi. Derrière elle, dernier à descendre de l'objet volant identifié, je reconnais le fils, le beau et craquant Thomas H., plein de désirs d'avenir ! Après le "Bonjour !" de rigueur, restant en retrait, il exprime sa joie de découvrir cette région qu'il ne connait pas mais qu'il a pu apercevoir de haut quelques instants plus tôt. Encore dix minutes à discuter et un convoi de berlines rutilantes les emmènera vers un petit village vosgien. Il n'est pas prévu que Ségolène et Thomas repassent par ici... L'espace d'une seconde l'idée a traversé mon esprit : "Dis-leur que tu as changé d'avis, que tu mettras un autre bulletin dans l'urne", tout ça à cause d'un (pseudo) responsable (inconnu pour moi) qui s'est cru le grand ordonnateur de l'arrivée de la candidate et qui devant tous les soutiens présents m'a pris de haut. C'est toujours comme ça, dans ce genre de situation, il y en a toujours un pour se distinguer, se faire mousser. Et je n'aime pas ça !
PS Le cuistre ne figure pas sur la photo, ç'aurait été lui donner trop d'importance !
J'attendais ce moment depuis quelque temps déjà. Responsables locaux, ils sont là à l'attendre eux aussi. Elle est annoncée avec un peu de retard mais tous sont compréhensifs et discutent sans retenue, de tout et de rien, avec humour. Je suis avec eux... Puis d'un coup, d'on ne sait où, débarque une armoire à glace, en costard cravate, qui se croit chez lui et veut changer ce qui a été ordonnancé en son absence... Je suis toujours là, représentant le prestataire, et me voilà pris à parti par ce ventripotent binoclard. Je suis chez "moi", c'est à moi de décider, il insiste mais je ne cède pas ! Désagréable, mécontent que je puisse lui tenir tête, il me gratifie de quelques qualificatifs que je ne reproduirai pas ici, par politesse et par courtoisie envers celle qu'il est venu attendre. Discrètement les premiers arrivés viennent s'excuser de l'attitude déplacée du bonhomme que je ne connais pas et qui n'a pas eu la politesse de se présenter... Elle est là maintenant, tout sourire, naturelle, heureuse de revenir là où elle a passé une partie de sa jeunesse. Ségolène R. me regarde, s'avance vers moi et m'interpelle, elle me propose de faire une, deux, trois photos. Elle prend la pose, avant de rejoindre ceux qui ont patienté depuis le début d'après-midi. Derrière elle, dernier à descendre de l'objet volant identifié, je reconnais le fils, le beau et craquant Thomas H., plein de désirs d'avenir ! Après le "Bonjour !" de rigueur, restant en retrait, il exprime sa joie de découvrir cette région qu'il ne connait pas mais qu'il a pu apercevoir de haut quelques instants plus tôt. Encore dix minutes à discuter et un convoi de berlines rutilantes les emmènera vers un petit village vosgien. Il n'est pas prévu que Ségolène et Thomas repassent par ici... L'espace d'une seconde l'idée a traversé mon esprit : "Dis-leur que tu as changé d'avis, que tu mettras un autre bulletin dans l'urne", tout ça à cause d'un (pseudo) responsable (inconnu pour moi) qui s'est cru le grand ordonnateur de l'arrivée de la candidate et qui devant tous les soutiens présents m'a pris de haut. C'est toujours comme ça, dans ce genre de situation, il y en a toujours un pour se distinguer, se faire mousser. Et je n'aime pas ça !
PS Le cuistre ne figure pas sur la photo, ç'aurait été lui donner trop d'importance !