Nicolas jette l'éponge. Susceptible le jeune homme ? Sûrement puisque des commentaires qu'il juge déplacés l'incite à mettre fin à une histoire "virtuelle" créée entre lui et ses lecteurs. Voilà plus d'un an (mai 2004) il a commencé à écrire son blog et tout de suite sa vie a passionné des dizaines de personnes entraînant de plus en plus de commentaires... Son blog ? Celui d'un jeune lycéen gay qui se raconte. Pas un roman, mais un feuilleton avec chaque jour un épisode dont on attend la suite avec impatience... Et puis là, comme à la TV, est-ce l'occasion (provoquée) de mettre fin à la belle histoire ? Une absence (courte) est prétexte à la discorde entre scénariste et spectateurs. Et la question qui fâche : peut-on se connecter à l'Internet lorsqu'on séjourne en moyenne montagne, isolé dans un petit chalet à un quart d'heure de marche du premier hameau ? Est-ce l'article de trop (publié alors qu'on se dit loin de tout), qui "choque" même les plus fidèles lecteurs. Le doute s'installe (permis ?) entre l'auteur et les lecteurs. La réaction est forte, trop rapide (épidermique) : c'est la fin ! Brutale.
PS. Félicitations, Nico., pour ton BAC.