16 novembre 2006
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Un journal satirique (bien connu) paraissant le mercredi l'avait annoncé : le nombre important de nouveaux adhérents au PS pose problème et décision a été prise par les instances fédérales de vérifier localement la sincérité politique des nouveaux venus. Comment ? Après avoir encaissé leurs cotisations, en leur demandant de confirmer l'adhésion selon différentes façons qu'ils se trouvent à Paris, en province, dans une grosse fédération ou une petite section. Pour certains il a suffit d'envoyer un e-mail supplémentaire ou un courrier à la section de rattachement, pour d'autres il fallait simplement montrer sa trombine lors d'une réunion préparatoire aux primaires de ce jeudi... Sans confirmation, malgré les 20 € versés, pas droit au vote ! C'est ce qu'on appelle la nouvelle démocratie participative : vous payez le droit d'entrée mais vous n'avez pas votre mot à dire !... Et bien figurez-vous qu'un ami, sympathisant, a choisi de "prendre sa carte" au PS via Internet dès que la campagne d'adhésion électronique a été mise en place. A l'époque (quelques mois en arrière) il ne lui avait pas été demandé de reconfirmer celle-ci. Depuis les règles du jeu ont été changées à la vue du nombre important de nouveaux cotisants dont certains pouvaient être des intrus indésirables. Ce jeudi cet ami n'a pas pu voter : on lui reproche de ne pas s'être présenté devant sa section depuis son adhésion... Avouez que pour un gars sympa qui s'est toujours déclaré proche des idées socialistes (ou de gauche), qui l'a montré ouvertement dans le monde associatif qu'il fréquente ou écrit sur son blog, c'est quand même un comble ! Lui pourtant est un vrai de vrai... pas un UMPiste intrus pour fausser la primaire socialiste du jour, ce que semblait craindre les dirigeants PS !PS J'en connais un, au moins, qui ce soir est heureux même s'il n'a pas voté !
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