Encore un an comme ça...

  Vous pouvez dormir tranquille... Sur vos deux oreilles. Ils ne viendront pas vous déranger. Ils font leurs petites salades entre amis. Et puis un jour si vous avez besoin de quelque chose, surtout ne leur demander pas. Ils seront incapables de vous entendre, de vous aider, de régler vos problèmes. Ils ont assez des leurs... Non, mais vous pensez, la justice les condamnent : au regard des faits, juste une petite amende et symboliquement de la prison avec sursis. Oui, on ne va pas les mettre à l'ombre pour ça : ils ont juste détourné des biens... de l'argent public, mais ce n'est pas grave ! Les prisons sont pleines à craquer, de criminels, de délinquants en tout genre. On ne va pas enfermer les escrocs de la politique avec ce tout-venant... Et pour assurer leurs arrières, leurs retraites tranquilles, ils s'amnistient entre eux, des fois que la condamnation fasse tache sur le dossier du candidat : à quelques jours de la date fatidique l'intervention d'un ami permet de faire disparaître quelques lignes par trop gênantes, alors que nous, pauvres nous, devront attendre dix années pour que la machine fasse le travail si elle ne se dérègle pas entre temps... Service rendu à la Nation qu'ils osent dire. Oui, piquer dans la caisse, cela nous a rendu service. Qui n'aimerait pas être un travailleur en bâtiment avec un salaire mensuel équivalent à 5600 €, tout ça pour rester chez soi ! Ben oui, on ne va pas se déplacer si on est payé à ne rien faire...
  Encore un an de petites magouilles entre amis. Un an à ne s'occuper que de soi et des amis. Un an à se placer et à se partager le pactole. Un an à laisser les citoyens que nous sommes dans le caca dans lequel ils nous ont précipités progressivement depuis quelques années. Pas un bras à notre secours, pas une âme charitable parmi eux.
  La classe politique est discréditée, on le savait déjà. Mais là elle touche le fond et ce ne sont pas les critiques observées ici et là, à gauche et à droite, qui vont redorer le blason de l'un ou de l'autre.
  Et je le dis : pour leur rendre "hommage", sans "polémiquer" aucunement, à leur "trés agréable surprise", et pour les "soulager" (ce sont leurs propres termes et expressions), au Président, au Premier Ministre, au Ministre de la Justice, au député maire ex-sportif, je propose un passage par la case "prison" sans toucher les 20000... pour qu'ils sachent vraiment ce que c'est d'être un "innocent" derrière les barreaux.

NB. L'amnistie présidentielle appliquée annule la condamnation qui disparait du casier judiciaire (et il ne peut plus y être fait référence sous peine d'amende 5000 €) alors que la grâce présidentielle est une dispence de peine !