8 avril 2006
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15:38
...l'extérieur*. J'ai coupé le chauffage ce matin et je voudrais que ce soit le soleil qui élève la température de la pièce, mais le petit vent qui souffle ramène ostensiblement la fraîcheur dans l'appartement... J'aimerais qu'aujourd'hui cette "tempête de ciel bleu" s'accompagne aussi d'un moment de calme, de silence, mais les bruits de la ville me rappellent que je ne suis pas à la campagne... Depuis ce matin un couple de tourterelles roucoulent sur le bord du toit. Battements d'ailes des pigeons qui passent et repassent devant la fenêtre, sans doute à la recherche d'insectes. Moteurs des véhicules qui s'arrêtent et redémarrent au carrefour, 8 mètres plus bas. Cris des enfants, et des parents qui s'interpellent sur la place où il y avait marché. Camelots, marchands et primeurs qui en ce début d'après-midi remballent leur attirail, vêtements, fruits et légumes, fromages. Le vent n'a pas encore dispersé l'odeur des poulets grillés de la rotisserie ambulante, (meilleurs à déguster que ceux du boucher-traiteur d'à-coté !)... Demain le calme sera revenu mais (c'est prévu) le soleil restera caché. Au sortir de cet hiver celui-ci ne se montre qu'avec parcimonie, comme pour se préserver et mieux nous revenir dans quelques semaines, quelques mois. Je ne fais que vous répètez : "Vivement l'été !".* J'aimerais avoir cette vue sur la mer... Malheureusement il n'y a ici que des toits, avec parfois un grand coin de ciel bleu !
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