14 septembre 2008
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Le Grand Travers, c'était aussi la grande traversée pour changer d'air. Laisser ici, à la maison, le temps gris et humide pour aller recharger là-bas (à 666 km !) des batteries qui en avaient bien besoin. Faire le plein de bonheur, en prendre plein la vue (et pas seulement), sans pour autant me faire trop d'illusions... Je suis revenu avec la pluie, et tout ce qui va avec. J'ai dû y laisser le soleil, la chaleur, y abandonner les beaux corps glabres à la peau cuivrée et salée. Et le moral qui prend un sacré coup quand le jeu de cache-cache cesse le dernier soir, qu'il faut déjà se projeter dans l'avenir proche immédiat. Celui de la reprise, pas uniquement métro, boulot, dodo. Celui qui, petite voix, vous dit narquois "à l'année prochaine... si tout va bien !"
Le Grand Travers, oui, c'est gay(-friendly). Et alors ? C'est le midi, le rapport à l'autre y est ce qu'il y a de plus normal, méditerranéen et tactile. Comme partout il y a ceux qui surjouent et ceux qui ne sont là que pour admirer mater. Mais il y a, et surtout, ceux qui restent natures et accueillants pour celui qui étranger à ce lieu et presque timide n'ose déranger. Un grand merci au Vieux Tacot et à ses consommateurs du Sud. @ bientôt !