3 septembre 2007
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C'est l'un des paradoxes de l'Amérique "étatzunienne". D'un coté un pouvoir lié de très (trop !) près à l'industrie du pétrole, de l'armement et à la
finance, un pouvoir qui dicte sa loi à peu près partout dans le monde au mépris de la liberté des individus et des Etats. D'un autre des hommes et des femmes publiques qui s'engagent dans
l'action pour témoigner au monde, et aux Américains en particuliers, des injustices, des crimes et des drames qui affectent notre Terre et ses habitants. On a vu les comédiens Sean Penn et
Susan Sarandon défiler contre la guerre en Irak, on a vu l'ex-Président Al Gore parcourir la planète entière pour nous montrer l'ampleur et les méfaits de la pollution. Aujourd'hui c'est
l'acteur Jim Carrey qui nous interpèle pour nous dire qu'il y a d'autres combats tout aussi valeureux à mener, notamment la défense des droits de l'homme. Et de nous rappeler qu'il existe
encore des pays où la population est otage des dirigeants, des pays où l'on prive de liberté les Prix Nobels. Ce dans l'indifférence quasi-généralisée des autres Etats. Exemple, la Birmanie où
la junte militaire au pouvoir* pratique la politique de la "terre brulée" en détruisant plus de 3000 villages de l'Est du pays, obligeant plus d'1,5 millions de Birmans à l'exode, où les
militaires enrôlent de force (plus que partout ailleurs au monde !) des milliers d'enfants soldats, où Aung San Suu Kyi, Prix Nobel 1991 est en résidence surveillée depuis de trop nombreuses
années...