Voici un article de Florence Valencourt publié sur le Net :
"Guillaume Dustan est mort. À part Houellebecq, Guillaume Dustan était sans aucun doute l'un des écrivains français les plus controversés de ces dernières années. Il faut dire que ses prises de position sur la drogue, le sida et le bareback étaient souvent très limites, même si elles avaient le mérite de ranimer le débat. Chef de file du mouvement de l'autofiction, il a publié, entre autres, "Dans ma chambre", "Nicolas Pages" (pour lequel il obtient le prix de Flore, en 1999) et "Dernier Roman", en 2004. Fallait-il y voir un avertissement ? Guillaume Dustan, 40 ans, qui se qualifiait lui-même de “séropo, dépressif et paresseux”, a été retrouvé mort, des suites d'une “intoxication médicamenteuse involontaire”, le samedi 8 octobre, dans son appartement parisien. L'autopsie révèlera par la suite que la mort datait du 3 octobre. Cinq jours de différence qui nous font honte."
Une phrase de ce texte me gêne. J'ai lu quelqu'uns des livres écrits par Guillaume Dustan. Il y décrivait ses rencontres, ses connaissances, ceux nombreux avec qui il avait partagé quelque chose... Comment a-t-il pu rester là 5 jours avant qu'un proche, un ami, s'étonne de son silence ?