Faute avouée, à moitié pardonnée ! Combien de fois de fois ne m'a-t-on pas rabâché cette baliverne... Ma "jeunesse" et ses bondieuseries refont surface. Vite il faut oublier...
...Mais je n'ai rien à avouer, je ne suis pas fautif, je veux juste dire que... Et c'est là que je reste muet, les mots ne sortent pas pas, ils sont coincés au fond de la gorge et ça fait mal.
J'ai bien essayé de le faire comprendre autour de moi, je suis persuadé que quelques uns ont des doutes. Mais qui ? Pourquoi ne parlent-ils pas ? Les "bons mots" et autres blagues douteuses, vous savez, pour cacher ce qu'on ne veut dire. Je les ai entendus. J'ai essayé d'attirer l'attention... Oh non je n'ai pas jeter une bouteille à la mer (?). Mais, vous savez, les proches (pas la famille), les ami(e)s, le mec et la nana avec qui vous traînez toute la journée, le gars et la fille dont vous pensez qu'ils puissent être vos meilleurs confidents, l'homme, la femme honnêtes... Même à ceux-là je n'ai rien dit : ont-ils un soupçon ? Je ne sais pas, le doute subsiste... Je n'ai pas abordé le sujet avec eux. On a bien plaisanté là-dessus mais sans plus.
Je veux juste dire que je l'aime... et je suis toujours le seul... à le savoir ! AL1.
P.S. Je les aime !
